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Rede an die Bekenner des Griechentums (BKV)
36.
(1) Gehen wir denn so weit, daß wir Homer nicht nach1 dem trojanischen Kriege ansetzen, sondern annehmen, er habe zur Zeit jenes Krieges gelebt, ja er habe im Heere Agamemnons mitgefochten und, wenn man will, seine Lebenszeit falle sogar vor die Erfindung der Buchstaben! (Alles umsonst:) denn es wird sich zeigen, daß der oben erwähnte Moses noch sehr viele Jahre vor der Einnahme Ilions, ja daß er gar lange vor Ilions Gründung, vor Tros und Dardanos gelebt habe. (2) Zum Beweise werde ich mich auf die Chaldäer, Phönizier und Ägypter als Zeugen berufen2. (3) Darüber hinauszugehen, hätte keinen Zweck; denn wer etwas einleuchtend zu machen verspricht, der muß sich gegenüber Zuhörern in der Darstellung der Dinge kürzer fassen, als Berosos aus Babylon, ein Priester des dortigen Beos und Zeitgenosse Alexanders, der3 für den dritten König nach Alexander, Antiochos, die Geschichte der Chaldäer in drei Büchern geschrieben hat und den Abschnitt über die Taten der Könige mit einem gewissen Nabuchodonosor beginnt, der gegen die Phönizier und Juden ins Feld zog. S. 252 (4) Diesen Zug kennen wir; denn er ist von unseren Propheten vorhergesagt worden und erfolgte lang nach Mosis Zeiten, siebzig Jahre vor der Herrschaft der Perser. Daß Berosos ein sehr glaubwürdiger Mann sei, bezeugt Jobas4, der in seinem Werk über die Assyrier erklärt, er habe Geschichte von Berosos gelernt (Jobas’ Werk umfaßt zwei Bücher) .
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Le Discours aux Grecs de Tatien
XXXVI.
Cependant, admettons qu’Homère ne soit pas1 postérieur à la guerre de Troie, mais qu’il ait vécu à l’époque même de cette guerre, que dis-je? qu’il ait fait l’expédition avec les compagnons d’Agamemnon, et, si on le veut, avant l’invention de l’écriture. On verra en effet que Moïse, dont j’ai parlé déjà, sera toujours plus ancien de beaucoup d’années que la prise de Troie, sensiblement plus ancien encore que la fondation de Troie et que Dardanus. Pour le démontrer j’invoquerai le témoignage des Chaldéens, des Phéniciens, des Egyptiens. A quoi bon en dire plus? Il faut que celui qui promet de persuader les autres soit plus bref dans ses explications sur les choses que (celui qui ne songe qu’à faire de beaux discours2). Bérose, Babylonien, prêtre de Bélus, leur Dieu, qui vécut au temps d’Alexandre, composa en 3 livres pour Antiochos, le 3e successeur d’Alexandre, l’histoire des Chaldéens, et raconta les actions de leurs rois. Il commença par l’un d’eux, du nom de Nabuchodonosor, qui fit la guerre aux Phéniciens et aux Juifs; nous savons que ces choses, prédites par nos prophètes, sont arrivées bien après l’âge de Moïse, 70 ans avant l’empire des Perses. Bérose est un historien de très grande autorité, en voici la preuve: c’est de Bérose que Juba dans son écrit sur les Assyriens dit avoir appris l’histoire; cet écrit sur les Assyriens comprend deux livres.
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Kukula a bien défendu le texto des manuscrits auquel rien n’est à changer. Depuis ce chapitre, toute la fin du discours a été citée par Eusèbe. Prép. Evang., X. II. 6-35, et plusieurs morceaux, par Clément d’Alexandrie (1er livre des Stromates). ↩
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Après ἢ il y a dans le texto une lacune; c’est le 2e membre de la comparaison qui manque; je supplée à peu près comme Schwartz. ↩