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Œuvres Athénagoras d'Athènes (133-190) Supplicatio pro Christianis

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Apologie des Chrétiens

XXIX.

Que dirai-je? Chez les Grecs eux-mêmes, ne voit-on pas les poètes et les historiens les plus graves porter le même témoignage? C'est ainsi qu'Homère a parlé d'Hercule :

« Le malheureux ne respecta ni la colère des dieux, ni la table de son hôte ; il tua Iphitus lui-même. »

Faut-il s'étonner après cela de voir ce même Hercule furieux se brûler au milieu des flammes d'un bûcher. Hésiode parle en ces termes d'Esculape :

« Le père des dieux et des hommes, dit-il, étant entré en fureur, lança la foudre du haut du ciel et tua, dans sa colère, le fils de Latone, qu'il aimait tendrement.

Pindare ajoute sur le même sujet :

« La sagesse elle-même se laisse séduire par l'appât du gain. Ainsi le dieu Esculape, tenté par l'or qu'on lui offrait, voulut rappeler un mort du tombeau. Mais, frappés à l'instant l'un et l'autre par la foudre de Jupiter irrité, ils perdirent aussitôt la respiration et la vie. »

Certes, si ce sont là des dieux, comment la soif de l'or a-t-elle pu les dévorer?

« Or, a dit un poète, présent le plus agréable aux mortels! nul enfant ne fut plus chéri de sa mère, nulle mère ne fut plus aimée de son enfant que ce vil métal. »

Comment la Divinité, qui n'a besoin de rien, serait-elle dominée par la cupidité ? Elle ne peut non plus mourir. Je ne vois ici que des hommes devenus, par faiblesse, méchants et cupides. Qu'ajouterai-je encore? Pourquoi rappeler et Castor, et Pollux, et Amphiaraüs ; ces hommes d'hier, nos d'autres hommes, et maintenant placés au rang des dieux? Ino, elle-même, après sa fureur et les douleurs cruelles qui en furent la suite, n'est-elle pas honorée aujourd'hui comme une déesse?

« Les naufragés l'ont surnommée Leucothoé. » Et son fils est invoqué comme un dieu, sous le nom de Palémon, par les nautoniers.

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Bittschrift für die Christen (BKV)

29.

Aber auch unter den Griechen 1 gibt es Dichter und Geschichtskundige, welche dieselbe Ansicht aussprechen. Sie urteilen über Herakles:

„Nicht der Götter wachendes Auge scheute der Arge, Nicht den gastlichen Tisch; gleichwohl erwürgt’ er ihn selber“ 2,

den Iphitos nämlich. Bei einem solchen überraschte es auch nicht, daß er tobte und den Scheiterhaufen anzündete und sich verbrannte. In Bezug aus Asklepios sagt Hesiod:

„Der Vater der Götter und Menschen Grollte und schleuderte her vom Olympos den flammenden Blitzstrahl, Welcher den Letoiden erschlug zum Schmerze des Phoibos“.

Auf ihn beziehen sich auch Pindars Worte:

„Auch die Klugheit leider erliegt dem Gewinn. Stolzer Lohn, in Händen gewiesenes blankes Gold verlockte jenen auch … Siehe da traf sie Kronion; Beiden aus der Brust den Atem riß er sofort S. 317 Und der Blitzstrahl flammte zerschmetternde Glut und Tod herab“ 3.

Entweder also waren sie Götter und dann hielten sie sich weder an das Gold –

„O Gold, du schönste Gabe für den Sterblichen! Denn keine Mutter bietet solche Wonnen dar Noch Kinder“ 4 -

(denn die Gottheit ist bedürfnislos und über jede Begierde erhaben) noch starben sie, oder sie waren Menschen und zwar infolge ihrer Unwissenheit böse, der Geldgier erliegende. Wozu soll ich noch viele Worte machen durch den Hinweis auf Kastor und Polydeukes oder auf Amphiareos, welche sozusagen noch gestern und vorgestern als Menschen, von Menschen erzeugt, gelebt haben und heute für Götter gelten, wie auch Ino nach Ablauf ihres Wahnsinns und der daraus folgenden Leiden eine Göttin geworden sein soll? Von ihr heißt es:

„Die Meerbefahrer nannten sie Leukothea“,

und von ihrem Sohne:

„Erhabenen Palämon nennt der Schiffer ihn.“


  1. An das durch Herodot u.a. vermittelte Zeugnis der ägyptischen Priester reiht Athenagoras griechische Stimmen. ↩

  2. Hom Od. 21,28.29. ↩

  3. Pind. Pyth. 3,54 ff. (übersetzt von J.A. Hartung). ↩

  4. Euripidesfragment.) ↩

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