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A Plea for the Christians
Chapter X.--The Christians Worship the Father, Son, and Holy Ghost.
That we are not atheists, therefore, seeing that we acknowledge one God, uncreated, eternal, invisible, impassible, incomprehensible, illimitable, who is apprehended by the understanding only and the reason, who is encompassed by light, and beauty, and spirit, and power ineffable, by whom the universe has been created through His Logos, and set in order, and is kept in being--I have sufficiently demonstrated. [I say "His Logos"], for we acknowledge also a Son of God. Nor let any one think it ridiculous that God should have a Son. For though the poets, in their fictions, represent the gods as no better than men, our mode of thinking is not the same as theirs, concerning either God the Father or the Son. But the Son of God is the Logos of the Father, in idea and in operation; for after the pattern of Him and by Him 1 were all things made, the Father and the Son being one. And, the Son being in the Father and the Father in the Son, in oneness and power of spirit, the understanding and reason (nous kai logos) of the Father is the Son of God. But if, in your surpassing intelligence, 2 it occurs to you to inquire what is meant by the Son, I will state briefly that He is the first product of the Father, not as having been brought into existence (for from the beginning, God, who is the eternal mind [nous], had the Logos in Himself, being from eternity instinct with Logos [logikos]); but inasmuch as He came forth to be the idea and energizing power of all material things, which lay like a nature without attributes, and an inactive earth, the grosser particles being mixed up with the lighter. The prophetic Spirit also agrees with our statements. "The Lord," it says, "made me, the beginning of His ways to His works." 3 The Holy Spirit Himself also, which operates in the prophets, we assert to be an effluence of God, flowing from Him, and returning back again like a beam of the sun. Who, then, would not be astonished to hear men who speak of God the Father, and of God the Son, and of the Holy Spirit, 4 and who declare both their power in union and their distinction in order, called atheists? Nor is our teaching in what relates to the divine nature confined to these points; but we recognise also a multitude of angels and ministers, 5 whom God the Maker and Framer of the world distributed and appointed to their several posts by His Logos, to occupy themselves about the elements, and the heavens, and the world, and the things in it, and the goodly ordering of them all.
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"Or, by Him and through Him." [Kaye, pp. 155, 175.] ↩
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[Kaye, p. 166.] ↩
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Prov. viii. 22. ↩
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[Compare Theophilus, supra, p. 101, and Kaye's note, p. 156.] ↩
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[Heb. i. 14, the express doctrine of St. Paul. They are ministers to men, not objects of any sort of worship. "Let no man beguile you," etc. Col. ii. 4, 18.] ↩
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Apologie des Chrétiens
X.
J'ai suffisamment démontré que nous ne sommes point des athées, puisque nous reconnaissons un seul Dieu, incréé, éternel, invisible, impassible, immense, que rien ne peut contenir, et qui ne peut être saisi et compris que par l'esprit et la raison, environné de lumière et de beauté, esprit tout-puissant, inénarrable, qui a tout créé, tout ordonné, et qui conserve tout par son Verbe ; car nous reconnaissons aussi le Fils de Dieu. Et qu'on ne trouve point ridicule que nous donnions à Dieu un fils. Car ce que nous croyons de Dieu le père ou de son fils ne ressemble point aux inventions fabuleuses de ces poètes qui ne font pas leurs dieux meilleurs que les hommes. Mais le Fils de Dieu est le Verbe, la pensée et la vertu du Père ; car tout a été fait par lui et avec lui, puisque le Père et le Fils ne sont qu'un. Or, comme le Père est dans le Fils, et le Fils dans le Père, par l'unité et la vertu de l'esprit, il s'ensuit que le Fils de Dieu est la pensée et le Verbe du Père.
S'il vous plaît de rechercher, avec la haute intelligence qui vous distingue, ce que c'est que le Fils, je dirai en peu de mots qu'il est la première production du Père, non point qu'il ait été fait comme les créatures ; car, de toute éternité Dieu avait en lui-même son Verbe, puisque sa raison est de toute éternité, mais il est sorti du Père pour être la forme et le principe de toutes les choses matérielles, qui étaient confuses, mêlées, les plus subtiles avec les plus grossières, dans un affreux chaos. C'est l'Esprit saint qui nous l'apprend : « Le Seigneur, dit-il, m'a possédé au commencement de ses voies ; avant ses œuvres j'étais. » Et cet Esprit saint lui-même, agit dans les prophètes, nous disons qu'il émane de Dieu et qu'il retourne à Dieu, comme le rayon du soleil retourne au soleil. Qui ne s'étonnera qu'on traite d'athées les chrétiens qui disent qu'il y a un Dieu père, un Dieu fils, Saint-Esprit, unis en puissance et distingués en ordre? Ce n'est point là que se borne notre théologie ; car nous reconnaissons aussi une multitude d'anges et de ministres que le Dieu, auteur et créateur de toutes choses, a établis et distribué, pour être présent partout et prendre soin des éléments, des cieux et de l'univers.