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Œuvres Basile de Césarée (330-379) Homiliae in Hexaemeron

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Homélies sur l'Hexaeméron

5.

Que la terre produise de l'herbe verte. Ces paroles renferment une multitude d'aliments qui nous sont propres, soit dans l'herbe même , soit dans les racines , soit dans les fruits , aliments venus d'eux-mêmes, ou par les soins de l'agriculture. Dieu n'ordonne pas à la terre de produire sur-le-champ la graine et le fruit, de produire d'abord l'herbe verte, et d'arriver successivement jusqu'à la graine, afin que le premier ordre fût à la nature une leçon pour toute la suite des siècles. Mais, dit-on, comment la terre produit-elle des graines selon l'espèce , puisque souvent , quand nous avons semé de bon blé, nous recueillons du froment noir ? Mais ce n'est point là un changement d'espèce, c'est une simple altération, et comme une maladie du grain, qui ne cesse pas d'être blé, mais qui étant brûlé se noircit comme l'apprend le nom même. Le grain brûlé par un froid excessif change de couleur et de goût. On prétend même que, lorsqu'il trouve un terrain favorable et une bonne température, il revient à sa première forme. Ainsi, aucune des productions n'offre rien de contraire au premier ordre du Créateur. Ce qu'on appelle ivraie , qui se trouve mêlé avec le bon grain , et dont il est parlé dans l'Ecriture, ne vient pas d'un blé altéré, mais est dans l'origine une plante d'une espèce particulière. Elle est une image de ceux qui corrompent les préceptes du Seigneur, et qui n'ayant pas été instruits selon la vérité, mais qui étant imbus de doctrines perverses, se mêlent dans. le corps sain de l'Eglise, afin d'inspirer sourdement aux vrais fidèles leurs dogmes pernicieux. Le Seigneur, dans un passage de l'Évangile , compare l'état parfait des hommes qui ont cru en lui , à l'accroissement des semences. Le royaume des cieux, dit-il , est semblable à ce qui arrive lorsqu’un homme a jeté de la semence en terre. Soit qu'il dorme ou qu’il se lève, la nuit et le jour, la semence germe et croit sans qu’il sache comment. Car la terre produit premièrement l'herbe, ensuite l'épi, puis le blé tout formé qui remplit l’épi ( Marc. 4. 26 et suiv.).

Que la terre produise de l'herbe verte. Dès que ces paroles eurent été prononcées, en un moment la terre, pour obéir aux lois du Créateur, commençant par produire de l’herbe , parcourant tous les degrés de l'accroissement, conduisit aussitôt les plantes à une entière perfection. Et bientôt on vit des prairies couvertes d'une grande abondance d'herbes , des campagnes fertiles chargées de moissons ondoyantes , qui , dans le balancement des épis, offraient l’image d'une mer dont les flots sont agités ; l’on vit une grande multitude d'herbes de toute espèce, de légumes et d'arbustes, se répandre sur toute la surface de la terre. Car alors les productions n'avaient à éprouver aucun mauvais succès, aucun accident, aucune maladie, ni par l'ignorance du laboureur, ni par l'intempérie de l'air, ni par nulle autre cause. Une sentence rigoureuse n'empêchait pas non plus la fertilité de la terre, dont les premières productions étaient plus anciennes que la faute pour laquelle nous avons été condamnés à manger notre pain à la sueur de notre front.

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Homilien über das Hexaemeron (BKV)

5.

„Es sprosse die Erde das Grün des Grases.” Wieviele von selbst sich darbietende Nahrung nennt er doch damit, Nahrung in Wurzeln, in der Pflanze selbst und in Früchten! Wieviel Nahrung, die uns als Frucht der Arbeit und der Landwirtschaft zufällt! Nicht sofort hieß Gott die Erde Samen und Frucht hervorbringen, sondern erst sprossen und grünen und dann sich zum Samen vollenden; denn dieser erste Befehl sollte der Natur Norm werden für ihre spätere Entwicklung. Wie bringt nun aber, fragt man, die Erde Samen „nach seiner Art” hervor, wo wir doch oft gelben Weizen aussäen und schwarzen einheimsen? Doch hiebei handelt es sich, nicht um eine Verwandlung in eine andere Art, sondern gleichsam um eine Krankheit und Abnormität des Samens. Denn der Weizen hörte nicht auf, Weizen zu sein, sondern ist nur schwarz geworden durch den Brand, wie man auch aus der Benennung1 selbst ersehen kann. Durch übergroße Kälte brandig geworden2, hat er Farbe und Geschmack geändert. Auch soll er in geeignetem Boden und bei günstiger Temperatur sein ursprüngliches Aussehen wieder bekommen.

S. 79 So wirst du in der Vegetation wohl nichts finden, was jenem Befehl zuwiderginge. Der sogenannte Lolch und die übrigen unreinen Samenarten, die sich unter das Getreide mischen und in der Schrift gewöhnlich als Unkraut bezeichnet sind, entstehen nicht durch Verwandlung des Getreides, haben vielmehr eigenen Ursprung und eigene Art. Sie sind ein Sinnbild von denen, welche die Lehren des Herrn verfälschen, die, nicht rechtmäßig im Worte Gottes unterwiesen, sondern in der Schule des Bösen verdorben, mit dem gesunden Leibe der Kirche sich vermischen, um heimlich ihre Giftstoffe den Arglosen einzuträufeln. Anderseits vergleicht schon der Herr die Vervollkommnung derer, die an ihn glauben, mit dem Wachstum der Samen, da er sagt: „Wie wenn ein Mensch Samen auf die Erde streut; er mag schlafen oder aufstehen bei Tag und bei Nacht; der Same keimt und wächst auf, ohne daß er es wahrnimmt. Die Erde trägt von selbst Frucht, zuerst den Halm, dann die Ähre, dann die volle Frucht in der Ähre3.”

„Es sprosse die Erde das Grün des Grases.” Und in demselben Augenblicke begann die Erde zu sprossen, um die Gesetze des Herrn zu erfüllen, durchlief alle Formen des Wachstums und brachte sofort sprossende Gewächse zur vollen Ausbildung: Die Wiesen waren üppig mit hohem Grase bedeckt, und die fruchtbaren, von Saaten strotzenden Felder glichen bei der schwankenden Bewegung der Ähren dem wogenden Meere. Alles Grün und jede Art von Küchengewächs und was es sonst gibt an Gesträuchen und Gemüsen, bot damals die Erde in aller Fülle dar. Auch gab es in der damaligen Vegetation keinen Fehlschlag: keine bäuerliche Unerfahrenheit oder ungünstige Witterung oder sonst eine Ursache gefährdete das Wachstum. Auch hemmte noch kein Fluch die Fruchtbarkeit der Erde. Denn diese Güter sind älter als die Sünde, deretwegen wir verurteilt wurden, im Schweiße unseres Angesichtes das Brot zu essen4.


  1. πυϱός (= Weizen) wird mit πυϱ (= Feuer) in Zusammenhang gebracht mit Rücksicht auf die beiderseits gelbe Farbe; aber das υ ist der Quantität nach verschieden. ↩

  2. vgl. Arist., Meteor. IV, 6; Virgil, Georg, I, 93 ↩

  3. Mk 4,26-28 ↩

  4. vgl. Gen 3,19 ↩

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