Übersetzung
ausblenden
Homélies sur l'Hexaeméron
9.
Il nous faut ici répondre à quelques écrivains ecclésiastiques1 sur la séparation des eaux. Sous prétexte de trouver dans l’Ecriture des sens plus relevés , recourant aux allégories, ils disent que les eaux signifient métaphoriquement des puissances spirituelles et incorporelles; que les meilleures de ces puissances sont restées en haut dans le firmament; que celles qui sont mauvaises ont été jetées en bas dans des lieux grossiers et terrestres. C'est pour cela, disent-il, que les eaux qui sont au-dessus des cieux louent le Seigneur ; c'est-à-dire, que les puissances bonnes, qui , par leur pureté, sont dignes de tenir le premier rang, payent au Créateur un tribut convenable de louanges ; que les eaux placées au-dessous des cieux. sont des esprits mauvais , qui sont tombés de leur nature sublime dans l'abyme de la méchanceté ; que, comme ils sont turbulents , séditieux, agités par le tumulte des passions , ils sont nominés mer à cause de la variation et de l'inconstance des mouvements de leur volonté. Rejetant de pareils discours comme des songes frivoles et des fables absurdes, par les eaux entendons les eaux, et croyons que la séparation en a été faite par le firmament pour la raison que j'ai dite. Que si les eaux placées au-dessus des cieux sont chargées quelquefois de glorifier le souverain Maître de l'univers, ne leur donnons pas à cause de cela une nature raisonnable. Car les cieux ne sont pas des êtres animés , parce qu’ils racontent la gloire de Dieu (Ps. 18. 1.) , et le firmament n'est pas un animal qui ait du sentiment, parce qu'il annonce l'ouvrage de ses mains. Si l'on dit que les cieux: sont des puissances contemplatives , et le firmament des puissances actives , occupées à faire ce qui convient, ce sont là de magnifiques discours, mais qui ne sont pas appuyés sur la vérité. Car alors la rosée, les frimas, le froid. et la chaleur seraient des êtres spirituels et invisibles ; parce que, dans le Prophète Daniel , ils reçoivent l'ordre de célébrer le grand Ouvrier du monde ( Dan. 3. 64. ). Mais c'est le rapport d'utilité de ces êtres considéré par des créatures raisonnables, qui constitue la louange adressée au Créateur. Non-seulement les eaux placées au-dessus des cieux chantent une hymne au Seigneur, comme méritant une distinction par l'excellence de leur vertu; mais, dit le psalmiste : Louez le Seigneur, nous qui êtes sur la terre, dragons et tous les abîmes ( Ps. 148. 7.) Ainsi cet abyme auquel ceux qui usent d'allégories accordent une si mauvaise part , n'a pas été jugé par David digne d'être rejeté , par David qui l'admet dans le choeur de toutes les créatures , et qui le charge de chanter avec elles l'hymne au Créateur suivant le langage qui lui est propre.
-
Saint Basile attaque ici et attaquera encore par la suite, sans les nommer, Origène et ceux qui, à son exemple, voulaient expliquer presque partout l’Ecriture par des sens allégoriques. ↩
Übersetzung
ausblenden
Homilien über das Hexaemeron (BKV)
9.
S. 57 Wir müssen aber auch gegen einige Kirchenschriftsteller1 etwas über die Scheidung der Gewässer sagen. Unter dem Vorwand höherer Erleuchtung und erhabenerer Einsicht haben sie zur Allegorese ihre Zuflucht genommen und behaupten, unter den Wassern seien bildlich geistige und körperliche Kräfte zu verstehen, die besseren seien oben beim Firmament geblieben, die bösen hätten sich an irdischen und materiellen Örtlichkeiten niedergelassen. Daher, sagen sie, loben Gott auch die Wasser am Himmel, d. h. die guten Kräfte, die da wegen der Reinheit des Geistes würdig seien, dem Schöpfer das gebührende Lob darzubringen. Die Wasser unter dem Himmel aber seien böse, aus ihrer natürlichen Höhe in die Tiefe der Bosheit gestürzte Geister. Diese letzteren, unruhig und aufrührerisch und von ungestümen Leidenschaften hin und her getrieben, seien wegen der leichten Wandelbarkeit und Unbeständigkeit ihrer Willensregungen Meer genannt worden.
Doch solcherlei Reden weisen wir als Traumgebilde und Altweibergeschwätz ab, verstehen unter Wasser Wasser und nehmen die durch das Firmament bewirkte Scheidung in genanntem Sinne an. Und wenn auch einmal die Wasser über den Himmeln zum Lobpreis des gemeinsamen Schöpfers des Weltalls aufgerufen werden, so halten wir sie deshalb doch noch nicht für vernunftbegabte Natur. Denn die Himmel sind doch nicht beseelt, weil sie „Gottes Herrlichkeit erzählen2”, noch ist das Firmament ein sinnbegabtes Lebewesen, weil es „das Werk seiner Hände verkündigt3”. Wenn aber jemand sagt, die Himmel seien die kontemplativen Kräfte, das Firmament aber bestehe in den aktiven, die Weltwirklichkeit schaffenden Kräften, so nehmen wir diese Rede als feinsinnigen Einfall hin, geben aber niemals zu, daß er zutreffend sei. Denn so wären auch Tau und Reif, Kälte und Hitze, die von Daniel4 zum Preis auf den Schöpfer des Weltalls aufgerufen wurden, geistige S. 58 und unsichtbare Wesen. Wird aber diese Redeweise in dem Sinne genommen, wie sie von Vernünftigen aufgefaßt wird, dann vollendet sie den Lobpreis auf den Schöpfer. Denn nicht bloß das Wasser über den Himmeln verkündigt das Lob Gottes5), als wäre es wegen der ihm eigenen Vortrefflichkeit besonders bevorzugt, sondern es heißt auch: „Lobt ihn, auch ihr auf Erden, ihr Ungeheuer und alle Abgründe6.” Demnach auch der Abgrund, den die Allegoristen zum schlechteren Teil verwiesen - auch er wurde vom Psalmisten nicht für verwerflich befunden, sondern in den gemeinsamen Chor der Schöpfung aufgenommen; und auch er stimmt nach seiner Weise harmonisch in den Lobgesang auf den Schöpfer ein.