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À Autolyque
XIV.
Ne soyez donc point incrédule, mais plutôt ayez la foi. Moi-même, autrefois, je niais la résurrection future ; mais après avoir réfléchi sérieusement, je n'hésite plus à croire, depuis que j'ai eu le bonheur de lire les livres sacrés, écrits par les prophètes qui ont prédit, par l'inspiration de l'Esprit saint, les événements passés tels qu'ils se sont accomplis, les événements présents comme ils se passent sous nos yeux, et les événements futurs dans le même ordre qu'ils doivent se réaliser un jour. Puisque j'ai pour garantie cet ensemble de faits annoncés et en partie accomplis, je ne suis plus incrédule, je crois, j'obéis à Dieu ; faites de même, de peur que si vous vous obstiniez aujourd'hui à ne pas croire, vous croyiez forcément un jour, quand vous serez livré à la rigueur d'éternels supplices. Ces supplices ont été annoncés par les prophètes ; vos poètes et vos philosophes sont venus après, et ont fait beaucoup d'emprunter à nos livres saints pour donner du poids à leurs opinions. Mais toujours est-il que ces poètes, que ces philosophes eux-mêmes ont annoncé des supplices futurs pour les incrédules et les impies, afin que tout le monde fût instruit de cette vérité et que personne ne pût dire : nous ne le savions pas ; on ne nous l'avait pas dit.
Vous aussi, lisez avec soin nos Écritures, et guidé par leur lumière, vous éviterez des maux sans fin et vous mériterez les biens éternels. Car celui qui nous a donné une bouche pour parler, des oreilles pour entendre et des yeux pour voir, pèsera toutes nos oeuvres, les jugera avec équité, et récompensera chacun selon ses mérites. Aux hommes patients qui fuient la corruption et pratiquent la vertu, il donnera la vie éternelle, la joie, la paix, le repos et une multitude de biens que l'oeil de l'homme n'a jamais vus, que son oreille n'a point entendus, et que son coeur n'a jamais goûtés ; mais pour les incrédules, les superbes qui refusent de croire à la vérité et qui croient au mensonge, qui se seront souillés par la débauche et par l'impureté, par l'avarice et l'idolâtrie, ils verront s'appesantir sur eux sa colère et son indignation ; la tribulation, les angoisses, un feu éternel, seront leur partage. Vous m'avez dit, mon cher ami, montrez-moi votre Dieu : le voilà, mon Dieu ; je vous exhorte à le craindre et à croire en lui
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An Autolykus (BKV)
14. Dringliche Ermahnung zum Glauben, um der ewigen Strafe zu entgehen.
Sei also nicht ungläubig, sondern gläubig, denn auch ich habe einst nicht geglaubt, daß es also sein wird. Jetzt aber habe ich die Sache erwogen und glaube, weil mir zugleich auch die hl. Schriften der hl. Propheten in die Hände kamen, die da im Geiste Gottes voraussagten die Vergangenheit, wie sie war, die Gegenwart, wie sie ist, und die Zukunft, wie sie sein wird. Da ich nun die Gegenwart und die Weissagungen derselben als Zeugnis habe, bin ich nicht mehr ungläubig, sondern glaube, gehorsam gegen Gott. Und diesem gehorche doch auch du im Glauben, damit du nicht, jetzt ungläubig, einst zu deinem Schmerze, in den ewigen Strafen nämlich, glauben mußt! Von jenen Weissagungen durch die Propheten über diese Strafen haben die Dichter und Philosophen, die ja später waren, aus den hl. Schriften gestohlen, damit ihre Aussprüche glaubwürdig würden. Aber gut ists, daß auch sie (gleich den Propheten) die über die Gottlosen und Ungläubigen ergehenden Strafen vorhergesagt haben, damit dies Zeugnisse seien für alle und niemand sagen könne: „Davon haben wir nichts gehört noch gewußt“1. So nimm S. 25 denn auch du mit gutem Willen und ehrfurchtsvoll die prophetischen Schriften zur Hand, und sie werden dir deutlicher den Weg zeigen, wie du den ewigen Strafen entfliehen und die ewigen Güter Gottes erlangen kannst. Denn derjenige, der den Mund gegeben zum Sprechen, der die Ohren gebildet zum Hören und die Augen erschaffen hat zum Sehen, wird alles zur Rechenschaft ziehen und ein gerechtes Urteil fällen und jedem nach Verdienst seinen Lohn geben2. Denen, die mit Beharrlichkeit in guten Werken die Unsterblichkeit suchen, wird er geben ewiges Leben, Freude, Friede, Ruhe und eine Fülle von Gütern, wie sie kein Auge gesehen, kein Ohr gehört, noch in eines Menschen Herz gekommen3; den Ungläubigen aber, den Verächtern, die der Wahrheit nicht beipflichten, sondern der Ungerechtigkeit sich hingeben, indem sie sich wälzen im Ehebruch, Hurerei, Knabenschändung, Übervorteilung anderer, in lasterhaftem Götzendienst: Zorn, Ungnade, Trübsal und Angst4; und zuletzt wird solchen das ewige Feuer zuteil werden. Weil du nun, mein Freund, gesagt hast: „Zeige mir deinen Gott!“ so siehe, dies ist mein Gott; und ich rate dir, ihn zu fürchten und an ihn zu glauben.