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Œuvres Tertullien (160-220) De resurrectione carnis

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De la résurrection de la chair

LVIII.

« Une joie éternelle, dit Isaïe, couronne leur tête. » Rien d'éternel qu'après la résurrection. « La douleur, les chagrins et les gémissements, poursuit-il, ont fui à jamais de leurs cœurs. » Conséquemment l'ange dit aussi à Jean: « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux; » de ces mêmes yeux qui avaient pleuré autrefois, et qui pleureraient encore si la bonté divine n'eût séché la rosée de leurs larmes. Et ailleurs: « Et Dieu essuiera toutes les larmes de leurs yeux, et la mort ne sera plus. » Donc plus de corruption. Elle sera bannie par l'incorruptibilité, de même que la mort par l'immortalité. Si la douleur, les chagrins, les gémissements et la mort elle-même viennent des afflictions de l'âme et de la chair, comment seront-ils supprimés, à moins que ne cessent les |533 afflictions de l'ame et de la chair qui les causent? Où sont les infortunes auprès de Dieu? Où sont les violences et les insultes dans le sein de Jésus-Christ? Où sont les assauts du démon en face du Saint-Esprit, lorsque Satan et ses anges sont déjà plongés dans les flammes? Enfin, où sera la nécessité, ou ce qu'on appelle fortune, destin? A des ressuscites quelle blessure restera-t-il après le pardon? A des réconciliés, quelle colère encore à craindre après la grâce? quelle infirmité après la force? quelle faiblesse après le salut? « Les vêtements et les chaussures des enfants d'Israël se conservant pendant quarante ans sans s'user; la justice divine qui dispose de la force et de la convenance, arrêtant les progrès si rapides de leurs ongles et de leurs cheveux, » de peur que cet accroissement ne fût attribué à la corruption; les flammes de Babylone ne touchant ni aux tiares, ni aux robes flottantes des trois frères, quoique ce fussent des ornements étrangers aux Juifs; Jonas englouti par le monstre de la mer dans les flanes duquel se consumaient les débris des naufrages, et rejeté sain et sauf trois jours après; Enoch et Elie n'étant pas encore ressuscites, parce qu'ils n'ont pas encore subi la mort, mais en tant que transportés hors de ce monde et déjà candidats de l'éternité, apprenant que la chair est affranchie de toute difformité, de toute perte, de tout accident et de toute insulte, à quelle foi rendent témoignage tous ces événements, sinon à celle qui nous oblige à croire que ce sont là des exemples de notre future intégrité? « Ces choses, dit l'Apôtre, ont été écrites comme des figures de ce qui nous regarde, » afin que nous soyons assurés que Dieu est plus puissant que toutes les lois de la nature, et qu'à plus forte raison conservera-t-il la chair, quand il lui conserve ses chaussures et ses vêtements.

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Über die Auferstehung des Fleisches. (BKV)

58. Cap. Der wieder auferstandene Leib ist keinen Unfällen mehr ausgesetzt.

S. 501 „Ewige Wonne über ihr Haupt“, sagt Isaias.1 Es ist aber nichts ewig, als nach der Auferstehung. „Schmerz, Trauer und Seufzen“, sagt er, „ist von ihnen gewichen.“ Ebenso der Engel zu Johannes: „Gott wird wegnehmen jede Thräne von ihren Augen.“2 Natürlich von denselben Augen, welche zuvor geweint hatten, welche auch später noch weinen könnten, wenn die göttliche Güte nicht das Nass der Thränen ganz getrocknet hätte. Dann heisst es wiederum: „Gott wird wegnehmen jede Thräne von ihren Augen und es wird kein Tod mehr sein“,3 also auch keine Verwesung. Diese ist durch die Unverweslichkeit ebenso verscheucht, wie der Tod durch die Unsterblichkeit. Wenn Schmerz, Trauer, Seufzen, ja, der Tod selbst nur aus Verletzungen der Seele und des Leibes hervorgehen, so können sie nicht beseitigt werden, ausser wenn ihre Ursachen aufhören, die Verletzungen des Leibes und der Seele. Wie könnte es widrige Zufälle in der Nähe des Herrn, wie feindliche Anfälle bei Christus geben, wie Angriffe des Teufels bei Anwesenheit des hl. Geistes, da der Teufel selbst mit seinen Engeln schon ins Feuer gestürzt ist? Wo ist da der Zwang, oder das, was man Glück und Fatum nennt? Welche Plage kann es für die Auferweckten geben nach erlangter Verzeihung? Was für Zorn für die Ausgesöhnten nach erlangter Gnade? Welche Schwachheit nach erlangter Kraft, welches Unvermögen nach Erlangung des Heils?

Dass die Kleider und Schuhe der Kinder Israel vierzig Jahre hindurch unzerrissen und unverschlissen blieben,4 dass an ihren Leibern selbst das sonst so leichte Wachstum der Nägel und Haare auf das von der Schicklichkeit und Würde bedingte Maass beschränkt blieb, damit nicht deren enorme Grösse für Verwesung gehalten würde,5dass zu Babylon an den drei Jünglingen nicht einmal die Turbane und weiten Hosen, die bei den Juden nicht üblich waren, durch die Feuerflammen verletzt wurden,6 dass Jonas verschlungen von einem Meerungeheuer, dessen Bauch gewöhnt war, Schiffstrümmer zu verdauen, drei Tage später unverletzt ausgeworfen wurde,7 dass Henoch und Elias, obwohl noch nicht durch die Auferstehung hindurchgegangen, weil noch nicht gestorben, doch darum, weil sie von der Erde hinweggenommen und dadurch zur Anwartschaft auf die Ewigkeit gelangt sind, heute noch eine Freiheit des Leibes von jedem Gebrechen, jedem Schaden, jeder Unbill und Schmach gemessen8 — alle diese Begebenheiten setzen das Siegel ihres Zeugnisses unter keinen andern Glauben als unter den, wonach man glauben muss, dass diese Dinge Beweise für die zukünftige Auferstehung sind. Nach dem Ausspruche des Apostels sind jene Dinge Vorbilder auf uns S. 502 und stehen deshalb geschrieben, damit wir glauben sollen, der Herr sei mächtiger als jedes für die Körper geltende Gesetz, und natürlich umsomehr ein Erhalter des Leibes, da er sogar Kleidungsstücke und Schuhe unter seinen Schutz genommen hat.


  1. Is. 35, 10. ↩

  2. Offenb. 7, 17. ↩

  3. Offenb. 21, 4. ↩

  4. II. Mos. 8, 4; 29, 5. ↩

  5. Hiervon ist jedoch an den citierten Stellen nichts zu lesen. ↩

  6. Dan. 3, 27. ↩

  7. Jon. 2, 1 ff. ↩

  8. I. Mos. 5, 24; II. Kön. 2, 11. ↩

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