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Œuvres Tertullien (160-220) De resurrectione carnis

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On the Resurrection of the Flesh

Chapter XXXVI.--Christ's Refutation of the Sadducees, and Affirmation of Catholic Doctrine.

Let us now see whether (the Lord) has not imparted greater strength to our doctrine in breaking down the subtle cavil of the Sadducees. Their great object, I take it, was to do away altogether with the resurrection, for the Sadducees in fact did not admit any salvation either for the soul or the flesh; 1 and therefore, taking the strongest case they could for impairing the credibility of the resurrection, they adapted an argument from it in support of the question which they started. Their specious inquiry concerned the flesh, whether or not it would be subject to marriage after the resurrection; and they assumed the case of a woman who had married seven brothers, so that it was a doubtful point to which of them she should be restored. 2 Now, let the purport both of the question and the answer be kept steadily in view, and the discussion is settled at once. For since the Sadducees indeed denied the resurrection, whilst the Lord affirmed it; since, too, (in affirming it,) He reproached them as being both ignorant of the Scriptures--those, of course which had declared the resurrection--as well as incredulous of the power of God, though, of course, effectual to raise the dead, and lastly, since He immediately added the words, "Now, that the dead are raised," 3 (speaking) without misgiving, and affirming the very thing which was being denied, even the resurrection of the dead before Him who is "the God of the living,"--(it clearly follows) that He affirmed this verity in the precise sense in which they were denying it; that it was, in fact, the resurrection of the two natures of man. Nor does it follow, (as they would have it,) that because Christ denied that men would marry, He therefore proved that they would not rise again. On the contrary, He called them "the children of the resurrection," 4 in a certain sense having by the resurrection to undergo a birth; and after that they marry no more, but in their risen life are "equal unto the angels," 5 inasmuch as they are not to marry, because they are not to die, but are destined to pass into the angelic state by putting on the raiment of incorruption, although with a change in the substance which is restored to life. Besides, no question could be raised whether we are to marry or die again or not, without involving in doubt the restoration most especially of that substance which has a particular relation both to death and marriage--that is, the flesh. Thus, then, you have the Lord affirming against the Jewish heretics what is now encountering the denial of the Christian Sadducees--the resurrection of the entire man.


  1. Compare Tertullian's De Praescript. Haeret. c. xxxiii. ↩

  2. Matt. xxii. 23-32; Mark xii. 18-27; Luke xx. 27-38. ↩

  3. Luke xx. 37. ↩

  4. Ver. 36. ↩

  5. Ver. 36. ↩

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De la résurrection de la chair

XXXVI.

Examinons maintenant si le Seigneur, en confondant la ruse des Sadducéens, n'a pas confirmé de plus en plus notre doctrine. L'état de la question, si je ne me trompe, était l'anéantissement de la résurrection. Les Sadducéens, en effet, n'admettaient de salut ni pour l'ame, ni pour la chair. Prenant donc le biais qui ruinait le plus la foi à la résurrection, ils adoptèrent des arguments eu faveur de la difficulté qu'ils soulevaient. Ils mettaient en avant la chair. Devait-elle se marier, oui ou non, après la résurrection, dans la personne de cette femme qui, ayant épousé sept frères, ne laissait pas connaître à qui d'entre eux elle appartiendrait? Or, si nous gardons fidèlement le sens de la demande et de la réponse, nous aurons trouvé la solution de la difficulté. En effet, si les Sadducéens rejetaient la résurrection, si d'autre part le Seigneur la défendait en leur reprochant d'ignorer les Ecritures qui annonçaient la résurrection, et de ne pas croire que Dieu eût assez de puissance pour ressusciter les morts; enfin s'il ajoute: « Puisque les morts ressusciteront, » sans doute, en confirmant une vérité que l'on niait, c'est-à-dire la résurrection des morts opérée par le Dieu des vivants, il la confirmait telle qu'elle était niée, c'est-à-dire applicable à l'une et à l'autre substance de l'homme. Certes, pour avoir déclaré que dans cet état le mariage n'existerait plus, il n'a pas enseigné qu'il n'y aurait pas de résurrection. Loin de là, il appelle « enfants de la résurrection » ceux qui doivent naître en quelque façon par elle, « Ils ne se marieront plus; » mais c'est après la résurrection; « car ils seront semblables aux anges, » en ce qu'au lieu de |491 connaître encore le mariage et la mort, ils passeront à la nature angélique, en revêtant un manteau d'incorruptibilité, par la transformation de la chair, ressuscitée toutefois.

D'ailleurs, l'on ne demanderait pas si nous devons connaître encore le mariage et la mort, si l'on ne mettait principalement en doute la résurrection de cette portion de l'homme dont le propre est de se marier et de mourir, c'est-à-dire de la chair. Tu le vois donc, le Seigneur confirme contre les hérétiques du judaïsme la vérité de la résurrection que nient encore aujourd'hui les Sadducéens du christianisme.

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