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Dialog mit dem Juden Trypho (BKV)
17.
1. Die übrigen Völker lassen sich nämlich nicht zu diesem Unrecht gegen uns und Christus in gleicher Weise hinreißen wie ihr, die ihr die Schuld daran traget, daß auch sie gegen den Gerechten und gegen uns, seine Nachkommen, eine vorgefaßte schlechte Meinung haben. Denn nachdem ihr ihn, den allein unbescholtenen und gerechten Mann, gekreuzigt hattet, durch dessen Striemen diejenigen geheilt werden, die durch ihn zum Vater kommen, nachdem ihr ferner erkannt hattet, daß er gemäß den prophetischen Offenbarungen S. 26 von den Toten auferstanden und in den Himmel aufgefahren ist, da habt ihr nicht nur eure Freveltaten nicht bereut, sondern habt jetzt auserlesene Männer aus Jerusalem ausgesucht und sie in alle Welt ausgeschickt, um zu verkünden, im Christentum sei eine gottlose Sekte entstanden, und um die Anklagen gegen uns zu erheben, welche gegen uns alle diejenigen vorbringen, die uns nicht kennen. Darum seid ihr nicht nur schuld an dem Unrecht, das ihr selber tut, sondern auch an dem, das alle anderen Menschen überhaupt begehen. 2. Mit Recht ruft Isaias aus: ‚Eueretwegen wird mein Name gelästert unter den Heiden’1, und: ‚Wehe ihrer Seele, weil sie einen schlimmen Plan gegen sich selbst gefaßt haben, indem sie sagten: Lasset uns den Gerechten fesseln, denn er ist uns lästig! Daher sollen sie die Früchte ihrer Werke essen. Wehe dem Sünder! Schlimmes wird ihm widerfahren wegen der Werke seiner Hände‘2. Wiederum sagt er an anderer Stelle3 : ‚Wehe denen, die ihre Sünden wie an einem langen Stricke und ihre Laster wie am Jochseile eines jungen Rindes nach sich ziehen und sagen: schnell nahe er sich und der Ratschluß des heiligen Israel komme, damit wir ihn kennen! Wehe denen, welche das Schlechte gut und das Gute schlecht nennen, die das Licht für Finsternis und die Finsternis für Licht ausgeben, das Bittere süß und das Süße bitter machen!‘ 3. Ihr habt euch also bemüht, daß gegen das allein tadellose und gerechte Licht, das den Menschen von Gott geschickt war, die bitteren Vorwürfe der Finsternis und des Unrechtes in der ganzen Welt erhoben wurden. Lästig schien er eben euch zu sein, da er bei euch es mit lauter Stimme predigte: ‚Es steht geschrieben: Mein Haus ist ein Bethaus; ihr aber habt es zu einer Räuberhöhle gemacht’4 ; und die Tische der Geldwechsler im Tempel stieß er um. 4. Und er rief: ‚Wehe euch, ihr Schriftgelehrten und Pharisäer, ihr Heuchler! Denn ihr verzehntet die S. 27 Minze und die Raute, auf Liebe zu Gott aber und au£ Recht achtet ihr nicht. Ihr übertünchten Gräber, die ihr außen Schön erscheint, innen aber voll Totengebein seid!‘5 Den Schriftgelehrten ruft er zu: ‚Wehe euch, ihr Schriftgelehrten! Denn ihr habt die Schlüssel, kommt aber selbst nicht hinein und seid ein Hindernis am Eingang!‘6,Ihr blinden Führer!’7
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Dialogue de Saint Justin avec le juif Tryphon
XVII
1 En fait d'outrages contre le Christ et contre nous qui sommes sortis de lui, aucune nation ne s'est rendue ami coupable que la vôtre ; vous êtes les auteurs des préventions et des calomnies qui nous poursuivent partout. Vous avez mis en croix le seul juste, le seul innocent, celui dont les blessures guérissent l'homme qui veut, par lui, aller à Dieu son père. Et, bien que vous sachiez à n'en pas douter qu'il est ressuscité d'entre les morts et remonté aux cieux, comme les prophètes l'avaient annoncé, non seulement vous n'avez pas fait pénitence, mais vous avez envoyé de Jérusalem, par toute la terre, des gens chargés de présenter les Chrétiens comme une secte impie qui venait de s'élever et de répandre toutes ces calomnies que répètent encore aujourd'hui ceux mêmes qui ne vous connaissent pas. Vous êtes donc coupables de vos propres crimes et de ceux de tous les hommes que vous avez égarés. 2 Et c'est avec raison que Dieu vous crie par le prophète Isaïe :
« A cause de vous, mon nom est blasphémé parmi les nations. »
Et plus loin :
« Malheur à eux I ils ont pris parti contre eux-mêmes, lorsqu'ils disaient : Enchaînons le juste, il nous est inutile. Ils rangent aujourd'hui le fruit de leurs œuvres. Malheur donc à l'impie! il lui arrivera selon ce qu'il aura fait. »
Et encore ailleurs :
« Malheur à ceux qui traînent l'iniquité comme de longues chaînes, et le péché comme les traits d'un char, et qui osent dire au Seigneur : Qu'il se hâte dans son œuvre, que les conseils du saint d'Israël nous soient manifestés, et nous saurons s'ils sont véritables. Malheur à vous, qui appelez mal le bien, et bien le mal ; qui changez les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, l'amertume en douceur, et la douceur en amertume ! »
3 Il n'est que trop vrai que vous avez cherché à répandre les plus odieuses préventions, les plus sombres nuages sur la seule lumière, pure, incorruptible, que Dieu ait fait luire aux yeux des hommes. Elle vous a paru trop importune, la voix de celui qui vous criait :
« Il est écrit : Ma maison est une maison de prières, et vous en avez fait une maison de voleurs. »
Il fit plus, il a renversé lui-même les tables des changeurs qui s'étaient établis dans le temple.
4 « Malheur à vous! s'ecriait-il, scribes et pharisiens hypocrites, qui payez la dîme de la menthe et du cumin, et qui omettez la justice et les préceptes de l'amour de Dieu. Sépulcres blanchis, qui au-dehors paraissent beaux, mais qui au-dedans sont pleins d'ossements de morts et de corruption. »
Et ailleurs, s'adressant aux scribes :
« Malheur à vous, scribes, qui après vous être emparés de la clé de la science, n'y êtes point entrés et en avez fermé l'entrée aux autres, chefs aveugles que vous êtes. »