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Werke Tertullian (160-220) De resurrectione carnis

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De resurrectione carnis

XXXII.

[1] Sed ne solummodo eorum corporum resurrectio videatur praedicari quae sepulchris demandantur, habes scriptum, Et mandabo piscibus maris et eructuabunt ossa quae sunt comesta, et faciam compaginem ad compaginem et os ad os. [2] Ergo, inquis, et pisces resuscitabuntur et ceterae bestiae et alites carnivorae ut revomant quos comederunt, quia et apud Moysen legis exquiri sanguinem de omnibus bestiis? Non utique: sed idcirco nominantur bestiae et pisces in redhibitionem carnis et sanguinis quo magis exprimatur resurrectio etiam devoratorum corporum cum de ipsis devoratoribus exactio edicitur----[3] puto autem huius quoque divinae potestatis documentum idoneum Ionam, cum incorruptus utramque substantiam, carnem atque animam, de alvo bestiae piscis evolvitur, et utique triduum concoquendae carni viscera ceti suffecissent quam capulum quam sepulchrum quam senium requietae atque conditae alicuius sepulturae----[4] salvo eo quod et bestia feros in Christianum vel maxime nomen homines vel ipsos etiam iniquitatis angelos figuravit, de quibus sanguis exigetur per ultionem pensandam. [5] Quis ergo discendi magis adfinis quam praesumendi, et credendi diligentior quam contendendi, et divinae potius sapientiae religiosus quam suae libidinosus, audiens aliquid a deo destinatum et in carnes et cutes et nervos et ossa, aliud quid haec commentabitur, quasi non in hominem destinetur quod in istas substantias praedicatur? Aut enim nihil in hominem destinatur, non liberalitas regni, non severitas iudicii, non quodcunque est resurrectio, aut, si in hominem destinatur, necesse est in eas substantias destinetur ex quibus homo instructus est in quem destinatur. Illud etiam de argutissimis istis demutatoribus ossuum et carnium et nervorum et sepulchrorum requiro, cur si quando in animam quid pronuntiatur nihil aliud animam interpretantur nec transfingunt eam in alterius rei argumentum, cum vero in aliquam speciem corporalem quid edicitur omnia potius adseverant quam quod nominatur. [6] Si corporalia parabolae, ergo et animalia: si non et animalia, ergo nec corporalia. Tam enim corpus homo quam et anima, ut non possit altera species admittere aenigmata, altera excludere.

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De la résurrection de la chair

XXXII.

Toutefois, de peur que la résurrection ne le semble prédite que pour les corps déposés dans les sépulcres, il est écrit: « Je commanderai aux poissons de la mer, qui rendront les ossements qu'ils ont dévorés; alors je réunirai les membres aux membres, et les os aux os. »

---- Donc les poissons, les animaux sauvages et les oiseaux de proie ressusciteront aussi pour revomir ceux qu'ils auront engloutis, puisque je lis dans Moïse: « Le sang sera redemandé aux bêtes elles-mêmes. »

Il n'en est rien. S'il est fait mention des animaux et des poissons, quand il s'agit du rétablissement de la chair et du sang, c'est pour inculquer plus fortement la résurrection des corps qui auront été dévorés, puisque, d'après l'Ecriture, le sang sera recherché jusque sur les bêtes qui les auront dévorés. Jonas, si je ne me trompe, sortant tout entier des flancs de la baleine, et conservé dans son âme ainsi que dans sa chair, est une attestation indubitable de la puissance divine. Assurément, les entrailles du monstre |483 où il demeura enfermé pendant trois jours suffisaient à corrompre et a consumer sa chair aussi bien qu'un cercueil, qu'un sépulcre, ou la longue immobilité d'un tombeau. On ne peut nier cependant que ces animaux ne figurent ces hommes cruels qui poursuivent le nom chrétien, ou même ces anges d'iniquité, sur lesquels Dieu, fera la recherche du sang pour venger l'outrage par le supplice. Où est l'homme, plus porté à interroger autrui qu'à conjecturer par soi-même, plus résolu à croire qu'à disputer, plus respectueux envers la sagesse divine que passionné pour son propre sens, qui, après avoir entendu les dispositions de Dieu par rapport à la chair, à la peau, aux nerfs et aux os, puisse s'imaginer que ce qui est dit de ces substances ne s'applique pas à l'homme? Point de milieu! Ou rien n'est destiné à l'homme, ni les libéralités du royaume, ni les rigueurs du jugement, ni la résurrection, de quelque nature qu'elle soit; ou bien, si elles sont destinées à l'homme, il faut nécessairement qu'elles soient destinées à ces substances, dont se compose l'homme, pour qui elles sont destinées.

Un mot encore à ces esprits subtils, si adroits à transformer les os, la chair, les nerfs et les sépulcres. Pourquoi, lorsque l'Ecriture parle de l'âme, ne prétendent-ils point qu'il faille entendre ce mot dans un autre sens? Au contraire, s'agit-il du corps ou de quelque substance corporelle, ils s'opiniâtrent à y trouver tout autre chose que le mot pris dans son sens naturel. Les substances corporelles sont-elles des paraboles? Même loi pour les substances spirituelles. Les substances spirituelles ne sont-elles pas des figures? Même loi pour les substances corporelles. L'homme est composé d'un corps aussi bien que d'une âme: l'une de ces substances ne peut admettre l'allégorie, et l'autre la rejeter.

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