51.
Tout le monde ayant admiré la modération d’Alaric, Jove et ceux qui avaient le plus de crédit auprès de l’empereur répondirent qu’on ne pouvait accorder ces conditions à cause du serment par lequel ou s’était obligé à ne point traiter avec lui; que si le serment avait été fait au nom de Dieu, on pourrait espérer qu’il pardonnât le parjure, mais qu’ayant été fait par la tête de l’empereur. Il n’était pas permis de le violer. Voilà quelle était la précaution de ces gens abandonnés du ciel, qui avaient alors entre les mains l’autorité du gouvernement.