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Dialogue de Saint Justin avec le juif Tryphon
CXXXVIl.
1 Oh ! mes frères, n'injuriez pas celui qui a été crucifié, ne vous moquez pas de ses plaies, qui peuvent vous guérir tous tant que vous êtes, comme elles nous ont guéris nous-mêmes ! Qu'il serait beau de vous rendre à l'évidence des Ecritures et de recevoir désormais la circoncision du cœur, et non plus celle que vous retenez par un reste d'habitude et de préjugé ! Elle vous fut donnée comme signe et non comme moyen de salut; vous êtes forcés de le reconnaître d'après les Ecritures. 2 Rendez-vous donc à leur évidence, et n'insultez pas au fils de Dieu; ne poussez pas la complaisance pour les pharisiens, qui sont vos docteurs, jusqu'à vous permettre contre le roi d'Israël les indécentes railleries dont ils vous donnent la leçon et l'exemple dans vos synagogues, après les prières d'usage. Car, si toucher a celui qui offense Dieu, c'est toucher en quelque sorte à la prunelle même de Dieu, que sera-ce donc de toucher à son bien-aimé? Que Jésus soit le bien-aimé, nous l'avons assez prouvé.
3 Comme tous gardaient le silence, je repris la parole : Mes amis, leur dis-je, je rétablis un certain passage de l'Écriture, dans le sens que lui donnent les Septante. Quand je l'ai cité suivant le vôtre, j'ai voulu vous mettre à l'épreuve. En rappelant le passage où il est dit :
« Malheur à eux, car ils prennent des conseils contre eux-mêmes, »
j'ai ajouté, d'après la version des Septante :
« Meure le juste, il nous est inutile ! »
Au commencement de cet entretien, j'avais donné votre sens :
« Meure le juste, sa vue nous importune ! »
4 Votre esprit était sans doute occupé d'autre chose, et voilà pourquoi vous n'avez pas fait attention à mes dernières paroles. Mais comme le jour baisse, car le soleil est déjà sur son déclin, je n'ajouterai plus qu'un mot à ce que j'ai dit, et je mettrai fin a cet entretien ; je l'ai déjà dit, ce mot, mais je crois bon d'y revenir.
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Dialogue of Justin, Philosopher and Martyr, with Trypho, a Jew
Chapter CXXXVII.--He exhorts the Jews to be converted.
"Say no evil thing, my brothers, against Him that was crucified, and treat not scornfully the stripes wherewith all may be healed, even as we are healed. For it will be well if, persuaded by the Scriptures, you are circumcised from hard-heartedness: not that circumcision which you have from the tenets that are put into you; for that was given for a sign, and not for a work of righteousness, as the Scriptures compel you [to admit]. Assent, therefore, and pour no ridicule on the Son of God; obey not the Pharisaic teachers, and scoff not at the King of Israel, as the rulers of your synagogues teach you to do after your prayers: for if he that touches those who are not pleasing 1 to God, is as one that touches the apple of God's eye, how much more so is he that touches His beloved! And that this is He, has been sufficiently demonstrated."
And as they kept silence, I continued: "My friends, I now refer to the Scriptures as the Seventy have interpreted them; for when I quoted them formerly as you possess them, I made proof of you [to ascertain] how you were disposed. 2 For, mentioning the Scripture which says, Woe unto them! for they have devised evil counsel against themselves, saying' 3 (as the Seventy have translated, I continued): Let us take away the righteous, for he is distasteful to us;' whereas at the commencement of the discussion I added what your version has: Let us bind the righteous, for he is distasteful to us.' But you had been busy about some other matter, and seem to have listened to the words without attending to them. But now, since the day is drawing to a close, for the sun is about to set, I shall add one remark to what I have said, and conclude. I have indeed made the very same remark already, but I think it would be right to bestow some consideration on it again.