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Œuvres Basile de Césarée (330-379) Homiliae in Hexaemeron

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Homélies sur l'Hexaeméron

1.

ET Dieu dit : Que les eaux produisent des reptiles animés, selon leur espèce, et des oiseaux qui voient dans le firmament du ciel selon leur espèce. Après la création des corps lumineux , les eaux aussi se remplirent d'animaux , et cette partie de la nature recul aussi son ornement. La terre avait reçu le sien par les productions qui lui sont propres ; aussi bien que le ciel par les astres qui sont comme des fleurs dont il est parsemé, et par les deux grands corps lumineux qui sont comme les deux yeux de tout le corps céleste. Il restait à donner aux eaux l'ornement qui lui était convenable. Un ordre du Seigneur est parti, aussitôt les fleuves ont la vertu de produire; les lacs enfantent les êtres qui leur sont naturels ; la mer engendre tontes les espèces d’animaux nageurs; l'eau même des marais n'est pas oisive , elle contribue pour sa part à l'accomplissement de la création. On en vit sortir, sans doute , les grenouilles et une infinité d'insectes volants. Ce que nous voyons encore aujourd'hui est une preuve de ce qui s est opéré dans l'origine. Ainsi toutes les eaux s'empressèrent d'obéir à l'ordre du Créateur. Tous ces êtres dont il serait impossible de compter les espèces, la grande et ineffable puissance de bien les montra vivants et se mouvant , les eaux ayant reçu, avec l'ordre du souverain Maître, la faculté de les produire.

Que les eaux produisent, des reptiles animés. C'est pour la première fois qu'est créé un être anime et pourvu de sentiment. Quoique les plantes et les arbres vivent en quelque manière , puisqu'ils sont de nature à se nourrir et à croître, ce ne sont cependant pas des êtres vivants et animés. Ainsi , dit l’Écriture, que les eaux produisent des reptiles. Tout ce qui nage sur la surface de l'eau, tout ce qui fend cette même eau dans sa profondeur , est du genre des reptiles , puisqu'il se traîne. Certains animaux aquatiques , il est vrai , ont des pieds et marchent: ce sont surtout les amphibies, tels que les veaux et chevaux marins, les grenouilles , les crabes , les crocodiles : mais la principale espèce sont. dos reptiles nageurs. C'est pour cela qu'il est dit: Que les eaux produisent des reptiles. Dans ce peu de paroles quelle espèce est omise quelle espèce n'est pas comprise dans ce simple ordre? On y oit les animaux vivipares, tels que les veaux marins , les dauphins , les torpilles, et autres semblables , qui sont appelés cartilagineux ; on y voit les ovipares , tels que presque toutes les espèces de poissons; on y voit tous ceux qui ont des écailles ou une espèce d'écorce ou de croûte, tous ceux qui ont des nageoires ou qui n'en ont point : une seule parole qui contient un ordre ; ou plutôt ce n'était pas une parole , mais un simple indice , un simple mouvement de volonté. Le serfs renfermé dans un ordre fort simple, est aussi étendu que les espèces différentes et communes des poissons, lesquelles espèces il n'est pas moins difficile de nombrer exactement que de compter les flots de la mer , ou de mesurer ses eaux dans le creux de la main. Que les eaux produisent des reptiles. Parmi ces animaux sont ceux qui vivent sur les rivages ou au fond de la mer, seuls ou en troupes , ceux qui s'attachent aux rochers , les poissons les plus petits et les plus énormes: car la même puissance et un seul ordre ont donné l'être à tout ce qu'il y a de plus petit et de plats grand. Que les eaux produisent. Ces paroles vous montrent le rapport naturel que les animaux nageurs ont avec l'eau. Aussi, pour peu que les poissons soient séparés de beau , ils meurent. Car ils n'ont pas un. organe pour attirer et renvoyer l’air que nous respirons; mais l’eau est pour les animaux, nageurs ce que l'air1 est pour les animaux terrestres. La raison en est manifeste. Nous avons un poumon , viscère poreux et spongieux , lequel recevant l'air par la poitrine qui s'étend , évente et rafraîchit notre chaleur intérieure. bans les poissons, l'allongement et le resserrement des ouïes ou nageoires qui reçoivent l'eau et qui la renvoient, leur tient lieu de respiration. Les poissons ont un sort à part , une nature particulière, une vie qui leur est propre , une manière de vivre qui n'appartient qu'il eux. Aussi aucun des animaux nageurs ne se laisse apprivoiser , et ne veut se soumettre à la main de l'homme.


  1. Saint Basile semble faire entendre que les poissons n'ont pas besoin d'air pour vivre; cependant il est démontré qu'ils en ont besoin, et qu'ils sont construits de manière à pouvoir contraire de l'eau l'air nécessaire à leur respiration. ↩

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Homilien über das Hexaemeron (BKV)

1.

„Und Gott sprach: Es bringen hervor die Wasser die kriechenden Tiere mit lebendiger Seele nach ihrer Art, und Vögel, die fliegen am Firmamente des Himmels nach ihrer Art1.” Nach Erschaffung der Lichter füllen sich nunmehr auch die Wasser mit Lebewesen; auch dieser Bereich sollte seinen Schmuck erhalten. Die Erde hatte ja in ihren Gewächsen ihren Schmuck bekommen. Bekommen hatte auch der Himmel der Sterne Blüten, und wie mit einem strahlenden Augenpaar schmückte ihn das Zweigespann der großen Leuchten. Es fehlte noch, daß auch den Wassern ihr Schmuck gegeben wurde. Da kam ein Befehl, und sofort wurden fruchtbar die Flüsse, und jeder See gebar die ihm eigenen und natürlichen Arten. Auch das Meer öffnete seinen Schoß zur Erzeugung aller Arten von schwimmenden Tieren; nicht einmal das Wasser in Tümpeln und Sümpfen blieb müßig und teilnahmslos bei der Vollendung der Schöpfung: Frösche, Schnaken und Mücken schlüpften ja in Masse daraus hervor. Was nämlich jetzt noch zu sehen ist, ist ein Beweis für das Vergangene. So hatte es jedes Wasser eilig, dem schöpferischen Befehl nachzukommen. Und das Leben all dieser Tiere, deren Arten man nicht einmal zählen kann, hat die große und unaussprechliche Macht Gottes sofort mit vitaler Lebenskraft bedacht. „Es bringen die Wasser hervor die kriechenden Tiere mit lebendiger Seele.” Jetzt erst war das animalische, sinnbegabte Lebewesen geschaffen. Von Pflanzen und Bäumen sagt man ja wohl auch aus, sie leben, weil sie teilnehmen an der Fähigkeit, sich zu nähren und zu wachsen. Allein sie sind keine animalischen, beseelten Wesen2. Deshalb S. 111 „sollen die Wasser die kriechenden Tiere hervorbringen”.

Alles, was schwimmt, mag es auf der Oberfläche des Wassers einherschwimmen, oder mag es in der Tiefe das Wasser durchschneiden, hat die Natur der Kriechtiere, weil es sich durch den Körper des Wassers schleppt. Haben auch einige Wassertiere Füße und gebrauchen sie zum Gehen - die meisten davon gehören zu den Amphibien, wie die Robben, Krokodile, die Flußpferde3, die Frösche und Krebse -, so bevorzugen sie doch das Schwimmen. Daher heißt es: „Die Wasser bringen Kriechtiere hervor!” Welche Art wäre in diesen wenigen Worten übergangen? Welche nicht miteingeschlossen im Schöpfungsbefehle? Sind nicht miteingeschlossen die Säugetiere, die lebendige Junge zur Welt bringen wie die Robben, Delphine, Kampfrochen und andere dieser Art, die man Knorpelfische nennt? Nicht die, welche Eier legen, was bei fast allen Fischarten der Fall ist? Nicht alle Schuppen- und Schaltiere, nicht die, welche Flossen haben und die, welche keine haben? Der Wortlaut des Befehls ist kurz, eigentlich überhaupt kein Wortlaut, sondern nur ein Wink, ein Willensakt. Aber der Inhalt des Befehls entspricht in seiner reichen Mannigfaltigkeit der Fülle von unterscheidenden und gemeinsamen Merkmalen der Fische; alle Fischarten genau aufzählen wollen, hieße aber die Wogen des Ozeans zählen oder das Wasser des Meeres mit hohler Hand messen wollen.

„Es bringen die Wasser hervor kriechende Tiere!” Darunter fallen die Tiere, die im Meere, an den Gestaden, in der Tiefe, an den Felsen4, die herdenweise und vereinzelt leben, die Walfischarten, die Riesen- und Zwergfische. Durch dieselbe Macht, auf denselben Befehl hin erhielt Groß und Klein das Dasein. - „Die Wasser bringen hervor!” Das zeigt dir an die physische Verwandtschaft der Wassertiere mit dem Wasser; S. 112 deshalb kommen die Fische um, sobald sie auch nur kurze Zeit außer Wasser sind. Denn sie haben keinen Atem, um diese Luft einzuziehen; was aber für die Landtiere die Luft ist, das ist für das schwimmende Geschlecht das Wasser. Der Grund liegt auf der Hand. Wir haben die Lungen, ein zartes, porenreiches Eingeweide, das durch die Ausdehnung der Brust die Luft aufnimmt und unsere innere Wärme durchlüftet und abkühlt. Bei jenen aber tritt an Stelle des Atems das Öffnen und Schließen der Kiemen, die das Wasser aufnehmen und ausstoßen5. Die Fische haben ein eigenes Los, eine eigene Natur, eine besondere Lebensweise und ein eigenartiges Leben. Deshalb läßt sich auch kein schwimmendes Tier zähmen und duldet überhaupt keine Berührung durch menschliche Hand6.


  1. Gen 1,20-21 ↩

  2. ζα οὐδὲ ἔμψυχα ↩

  3. Basilius wählt den klassisch griechischen Ausdruck οἱ ποτάμιοι ἵπποἱ (vgl. Arist. hist. Anim. II,7), nicht das spätgriechische ἱπποπόταμος ↩

  4. so hängen die Purpurschnecken an den Felsenriffen ↩

  5. vgl. Aristoteles, de part. Anim. III,6 ↩

  6. Widerspricht der Erfahrung von einst (Martial, Epigr. IV, 30; X. 30; Aelian, de nat. animal. VIII, 4; Plinius, hist nat. IX, 71) und heute. ↩

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