Übersetzung
ausblenden
Dialog mit dem Juden Trypho (BKV)
29.
1. Ihr Heiden, lasset uns zusammenkommen und Gott verherrlichen, denn auf uns hat er geschaut! Lasset uns ihn verherrlichen durch den König der Herrlichkeit, durch den Herrn der Mächte! Denn an den Heiden hat er sein Wohlgefallen gezeigt, und lieber nimmt er von uns als von euch die Opfer an1. Welche Rücksicht soll ich also noch auf Beschneidung nehmen, da ich Gottes Zeugnis habe? Welchen Nutzen habe ich von eurer Waschung, da ich durch den Heiligen Geist gewaschen bin?
2. Mit dieser Darlegung glaube ich auch die Schwachbegabten zu überzeugen. Denn die Worte sind S. 43 nicht von mir zurechtgelegt, noch gab menschliche Kunst ihnen Schönheit, sondern bald sind es Psalmenworte Davids, bald frohe Botschaften von Isaias, bald Predigtworte von Zacharias2, bald Worte aus Moses’ Schriften. Du erkennst sie an, Tryphon? In euren Schriften stehen sie, oder vielmehr nicht in den eurigen, sondern in den unsrigen; denn wir gehorchen ihnen, während ihr sie wohl leset, ihren Sinn aber nicht verstehet.
3. Seid also nicht unwillig, tadelt uns nicht wegen der Vorhaut des Fleisches, die Gott selbst gemacht hat, noch haltet es für schrecklich, wenn wir an den Sabbaten warme Getränke zu uns nehmen! Gott sorgt ja auch am Sabbat ebenso wie an allen übrigen Tagen in gleicher Weise für die Welt; ferner waren die Hohenpriester verpflichtet worden, am Sabbate ebenso wie an den übrigen Tagen ihre Opfer zu bringen; schließlich hat Gott selbst für so viele Gerechte Zeugnis gegeben, ohne daß sie diese Bestimmungen beobachtet haben.
Übersetzung
ausblenden
Dialogue de Saint Justin avec le juif Tryphon
XXIX.
1 Que toutes les nations réunies bénissent ensemble le Seigneur qui nous a visité; glorifions-le par son fils, le roi de gloire, le Dieu des vertus. Il a témoigné son amour aux nations : nos sacrifices lui ont été plus agréables que ceux d'Israël. Qu'ai-je donc besoin de votre circoncision, si j'ai le témoignage de Dieu même? A quoi bon votre baptême, si j'ai reçu celui de l'Esprit saint? 2 Il me semble que ce langage est de nature à persuader ceux qui ont le moins d'intelligence; et ce langage ne vient pas de moi. Ce n'est point ici la parole de l'homme; l'art ne l'a point arrangée. Voilà ce que chantait David, ce qu'annonçait Isaïe, ce que publiait Zacharie, ce qui fut écrit par Moïse. Le reconnaissez-vous avec moi, Tryphon? Ces paroles ne sont-elles pas consignées dans vos livres, ou plutôt dans les nôtres? Car nous nous attachons à l'esprit de ces livres; et vous, vous les lisez sans les comprendre. Si nous sommes incirconcis, c'est qu'ainsi Dieu nous a faits; 3 pourquoi nous le reprocher, pourquoi regarder cet état comme un opprobre? et pour avoir fait tiédir de l'eau un jour de sabbat, a-t-on commis un crime affreux? Est-ce que Dieu ne gouverne pas le monde ce jour-là comme les autres jours? Est-ce que les pontifes ne sont pas obligés le jour du sabbat, ainsi que les autres jours de la semaine, de s'occuper du soin des sacrifices ? Encore une fois, cette multitude de justes qui n'avaient observé aucune des pratiques prescrites par la loi n'ont-ils pas été loués par le Seigneur et honorés de son témoignage?