Übersetzung
ausblenden
An Autolykus (BKV)
1. Nicht das Christentum, sondern das Heidentum ist Torheit.
S. 26 Als wir neulich miteinander zu sprechen kamen, bester Autolykus, und du mich fragtest, wer mein Gott sei, habe ich dir, da du mir für einige Augenblicke Gehör schenktest, meine Religion auseinandergesetzt. Auch gingen wir, als wir Abschied nahmen, in der besten Freundschaft nachhause, obwohl du anfangs bitter gegen mich warst. Du weißt und erinnerst dich nämlich, daß du meine Lehre als Torheit bezeichnetest. Da du nun später selbst mich auffordertest, so will ich dir, trotzdem, daß ich kein Meister der Sprache bin, doch auch jetzt durch diese Schrift deine unnütze gelehrte Beschäftigung und den eitlen Götzendienst, in dem du befangen bist, an der Hand einiger weniger deiner Geschichten, die du liest, wahrscheinlich nicht einmal verstehst, offenkundig machen.
Übersetzung
ausblenden
À Autolyque
I.
Dans la conférence que nous avons eue ensemble il y a quelques jours, mon cher Autolyque, je vous ai fait l'exposé de ma religion, vous vouliez savoir quel est le Dieu que je sers, j'ai dû vous répondre, et vous avez prêté à mes paroles une oreille attentive. Nous nous sommes retirés plus amis que jamais, quoique vous m'eussiez d'abord traité un peu durement ; car vous devez vous rappeler que vous accusiez notre doctrine de folie. Puisque vous m'en avez vous-même prié, je veux aujourd'hui, malgré mon peu d'habileté, vous démontrer dans ce petit livre, l'inutilité de vos efforts contre la vérité et la folie de vos superstitions. J'exposerai même sous vos regards, pour mieux vous convaincre, les témoignages tirés de vos propres historiens, que vous lisez sans doute, mais que peut-être vous ne comprenez pas encore.