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À Autolyque
VI.
En effet, presque tous ceux qui se sont égarés dans la philosophie s'entendent pour enseigner quelques crimes affreux. Platon le premier, lui dont la doctrine paraît supérieure à toutes les autres, décide, avec l'autorité d'un législateur, dans son premier livre de la république, que toutes les femmes seront communes ; il s'appuie de ce que fit un fils de Jupiter qui donna des lois aux Crétois, et n'apporte pas d'autre raison que le frivole prétexte de favoriser la fécondité, et de procurer en même temps une espèce de soulagement à ceux qui sont accablés de travaux, bien que sa loi fût en opposition directe avec toutes les lois existantes. Car Solon voulait que les enfants naquissent d'un mariage légitime, et non point d'un adultère ; l'intention de sa loi était d'empêcher les enfants de regarder comme père un étranger, ou d'outrager l'auteur de leurs jours faute de le connaître. Épicure soutient encore, outre son athéisme, qu'on peut s'unir sans crime à une mère, à une soeur, et il conseille tous les crimes défendus par les lois de Rome et de la Grèce. Épicure et les stoïciens n'enseignent-ils pas l'inceste avec des soeurs ou les unions contre nature ? Ils ont rempli les bibliothèques de leur doctrine afin de corrompre. jusqu'à l'enfance elle-même. Mais pourquoi nous arrêter plus longtemps à ces philosophes ? N'ont-ils pas tous professé la même doctrine à l'égard de ceux qu'ils regardent comme des divinités ?
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An Autolykus (BKV)
6. Fortsetzung.
Auch über die frevelhafte Schandtat1 sind fast alle, die sich in dem irrtumsreichen Chor der Philosophen befinden, einig. Und zwar bestimmt Plato, dessen Philosophie doch sittlicher zu sein scheint, im ersten Buche vom Staate2 mit beredten Worten gewissermaßen als Gesetz, es sollten die Weiber allen gemeinsam sein, indem er als Beispiel hierfür den Sohn des Zeus, den Gesetzgeber der Kreter (Minos) anführt, damit angeblich durch einen solchen Brauch die Zahl der Kinder größer würde, und weil ja gewiß die etwas mehr geplagten Leute durch solchen ungebundenen Verkehr entschädigt werden müßten. Epikur gibt ebenfalls, außerdem daß er den Atheismus predigt, den Rat, auch mit Mutter und Schwestern Umgang zu pflegen, selbst mit Verletzung der Gesetze, die solches verböten. Solon nämlich hatte auch hierüber eine weise gesetzliche Bestimmung getroffen, damit die Kinder auf gesetzmäßige Weise in der Ehe erzeugt würden und nicht aus Hurerei entsprängen, und damit nicht jemand einen als Vater verehre, der es nicht ist, und seinen wahren Vater beschimpfe, weil er ihn nicht kennt. Und so auch alle die Verbote gegen dergleichen Dinge, welche die übrigen Gesetze der Griechen und Römer enthalten. Warum also hat Epikur und die Stoiker gelehrt, mit Schwestern und Knaben zu verkehren? Lehren, mit denen sie die Bibliotheken angefüllt haben, damit man ja von Kindheit an diesen rechtswidrigen S. 82 Verkehr lerne. Doch was brauch ich mich noch länger mit diesen Dingen abzugeben, da sie von ihren sogenannten Göttern ähnliche Handlungen zu berichten wissen?