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Werke Basilius von Cäsarea (330-379) Homiliae in Hexaemeron

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Homélies sur l'Hexaeméron

4.

Que dois-je dire ? que dois-je taire ? Au milieu des riches trésors de la création , il est difficile de trouver ce qu'il y a de plus précieux, et l'on se verrait privé avec peine de ce qui aurait été omis. Que la terre produise de l'herbe verte : et aussitôt les poisons ont paru avec les plantes nourricières, la ciguë avec le blé , l'ellébore , l'aconit, la mandragore, et le jus du pavot avec le reste des plantes dont nous tirons notre vie. Quoi donc ! oublierons-nous de rendre grâces au Créateur pour les productions utiles, et ne songerons-nous qu'à nous plaindre de celles qui nous sont nuisibles ? Ne ferons-nous pas attention que tout n'a pas été créé pour notre subsistance ? Nous avons nos nourritures qui sont faciles à trouver et à reconnaître ; chacune des choses créées a son emploi particulier qu'elle remplit. Parce que le sang de taureau est pour vous un poison1, ne voit-on pas produire, ou devait-on produire en ne lui donnant pas de sang, cet animal dont la force nous est d’un si grand usage ? Vous avez avec sous dans la raison une compagne qui vous apprend à vous garantir des productions pernicieuses. Quoi ! les brebis et les chèvres savent fuir les herbes qui nuisent à leur vie ; elles savent , par le seul instinct, distinguer ce qui leur est contraire ; et vous, qui avez la raison, qui avez l'art de la médecine, lequel vous fait connaître les plantes salubres; qui avez l'expérience de vos prédécesseurs, laquelle vous apprend à fuir celles qui sont préjudiciables, vous est-il bien difficile, je vous le demande, d'éviter les poisons ! D'ailleurs, aucun de ces poisons n'a été produit au hasard et sans but. Où ils servent de nourriture à quelques animaux, ou l'art de la médecine a su les tourner à notre avantage, et les employer à la guérison de certaines maladies. La ciguë est mangée par les étourneaux, qui, par la constitution de leur corps, évitent les effets de ce poison. Comme les libres de leur estomac sont très-actives, ils l'ont digérée avant que sa froideur ait pu atteindre les parties vitales. L'ellébore est aussi la pâture des cailles, dont le tempérament propre les garantit de ce qu'elle a rie dangereux. Ces mêmes poisons nous sont quelquefois utiles dans l'occasion. Les médecins se servent de la mandragore pour ramener le sommeil fugitif, de l'opium pour apaiser les douleurs violentes. Plusieurs, avec la ciguë, ont diminué la rage de la concupiscence , ou , avec l'ellébore, ont dissipé des maladies invétérées. Ainsi ce que vous pensiez être matière à des reproches contre le Créateur, est pour vous un nouveau sujet de lui rendre grâces.


  1. C'était une erreur des anciens, que le sang de taureau était un poison : on a reconnu , au contraire , qu'il est souvent utile dans la médecine. ↩

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Homilien über das Hexaemeron (BKV)

4.

S. 77 Was soll ich erwähnen? Was mit Stillschweigen übergehen? Unter den reichen Schätzen der Schöpfung ist die Auswahl des Vorzüglicheren schwierig; das Übergangene wird aber als Lücke schmerzlich empfunden.

„Es sprosse die Erde das Grün des Grases!” Und alsbald waren mit den nützlichen Pflanzen auch die schädlichen da, mit dem Getreide der Schierling, mit den übrigen Nährpflanzen die Nießwurz, der Eisenhut, der Alraun und der Mohnsaft. Was nun? Sollen wir unsern Dank für die Nutzpflanzen einstellen und den Schöpfer anklagen wegen der unserm Leben schädlichen Dinge? Oder wollen wir uns nicht sagen, daß nicht alles unseres Bauches wegen geschaffen ist? Doch die für uns bestimmten Lebensmittel sind zur Hand und allen wohl bekannt. Jede Kreatur hat aber in der Gesamtschöpfung einen besonderen Zweck zu erfüllen. Durfte etwa deshalb, weil das Ochsenblut für dich schädlich ist, das Tier nicht geschaffen werden? Oder mußte das Tier, dessen Stärke unser Haushalt so vielfach benötigt, blutlos geschaffen werden? Nein, dir genügt dein Hausverstand zur Abwehr des Schädlichen. Wissen doch schon Schafe und Ziegen sich zu hüten vor dem, was ihnen schadet, obschon sie nur mit äußeren Sinnen das Schädliche erkennen. Für dich aber, dem eine Vernunft, eine vorteilhaft arbeitende Arzneikunde, die Erfahrung der Geschädigten, die dich die Flucht vor Schädlichem lehrt, zu Gebote steht, für dich soll es, ich bitte dich, schwer sein, von dem Giftigen dich fernzuhalten? Doch, nichts von all dem ist umsonst und zwecklos erschaffen. Entweder dienen sie dem Vieh zur Nahrung oder die Arzneikunde hat darin ein Mittel zur Linderung verschiedener Leiden gefunden. Den Schierling fressen die Stare, ohne am Gift Schaden zu nehmen, weil ihr Körper dementsprechend geschaffen ist. Am Magenmunde haben sie nämlich feine Durchgänge, so daß sie den Schierling eher verdauen, bevor die von ihm ausgehende Kälte die edleren Teile erfaßt. Die Nieswurz dient den Wachteln zur Speise, die gleichfalls dank ihrer (Körper-)Temperatur daran keinen Schaden nehmen1. Ja eben S. 78 diese Pflanzen sind unter Umständen auch uns von Nutzen: Durch den Alraun führen die Ärzte den Schlaf herbei2, durch Opium stillen sie die heftigen Leibesschmerzen3. Einige haben mit Schierling auch schon das Feuer der Begierden gedämpft4 und mit der Nieswurz viele langwierige Leiden gehoben5. Was du dem Schöpfer zum Vorwurfe machen zu können glaubtest, das hat jetzt bei dir zur Vermehrung deiner Dankbarkeit geführt.


  1. Vgl. Plinius, hist. nat. XI, 90; XXVIII, 41 ↩

  2. vgl. Plinius, hist. Nat. X. 197 ↩

  3. Plinius 1.c. XXV, 147. 150; vgl. schon Xenophon, Sympos. II, 24 ↩

  4. vgl. Plinius 1. C. XX, 199,201 ↩

  5. ebd. XXV, 154 ↩

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