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Address of Tatian to the Greeks
Chapter XIII.--Theory of the Soul's Immortality.
The soul is not in itself immortal, O Greeks, but mortal. 1 Yet it is possible for it not to die. If, indeed, it knows not the truth, it dies, and is dissolved with the body, but rises again at last at the end of the world with the body, receiving death by punishment in immortality. But, again, if it acquires the knowledge of God, it dies not, although for a time it be dissolved. In itself it is darkness, and there is nothing luminous in it. And this is the meaning of the saying, "The darkness comprehendeth not the light." 2 For the soul does not preserve the spirit, but is preserved by it, and the light comprehends the darkness. The Logos, in truth, is the light of God, but the ignorant soul is darkness. On this account, if it continues solitary, it tends downward towards matter, and dies with the flesh; but, if it enters into union with the Divine Spirit, it is no longer helpless, but ascends to the regions whither the Spirit guides it: for the dwelling-place of the spirit is above, but the origin of the soul is from beneath. Now, in the beginning the spirit was a constant companion of the soul, but the spirit forsook it because it was not willing to follow. Yet, retaining as it were a spark of its power, though unable by reason of the separation to discern the perfect, while seeking for God it fashioned to itself in its wandering many gods, following the sophistries of the demons. But the Spirit of God is not with all, but, taking up its abode with those who live justly, and intimately combining with the soul, by prophecies it announced hidden things to other souls. And the souls that are obedient to wisdom have attracted to themselves the cognate spirit; 3 but the disobedient, rejecting the minister of the suffering God, 4 have shown themselves to be fighters against God, rather than His worshippers.
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[Here Bishop Kaye has a very full note, quoting a beautiful passage textually from Beausobre, with whom, however, he does not entirely coincide. Justin, p. 184.] ↩
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John. i. 5. ↩
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[See cap. v., note, supra, p. 67.] ↩
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[tou peponthotos Theou. A very noteworthy testimony to the mystery of the Cross, and an early specimen of the Communicatio idiomatum: the antidosis or antimetastasis of the Greek theologians. Pearson, On the Creed, p. 314. London, 1824.] ↩
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Le Discours aux Grecs de Tatien
XIII.
L’âme humaine, en soi, n’est pas immortelle, ô Grecs: elle est mortelle; mais cette même âme est capable aussi de ne pas mourir. Elle meurt et se dissout avec le corps si elle ne connaît pas la vérité, mais elle doit ressusciter plus tard, à la fin du monde, pour recevoir avec son corps, en châtiment, la mort dans l’immortalité; et d’autre part, elle ne meurt pas, fût-elle dissoute pour un temps, quand elle a acquis la connaissance de Dieu. Par elle-même elle n’est que ténèbres, et rien de lumineux n’est en elle, et c’est là ce qui a été dit:1
« Les ténèbres ne reçoivent pas la lumière. »
Ce n’est donc pas l’âme qui a sauvé l’esprit; elle a été sauvée par lui; et la lumière a reçu les ténèbres, en tant que la lumière de Dieu est logos, et que l’âme ignorante est ténèbres. C’est pourquoi l’âme livrée à elle-même s’abîme dans la matière et meurt avec la chair; mais si elle possède le concours de l’esprit divin, elle ne manque plus d’aide; elle monte vers les régions où la guide l’esprit, car c’est en haut qu’il a sa demeure, et c’est en bas qu’elle a son origine. Or dès l’origine l’esprit fut associé à l’âme; mais il l’abandonna quand elle ne voulut pas le suivre. Elle gardait une étincelle de sa puissance; séparée de lui, elle ne pouvait voir le parfait; elle cherchait Dieu et dans son erreur elle se forma des dieux multiples, suivant les contrefaçons du Démon. L’esprit de Dieu n’est point en tous; mais en quelques-uns qui vivent justement il est descendu, s’est uni à leur âme, et par ses prédictions a annoncé aux autres âmes les choses cachées; et celles qui ont obéi à la sagesse ont attiré en elles l’esprit auquel elles sont apparentées, tandis que celles qui ne l’ont pas écoutée et qui ont répudié le ministre du Dieu qui a souffert se sont montrées les ennemies de Dieu plutôt que ses adoratrices.
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Évangile de saint Jean, I, 5. ↩