CONTRE LE MENSONGE. A CONSENTIUS.
Traduction de M. l'abbé DEVOILLE.
In OEUVRES COMPLÈTES DE SAINT AUGUSTIN, traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Raulx, Tome XII, p. 218-240. BAR-LE-DUC,1866.
Est-il permis de mentir pour découvrir des Priscillianistes qui se cachent sous le nom de catholiques ? — On ne doit point rechercher des menteurs par le mensonge, ni des blasphémateurs par le blasphème. — Réfutation de Dictinius. — Les hommes religieux ne doivent pas mentir pour cacher leur foi. — Les textes et les exemples cités des saints Livres par Dictinius, ou ne sont pas des mensonges, ou ne sont point proposés à l'imitation, si ce sont des mensonges. — S. Augustin résout la difficulté relative aux péchés de compensation, et ne veut pas même que l'on mente, quand cela semblerait utile ou nécessaire pour sauver la vie temporelle ou éternelle du prochain. — Enfin on ne doit jamais mentir, surtout eu ce qui concerne l'enseignement religieux ; c'est un devoir de soutenir ce point coutre les hérétiques.