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Werke Athenagoras von Athen (133-190) De resurrectione mortuorum

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The Treatise of Athenagoras The Athenian, Philosopher and Christian, on the Resurrection of the Dead

Chapter XIX.--Man Would Be More Unfavourably Situated Than the Beasts If There Were No Resurrection.

In replying, then, to those who acknowledge a divine superintendence, and admit the same principles as we do, yet somehow depart from their own admissions, one may use such arguments as those which have been adduced, and many more than these, should he be disposed to amplify what has been said only concisely and in a cursory manner. But in dealing with those who differ from us concerning primary truths, it will perhaps be well to lay down another principle antecedent to these, joining with them in doubting of the things to which their opinions relate, and examining the matter along with them in this manner--whether the life of men, and their entire course of existence, is overlooked, and a sort of dense darkness is poured down upon the earth, hiding in ignorance and silence both the men themselves and their actions; or whether it is much safer to be of opinion that the Maker presides over the things which He Himself has made, inspecting all things whatsoever which exist, or come into existence, Judge of both deeds and purposes. For if no judgment whatever were to be passed on the actions of men, men would have no advantage over the irrational creatures, but rather would fare worse than these do, inasmuch as they keep in subjection their passions, and concern themselves about piety, and righteousness, and the other virtues; and a life after the manner of brutes would be the best, virtue would be absurd, the threat of judgment a matter for broad laughter, indulgence in every kind of pleasure the highest good, and the common resolve of all these and their one law would be that maxim, so dear to the intemperate and lewd, "Let us eat and drink, for to-morrow we die." For the termination of such a life is not even pleasure, as some suppose, but utter insensibility. But if the Maker of men takes any concern about His own works, and the distinction is anywhere to be found between those who have lived well and ill, it must be either in the present life, while men are still living who have conducted themselves virtuously or viciously, or after death, when men are in a state of separation and dissolution. But according to neither of these suppositions can we find a just judgment taking place; for neither do the good in the present life obtain the rewards of virtue, nor yet do the bad receive the wages of vice. I pass over the fact, that so long as the nature we at present possess is preserved, the moral nature is not able to bear a punishment commensurate with the more numerous or more serious faults. For the robber, or ruler, or tyrant, who has unjustly put to death myriads on myriads, could not by one death make restitution for these deeds; and the man who holds no true opinion concerning God, but lives in all outrage and blasphemy, despises divine things, breaks the laws, commits outrage against boys and women alike, razes cities unjustly, burns houses with their inhabitants, and devastates a country, and at the same time destroys inhabitants of cities and peoples, and even an entire nation--how in a mortal body could he endure a penalty adequate to these crimes, since death prevents the deserved punishment, and the mortal nature does not suffice for any single one of his deeds? It is proved, therefore, that neither in the present life is there a judgment according to men's deserts, nor after death.

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De la Résurrection des Morts

XIX.

C'est par ce raisonnement, et d'autres semblables, qu'on peut confondre ceux qui reconnaissent Une Providence, et admettent nos principes, mais les oublient, je ne sais comment , dans la discussion. Ce que je viens de dire en peu de mots et comme en passant, on peut le développer plus au long. Pour ceux qui révoquent en doute jusqu'aux premiers principes, tout ce qu'on peut faire de mieux c'est d'adopter à leur égard la méthode suivante; douter avec eux et leur demander : Faut-il croire que toute la vie de l'homme est tellement vouée au mépris, que personne ne s'en occupe; qu'une noire vapeur, couvrant la surface de la terre, plonge dans l'oubli et le silence, et les hommes et leurs actions; ou bien ne serait-il pas plus sûr de penser que le Créateur préside à son œuvre, qu'il voit tout, qu'il juge les pensées et les actions, même les plus secrètes. Car, si les actions de l'homme ne sont soumises à aucun jugement, l'homme n'a rien qui le distingue de la brute : que dis-je ? Il est plus malheureux que l'animal sans raison ; il dompte, il réprime les mouvements de son cœur; il pratique la piété, la justice et toutes les autres vertus : alors la vie des animaux et des bêtes féroces serait bien préférable, la vertu deviendrait la plus grande des folies, les menaces d'un jugement, la chose la plus ridicule ; se livrer tout entier à la volupté serait le souverain bien, l'unique loi, le but commun ; il n'y aurait plus de maxime raisonnable que celle des débauchés et des voluptueux : « Mangeons et buvons, car nous mourrons demain. » Que risquerons-nous? La fin d'une telle vie n'est pas seulement la volupté, comme se l'imaginent quelques-uns, mais la mort, suivie de l'extinction de tout sentiment. Au contraire, si le Créateur prend quelque intérêt à son œuvre, et s'il met une différence entre l'innocent et le coupable, quand s'établit la différence qui doit fixer le sort de l'un et de l'antre, est-ce dans cette vie, ou immédiatement après, lorsque l'âme quitte le corps et le laisse en proie à la corruption ? Or, ni l'une ni l'autre hypothèse ne me donne l'idée d'un jugement équitable. Car, dans cette vie, les bons ne sont point récompensés de leurs vertus, ni les méchants punis de leurs crimes. Je pourrais même ajouter qu'ici-bas la nature mortelle est incapable d'expier la peine de plusieurs péchés, ou de certains crimes énormes. En effet, celui dont la scélératesse aura entassé victimes sur victimes, qu'il soit brigand, prince ou tyran, celui-là pourra-t-il expier tous ses forfaits par une seule mort ? Allons plus loin : l'impie qui s'est fait de la Divinité une idée monstrueuse, qui passa sa vie à l'insulter par ses blasphèmes et par ses sarcasmes, qui n'eut rien de sacré, qui foula aux pieds les plus saintes lois, qui ne respecta pas plus la pudeur des enfants que celle des femmes ; qui mit sa gloire à faire des malheureux, livrant aux flammes les maisons et les habitants, portant le ravage d'une contrée dans une autre contrée; ensevelissant dans le même tombeau des générations, des peuples, des nations entières, un tel monstre peut-il, dans un corps mortel, suffire à des peines proportionnées à tant de crimes, puisque la mort l'enlève à la rigueur des supplices qu'il mérite, et que sa nature mortelle se trouve trop faible pour expier le moindre de ses forfaits ? Ce n'est donc point dans la vie présente que la justice de Dieu s'exerce dans toute son étendue. Nous allons voir que ce n'est point non plus immédiatement après la mort.

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De la Résurrection des Morts
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Introductory Note to the Writings of Athenagoras

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