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Dialog mit dem Juden Trypho (BKV)
136.
1. Achtet nämlich darauf, wie er jetzt zum Volke spricht, und wie er zuvor zu demselben gesprochen hat, da er erklärte1 : ‚Gleichwie man, wenn (auch nur) eine (gesunde) Beere an einer Traube gefunden wird, sagt: Verdirb die Traube nicht, denn Segen ist an ihr; so will ich handeln um dessentwillen, der mir dient; um seinetwillen werde ich nicht alle vernichten!’ Nach diesen Worten fährt er fort: ‚Ich werde kommen lassen den Nachkommen aus Jakob und aus Juda’2. Es ist nun klar: wenn er jenen in solcher Weise zürnt und droht, nur wenige von ihnen übrig zu lassen, dann sind die, welche er kommen lassen will, und welche auf seinem Berge wohnen, wieder andere.
2. Von jenen hat er gesagt, er werde sie aussäen3 und erzeugen4. Ihr nämlich wollt nicht, daß er euch rufe, ihr hört nicht auf sein Wort, sondern habt gesündigt vor den Augen des Herrn5. Eure Sündhaftigkeit steigt aber ins Maßlose, da ihr den Gerechten, den ihr getötet habt, und diejenigen hasset, welche von ihm S. 223 die Gnade erhalten haben, das zu sein, was sie sind, fromm, gerecht und menschenfreundlich. Daher spricht der Herr6 : ‚Wehe ihrer Seele! denn einen schlimmen Plan haben sie wider sich gefaßt, da sie sagten: Laßt uns beseitigen den Gerechten, denn er ist uns lästig!’ 3. Ihr habt nicht gleich euren Vätern der (Göttin) Baal geopfert, habt nicht in Hainen und auf Höhen dem Heere des Himmels Opferkuchen bereitet, aber den Christus Gottes habt ihr verstoßen. Wer nämlich Christus nicht kennt, der kennt auch den Willen Gottes nicht, und wer Christus verachtet und haßt, der haßt und verachtet offenbar auch den, der ihn gesandt hat. Und wenn einer nicht an Christus glaubt, glaubt er nicht der Predigt der Propheten, in der sein Evangelium allen verkündet wurde7.
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Dialogue de Saint Justin avec le juif Tryphon
CXXXVI.
1 Voyez comment Dieu parle à son peuple. Apre avoir dit d'abord :
« Quand on trouve un grain de raisin dans une grappe, on dit : Ne le perdons pas, il est béni. C'est ainsi que j'agirai à cause de celui qui me sert; en faveur de lui, je ne les perdrai pas tous. »
Il ajoute :
« Et je ferai sorti de Jacob et de Juda cette race nouvelle. »
Nulle obscurité dans ces paroles. Si Dieu s'irrite contre les uns, s'il les menace de n'en laisser subsister qu'un très-petit nombre, il annonce qu'il en fera venir d'autres pour habiter la montagne sainte. 2 Et ces autres-là, quels sont-ils ? sinon les enfants qu'il a promis d'engendrer dans la suite, et qui doivent naître de lui. Car vous, vous ne souffrez pas qu'il vous appelle, vous ne l'entendez pas quand il vous parle, et vous faites le mal en sa présence ; mais le comble de la perversité chez vous c'est que vous haïssez encore le juste après l'avoir mis mort, et, avec le juste, tous ceux qui ont reçu de lui la grâce d'être ce qu'ils sont en effet, c'est-à-dire justes, pieux, humains. C'est pourquoi le Seigneur vous crie :
« Malheur l'âme de ceux qui ont pris de mauvais conseils contre eux-mêmes, et qui ont dit : Meure le juste, car il nous est inutile. 3 Vous n'avez point, il est vrai, sacrifié à Baal comme vos pères ; vous n'avez point offert, dans des bois sacrés, sur des lieux élevés, des mets délicats à la milice céleste, mais vous n'avez pas voulu recevoir le Christ de Dieu. Qui ne le connaît pas, ignore la pensée de Dieu; qui l'outrage, qui le hait, hait et outrage celui qui l'a envoyé; et si on ne croit pas en lui, il faut aussi refuser de croire aux oracles des prophètes qui l'annoncent et qui le prêchent partout. »