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Neue Geschichte (BKV)
Ein und funfzigstes Kapitel.
1. Alles, was mit der Flucht sich retten konnte, eilte nach Antiochien; daher Zabdas, Zenobiens Feldherr, gar sehr besorgte, es möchten die Einwohner der Stadt das unglückliche Treffen erfahren, und sie auch angreifen. Er suchte daher einen etwas grauen Mann, der in seinem Aeußern Aehnlichkeit mit dem Kaiser zu haben schien, auf, legte ihm ein Kleid an, wie Aurelianus im Treffen getragen haben mochte, und führte ihn mitten durch die Stadt, als wäre der Kaiser lebendig gefangen. 2. Durch diesen Trug überlistete er die Antiochener, S. 86 schlich sich mit dem Ueberrest des Heeres nächtlicher Weile aus der Stadt, führte die Zenobia mit sich hinaus, und begab sich nach Emesa. 3. Nachdem der Kaiser, der im Sinne hatte, am folgenden Tage das Fußvolk an sich zu ziehen, und auf beiden Seiten den schon zurückgetriebenen Feind anzugreifen, die Flucht der Zenobia erfuhr, zog er, unter Frohlocken der Bürger in Antiochien ein; 4. fand aber, daß viele aus Besorgnis übler Behandlung als Freunde der Zenobia, die Stadt verlassen hatten, und schickte daher überall hin Manifeste, worinnen er die Flüchtlinge zurückrief, weil er das Vorgefallene mehr dem Zwange und dem Mangel an freiem Willen, als einem Vorsatze beimesse.
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Histoire Romaine
51.
Ceux qui purent s’échapper de la défaite étant rentrés à Antioche. Zabdas, général de l’armée de Zénobie, appréhendant que les habitants ne se déclarassent contre lui, au bruit de la victoire des Romains, prit un vieillard qui commençait à grisonner, lui mit un habit semblable à celui qu’Aurélien portait dans les combats, et le promena en cet équipage au milieu de la ville, pour faire croire au peuple qu’il avait pris l’empereur. Ce stratagème lui ayant réussi, il sortit la nuit suivante d’Antioche, avec ce qui lui était resté de troupes et avec Zénobie, et se retira à Emèse. L’empereur avait dessein de se mettre à la tête de son infanterie dès la pointe du jour, et de fondre sur les ennemis, qui étaient déjà en déroute. Mais quand il sut que Zénobie s’était retirée, il entra dans Antioche, où il fut reçu avec joie par les habitants. Ayant appris que plusieurs d’entre eux ne s’étaient enfuis que par l’appréhension d’être maltraités, pour avoir suivi le parti de Zénobie, il fit publier et afficher partout qu’ils pouvaient retourner, et qu’il imputait ce qui s’était passé a la nécessité où ils s’étaient trouvés, et non à leur inclination.