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Œuvres Athénagoras d'Athènes (133-190) De resurrectione mortuorum

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De la Résurrection des Morts

XIV.

La démonstration des vérités fondamentales ou d'un sujet quelconque livré à l'examen, pour être solide et sans réplique, ne doit se fonder sur rien d'étranger à la matière que l'on traite ni sur les vaines opinions des hommes, mais s'appuyer uniquement sur les notions les plus simples et les plus naturelles, ou du moins sur les conséquences immédiates des premiers principes.

S'agit-il des premiers principes, il suffit de les exposer et d'en rappeler le souvenir comme d'une simple notion ; s'agit-il des conséquences de ces principes, de la manière toute naturelle dont elles en découlent et s'y rattachent, il faut procéder avec ordre et justesse pour montrer les suites et la liaison que les vérités plus éloignées ont avec celles qui précèdent, de sorte que la vérité et sa démonstration ne soient pas compromises. Qu'on se garde bien de confondre ce qui doit être distingué, et de briser les nœuds délicats par lesquels se tiennent toutes les vérités ! C'est pourquoi je pense que ceux qui veulent apporter à une question de cette importance l'attention qu'elle mérite, et se décider avec connaissance de cause sur ce qu'il convient de penser de la résurrection des corps, doivent avant toutes choses peser la force des raisons qu'on veut faire valoir, les ranger à fa place qui leur convient, voir celles qu'il faut mettre au premier rang; quelles sont les preuves qu'on doit placer au deuxième ou au troisième, ou par lesquelles on doit finir. Nul doute qu'il ne faille commencer, comme nous l'avons fait, par exposer le motif, c'est-à-dire l'intention du créateur en faisant l'homme ; de là, passer immédiatement à la nature de l'homme, non qu'elle soit, pour le rang, postérieure au motif de sa création, mais il importait d'examiner l'un et l'autre séparément, bien que ces deux raisons n'en fassent qu'une et qu'elles soient d'un poids égal dans la question qui nous occupe ; la vérité de la résurrection tirée de ces preuves qui sont les principales, puisqu'elles découlent de l'œuvre même de Dieu, emprunte une nouvelle force des raisons puisées dans sa Providence, intéressée à punir les uns, à récompenser les autres, à faire voir que nous avions tous une fin dernière, et des moyens pour y parvenir. Plusieurs de ceux qui ont entrepris de prouver la résurrection se sont contentés de cette troisième preuve; ils ont pensé que le jugement nécessitait la résurrection, qu'il n'en existait pas d'autre raison ; mais ils se trompent, et ce qui le prouve c'est que tous les morts doivent un jour ressusciter, et que tous ceux qui ressuscitent ne seront pourtant pas jugés; car si la résurrection n'avait lieu qu'à raison du jugement, il faudrait dire que ceux qui n'ont fait ni bien ni mal, c'est-à-dire les enfants au berceau, ne doivent point ressusciter. Mais comme la résurrection aura lieu pour tous, c'est-à-dire pour ceux qui sont morts en bas-âge comme pour les autres, l'argument tiré de ces enfants est sans réplique ; il est évident que le jugement dernier n'est point la cause principale de la résurrection, mais qu'il faut chercher cette cause dans l'intention même du Créateur et dans la nature des êtres créés.

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Über die Auferstehung der Toten (BKV)

14.

Der Beweis für die Lehren der Wahrheit oder für die wie nur immer zur Untersuchung vorgelegten Sätze geht, wenn er das Besprochene wirklich unzweifelhaft gewiß machen will, nicht von Dingen aus, die außerhalb der Sache liegen, auch nicht von gegenwärtigen oder früheren Autoritäten, sondern vom allgemeinen und natürlichen Denken oder von der logischen Konsequenz aus gegebenen Prämissen, Denn entweder handelt es sich um die Fundamentalsätze, und dann bedarf es nur eines leisen Anstoßes, der das natürliche Denken weckt, oder um die notwendig daraus abgeleiteten Wahrheiten und um die natürliche Schlußfolge, und dann bedarf es einer richtigen Reihenfolge der Sätze und des Nachweises, was denn eigentlich in Wahrheit aus den Prinzipien und Prämissen folgt; jedoch darf man dabei die Wahrheit oder Folgerichtigkeit nicht übersehen und das von der Natur Geordnete oder Abgegrenzte nicht durcheinander werfen oder die natürliche Verkettung zerreißen. Hat man sich also mit dem vorliegenden Thema gehörig beschäftigt und will man darüber ein verständiges Urteil abgeben, ob es eine Auferstehung der menschlichen Leiber gibt oder nicht, so muß man meines Erachtens vor allem die Tragkraft der für den Beweis der Thesis dienlichen Prämissen und die Reihenfolge der einzelnen Beweispunkte hübsch ins Auge fassen, nämlich welches der erste ist und der zweite und dritte und schließlich der letzte. Hat man den Stoff in dieser Weise gegliedert, so muß man die Entstehungsursache des Menschen, d. h. die Absicht des Schöpfers bei der Erschaffung des Menschen, an die erste Stelle setzen; darauf muß man wegen des inneren Zusammenhanges die Natur der geschaffenen Menschen folgen lassen, nicht als ob diese wirklich die zweite Stelle einnähme, S. 358 sondern nur deswegen, weil man über beide Momente nicht in einem Atemzuge reden kann, wenn sie auch soviel als möglich miteinander zusammenfallen und für die vorliegende Frage von gleicher Wichtigkeit sind. Hat man nun durch diesen ersten, von der Erschaffung ausgehenden Beweis die Auferstehung klar gemacht, so muß man nichtsdestoweniger auch noch durch den Vorsehungsbeweis dieselbe erhärten, nämlich durch die einem jeden Menschen nach gerechtem Urteile geschuldete Belohnung oder Strafe und das Endziel des menschlichen Lebens. Denn viele, welche die Auferstehungslehre behandelten, haben den ganzen Beweis hiefür in diesem dritten Punkte gefunden, in der Meinung, die Auferstehung sei allein durch das Gericht veranlaßt. Dies aber ist ein Irrtum, der darin seine volle Widerlegung findet, daß alle verstorbenen Menschen auferstehen, aber nicht alle Auferstandenen gerichtet werden. Wäre die Gerechtigkeit im Gerichte der einzige Grund der Auferstehung, so dürften diejenigen nicht auferstehen, die weder Böses noch Gutes getan haben, nämlich die ganz kleinen Kinder. Da aber alle auferstehen dürfen, außer den andern auch die im Blütenalter Abgeschiedenen, so bestätigen jene selbst, daß die Auferstehung in erster Linie nicht wegen des Gerichtes stattfindet, sondern wegen der Absicht des Schöpfers und der Natur der geschaffenen Menschen.

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Traductions de cette œuvre
De la Résurrection des Morts
The Treatise of Athenagoras The Athenian, Philosopher and Christian, on the Resurrection of the Dead Comparer
Über die Auferstehung der Toten (BKV)
Commentaires sur cette œuvre
Einleitung zu Athenagoras' Auferstehung der Toten
Introductory Note to the Writings of Athenagoras

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