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Werke Zosimos (460-520) Historia nea Histoire Romaine
LIVRE CINQUIÈME.

9.

Bargus, vendeur de saucisses à Laodicée, ville de Syrie, sa patrie, ayant été surpris dans une mauvaise action, s’enfuit à Sardes, où il se fit bientôt connaître pour ce qu’il était. Timasius, étant allé à Sardes, et ayant vu que ce Bargus était plaisant, et propre à gagner par ses flatteries les bonnes grâces de tous ceux dont il approchait, le reçut dans sa familiarité, et lui donna le commandement d’une cohorte. Il le mena un peu après à Constantinople, ce qui fut désapprouvé par quelques officiers qui savaient qu’il en avait été autrefois banni pour ses crimes.

Eutrope ayant jugé que ce Bargus serait fort propre pour intenter une fausse accusation contre Timasius, supposa à ce dernier un faux écrit, par lequel il paraissait qu’il avait aspiré à la souveraine puissance. L’empereur présidait, et Eutrope était présent à cause de sa charge de premier officier de la chambre de l’empereur. Chacun ayant témoigné de l’indignation de ce qu’un homme élevé à une si haute dignité que Timasius était accusé par un vendeur de saucisses, l’empereur se démit de l’affaire, et en donna la commission à Saturnin et à Procope. Le premier était un homme fort avancé en âge, qui avait passé par toutes les charges, un peu flatteur de son naturel, et qui dans toutes les causes avait coutume de favoriser ceux qui étaient en crédit auprès du prince. Le second avait été beau-père de l’empereur Valens. C’était un homme fier et intraitable, qui disait quelquefois trop librement la vérité, et qui en cette rencontre représenta vivement à Saturnin qu’on n’aurait pas dû recevoir l’accusation d’un homme aussi méprisable à Bargus, contre un magistrat aussi considérable que Timasius, ni souffrir qu’un bienfaiteur fût opprimé par la calomnie de son obligé. Mais cette liberté n’empêcha pas que l’avis de Saturnin ne fût suivi avec un applaudissement général, ni que Timasius ne fût relégué à Oasis, et n’y fût conduit par des gardes. C’est un lieu fort désagréable, et d’où il est malaisé.de se sauver; car le chemin par où l’on y va est un chemin sablonneux, désert et inhabité, et qui ne conserve aucun vestige de ceux qui y passent. Il a pourtant couru un bruit que Timasius avait été sauvé par Syagrius, son fils, et que celui-ci, après avoir fait enlever son père, avait évité de tomber entre les mains de ceux qui le cherchaient. Mais que cela soit véritable, ou ait été inventé par complaisance pour Eutrope, personne n’en a jamais rien su de certain, si ce n’est que ni Timasius ni Syagrius n’ont plus paru depuis.

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