XL.
De ce qui vient d’être dit, il résulte que Moïse est plus ancien que les héros, que les cités, que les divinités.1 Il faut donc avoir foi à celui qui l’emporte par l’âge plutôt qu’aux Grecs qui ont puisé à cette source ses doctrines sans les comprendre. Leurs sophistes en effet, avec beaucoup d’activité inutile, se sont appliqués à démarquer tout ce qu’ils ont emprunté à Moïse et aux disciples de sa philosophie, d’abord pour paraître dire quelque chose de personnel, en second lieu pour que, voilant de je ne sais quelle fausse rhétorique ce qu’ils n’avaient pas entendu, ils fissent de la vérité un tissu de fables. Quant à ce qu’ont dit de notre discipline et de l’histoire de nos lois les savants Grecs, quant au nombre et aux noms de ces savants, je le montrerai dans mon traité sur Ceux qui ont rapporté ce qui concerne Dieu.
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Texte très incertain. ↩