• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Athenagoras von Athen (133-190) Supplicatio pro Christianis

Übersetzung ausblenden
Apologie des Chrétiens

XX.

Si leur absurde théologie se bornait à dire que les dieux ont été créés et sortent de l'eau, après avoir démontré que tout ce qui a reçu l'être est sujet à le perdre, j'arriverais aux accusations qui me restent encore à repousser. Mais voyez jusqu'où ils portent l'extravagance : tantôt ils donnent à leurs dieux des formes et des figures étranges, témoins le dieu Hercule, qu'ils représentent comme un dragon se repliant sur lui-même, et ces géants auxquels ils donnent cent bras; témoin encore la fille que Jupiter eut de Rhéa ou Cérès, et qui avait, outre les yeux naturels, deux autres yeux sur le front, une espèce de bec derrière le cou, et des cornes sur la tête, en sorte que Rhéa, sa mère, épouvantée de ce petit monstre, s'enfuit et ne lui présenta point sa mamelle; c'est pourquoi elle est appelée mystérieusement Athela, c'est-à-dire qui n'a point été allaitée, et communément Proserpine et Coré, distincte cependant de Minerve, appelée aussi Coré, à cause de la prunelle de ses yeux. Tantôt ils décrivent pompeusement ce qu'ils appellent leurs hauts faits : ceux de Saturne, par exemple, qui mutila son père, le renversa de son char, et se souilla de parricide, en dévorant ses enfants mâles ; ceux de Jupiter, qui précipita dans le Tartare son père chargé de fers, comme Uranus avait précipité ses enfants. Ils racontent de quelle manière il combattit pour l'empire contre les Titans, et poursuivit Rhéa, sa mère, qui avait horreur de s'unir à son fils; comment celle-ci, ayant pris la forme de la femelle du dragon, il se changea lui-même en dragon tout aussitôt, et s'unit avec elle an moyen d'un nœud appelé nœud d'Hercule, dont l'image se voit encore dans le caducée de Mercure ; comment ensuite, ayant aussi violé sa fille Proserpine, sous la même forme de dragon, il en eut un fils appelé Denys ou Bacchus. Quand vos poètes soutiennent de telles absurdités, ne suis-je pas en droit de leur adresser ces paroles ? Qu'a donc une pareille histoire d'utile, d'honorable, pour nous faire croire à la di- vinité de Saturne, de Jupiter, de Coré et de vos autres dieux? Seraient-ce les formes qu'elle donne à leurs corps ? Mais, je vous le demande, quel homme de bon sens, ou habitué à réfléchir, pourrait croire qu'un dieu ait engendré une vipère, comme le prétend Orphée?

« Phanes, dit-il, engendra de son flanc sacré un autre monstre, une vipère horrible à voir; sa tête était couverte de cheveux, sa figure d'une rare beauté, le reste du corps, depuis le haut du cou, représentait un dragon terrible. »

Qui se laissera persuader que ce même Phanes soit le premier-né des dieux ( car c'est lui qui le premier s'échappa de l'oeuf ) ; qu'il ait eu la forme et le corps d'un dragon, et que Jupiter, pour échapper à sa poursuite, l'ait dévoré? Si ces dieux ne diffèrent en rien des bêtes les plus viles, il est bien évident qu'ils ne sont point des dieux, il existe une grande différence entre les choses matérielles et la nature divine. Pourquoi donc aller offrir nos hommages à des dieux qui ne sont pas nés autrement que les bêtes, qui ont une figure, une forme monstrueuse !

Übersetzung ausblenden
Bittschrift für die Christen (BKV)

20.

Wenn sie nun in ihrer Götterlehre nur das eine Unglaubliche vorbrächten, daß die Götter geworden und aus Wasser entstanden sind, so könnte ich jetzt, nachdem ich gezeigt habe, daß alles Gewordene sich auflösen muß, zu den übrigen Beschuldigungen übergehen, die man gegen uns erhebt. So aber haben sie einerseits Beschreibungen von den Leibern ihrer Götter gegeben; den Herakles nennen sie einen gewundenen Schlangengott; andere bezeichnen sie als Hundertarmige; die Tochter des Zeus, die er mit seiner Mutter Rhea oder Demeter, wie sie auch genannt wird, erzeugte, soll außer den zwei naturgemäßen Augen noch zwei Augen auf der Stirne gehabt haben und an der Rückseite des Halses ein Tierantlitz und außerdem noch Hörner; deshalb sei Rhea aus Entsetzen über das schreckliche Aussehen ihrer Tochter davon gelaufen, ohne ihr die Brust zu reichen; daher werde diese ihre Tochter, die sonst Persephone und Kore heißt, in den Mysterien Athele (= die von der Mutterbrust zurückgehaltene) genannt; diese darf man ja nicht mit Athene = Kore verwechseln. Anderseits haben sie auch die Taten ihrer Götter, wie sie meinen, genau geschildert. So wissen sie zu berichten, daß Kronos seinem Vater die Genitalien ausschnitt und ihn vom Wagen herabwarf, daß er zum Kindsmörder wurde, indem er seine S. 298 männlichen Kinder verschlang, ferner daß Zeus seinen Vater fesselte und in den Tartarus warf, wie es Uranos mit seinen Söhnen gemacht hatte, daß er mit den Titanen um die Herrschaft stritt, daß er seine Mutter Rhea verfolgte, weil sie die Ehe mit ihm verschmähte, und als sie sich in eine Schlange verwandelte, ebenfalls Schlangengestalt annahm, sie mit dem sogenannten Herkulesknoten band und sich so mit ihr begattete (an diese Begattungsweise erinnert der Hermesstab), daß er dann seine Tochter Persephone ebenfalls in Schlangengestalt bezwang und mit ihr den Dionysos erzeugte. Da drängt sich einem doch wohl die Frage auf: Was enthalten denn solche Erzählungen Erhebendes und Brauchbares, damit wir Kronos, Zeus, Kore u.s.w. für Götter halten können? Etwa die Schilderungen ihrer Leiber? Aber wie könnte ein gescheiter und gebildeter Mann glauben, daß von einem Gott eine Natter erzeugt werde?

"Phanes erzeugte darauf ein anderes grausiges Wesen Aus dem geheiligten Schosse, die furchterregende Natter; Schön vom Kopfe floß ihr das Haar und schön war ihr Antlitz, Doch die übrigen Teile verrieten die schreckliche Schlange, Abwärts vom Nacken (Orpheus) –

oder es für wahrscheinlich halten, daß Phanes selbst, der erstentstandene Gott (denn er ist es, der dem Weltei entschlüpfte), den Leib oder die Gestalt einer Schlange gehabt habe oder von Zeus verschlungen worden sei, damit dieser uneingeschränkt bleibe? Wenn sie sich in nichts von den niedrigsten Tieren unterscheiden (denn offenbar muß sich das göttliche vom Irdischen und Stofflichen weit abheben), dann sind sie eben keine Götter. Und warum sollten wir uns an sie wenden, die wie Tiere erzeugt und gestaltet sind, häßliche Monstra?

  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Übersetzungen dieses Werks
A Plea for the Christians vergleichen
Apologie des Chrétiens
Bittschrift für die Christen (BKV)
Kommentare zu diesem Werk
Einleitung zu Athenagoras' Bittschrift für die Christen
Introductory Note to the Writings of Athenagoras

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung