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Werke Basilius von Cäsarea (330-379) Homiliae in Hexaemeron

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Homélies sur l'Hexaeméron

4.

Les actions et les manières de vivre forment , comme nous l'avons dit, une infinité de différences. Quelques-uns de ces animaux ont un véritable gouvernement, puisque le caractère propre d'une administration est que tous les individus réunissent leurs forces pour un intérêt commun. C'est ce qu'on voit dans les abeilles1. Leur habitation est commune, elles sortent en commun pour le même objet ; l'occupation de toutes est la même ; et ce qu'il y a de principal, c'est que travaillant sous un roi et sous un chef, elles n'osent point partir pour les prés avant qu'elles voient le roi leur en donner l'exemple. Leur roi n'est pas élu par les suffrages du peuple, parce que l'ignorance du peuple élève souvent à la principauté le plus méchant homme ; il ne reçoit pas son autorité du sort, parce que le caprice du sort confère souvent l'empire au dernier de tous ; il n'est pas assis sur le trône par une succession héréditaire , parce que, trop ordinairement, les enfants des rois, gâtés par la flatterie et corrompus par les délices, sont destitués de lumières et de vertus : c'est la nature qui lui donne le droit de commander à tous, étant distingué entre tous par sa grandeur, par sa figure, par la douceur de son caractère.

Le roi a un aiguillon ; mais il ne s'en sert pas pour satisfaire sa vengeance. C'est connue une loi de la nature, une loi non écrite , que plus on est élevé à une grande puissance, moins on est prompt à se venger. Les abeilles qui n'imitent point l'exemple du roi sont punies sur-le-champ de leur témérité, puisqu'elles meurent en lançant leur aiguillon. Que les chrétiens soient attentifs, eux à qui il est ordonné de ne point rendre le mut pour le mal , mais de vaincre le mal par le bien ( Rom. 12. 17 et 21. ). Imitez le caractère propre de l'abeille, qui forme ses rayons sans nuire à personne et sans piller le bien d'autrui. Elle recueille ouvertement la cire sur les fleurs ; et pompant avec sa trompe le miel qui est répandu sur ces mêmes lieurs comme une douce rosée, elle le dépose dans le creux des rayons. Ce miel est d'abord liquide ; mais se formant avec le temps, il prend enfin la consistance et la douceur qui lui sont propres. Le livre des Proverbes donne à l'abeille la plus belle et la plus convenable des louanges, en l'appelant habile et laborieuse (Prov. 6. 8. ). Autant elle annonce d'activité en ramassant de toutes parts sa nourriture, activité dont les princes et les particuliers recueillent les fruits salutaires ; autant elles montrent d'art pour façonner et disposer les cellules de son miel. Ces cellules, multipliées et contiguës les unes aux autres, sont faites d'une cire étendue en membrane déliée. Elles sont faibles par elles-mêmes ; mais liées ensemble, elles se soutiennent mutuellement. Chacune tient à une autre par un petit mur mitoyen qui l'unit à elle et qui l'en sépare. Placées les unes au-dessus des autres, elles forment plusieurs étages. Ce petit animal se donne bien de garde de ne construire qu'un seul magasin dans tout l’espace de peur que la liqueur précieuse ne le rompe par son poids et ne se répande au-dehors. Voyez comment les inventions géométriques ne sont que la copie du travail de l’industrieuse abeille. Les cellules des rayons, toutes exagones et a côtes égaux, ne portent pas les unes sur les autres en ligne droite, parce qu'alors les côtés non soutenus se trouveraient fatigués ; mais les angles des exagones inférieurs sont le fondement et la base des exagones supérieurs ; ils les aident à supporter le poids qui est au-dessus d'eux, et à garder le trésor liquide contenu dans leur enceinte.


  1. Nous venons de remarquer que saint Basile , d'après d'anciens naturalistes , mettait les insectes volants au nombre des oiseaux. ↩

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Homilien über das Hexaemeron (BKV)

4.

Wie gesagt, unzählbar die Unterschiede in Betätigung und Lebensweise! Es gibt bei einigen Tieren auch eine Art Staatswesen, sofern dessen Eigentümlichkeit darin besteht, daß alle seine Glieder mit ihrer Tätigkeit einen gemeinsamen Zweck verfolgen, wie man das bei den Bienen beobachten kann1. Gemeinsam ist ihre Wohnung, gemeinschaftlich der Flug, eine aller Betätigung; und, was das Größte ist, unter einem König2 und Anführer fassen sie die Arbeit an und wagen sich nicht eher auf die Wiese hinaus, als bis sie den König an der Spitze des Schwarmes sehen. Ihr König ist kein Wahlkönig - oft schon hat ja mangelnde Urteilskraft des Volkes den Schlechtesten auf den Thron erhoben -; S. 129 auch dankt er seine Macht nicht dem Lose - die blinde Zufallslosung überträgt oft dem Allerletzten die Macht -; auch keine Abstammung bringt ihn auf den Thron - auch diese werden ja sehr oft durch Schweißerei und Schmeichelei verzogen und sind jeder Tugend bar -; sondern von Natur hat er die Herrschaft über alle, weil er durch Größe, Gestalt und Charaktermilde sich auszeichnet. Der König hat wohl einen Stachel, gebraucht ihn aber nicht zur Rache3. Eines von den ungeschriebenen Gesetzen der Natur ist eben auch dies, daß die Träger der obersten Gewalt bei Bestrafungen langsam vorgehen sollen. Aber die Bienen, die dem Beispiele des Königs nicht folgen, haben ihre Unbesonnenheit bald zu bereuen, insofern sie mit dem Stiche sterben. Hört es, ihr Christen, denen geboten ist, keinem Böses mit Bösem zu vergelten, sondern im Guten das Böse zu besiegen4. Ahme das Verhalten der Biene nach, die niemand schadet und keine fremde Frucht zerstört, wenn sie ihre Waben baut5. Wie man sieht, sammelt sie von den Blumen das Wachs, den Honig aber, d. h. die tauartig in die Blumen gelegte Feuchtigkeit, saugt sie mit dem Rüssel ein und trägt ihn in die hohlen Waben. Daher ist er anfangs auch flüssig, wird aber mit der Zeit gekocht, besteht und wird süß. Die Biene hat in den Sprüchen ein schönes und zutreffendes Lob bekommen, indem sie weise und arbeitsam genannt wird: Sie sammelt so fleißig ihre Nahrung - „ihrer Arbeit Frucht”, heißt es, „beschaffen sich Könige und einfache Leute zur Gesundung6” -, so weise und kunstgerecht baut sie die Aufbewahrungskammern für den Honig, zu einem dünnen Häutchen spannt sie das Wachs aus und baut darauf dicht nebeneinander die Zellen; und die dichte Aneinanderreihung der sonst so zarten Zellen gibt dem Ganzen Halt und Festigkeit. Eine Zelle hängt an der andern, durch eine dünne Wand voneinander geschieden und doch wieder verbunden. Sodann sind S. 130 diese Röhren in zwei bis drei Stockwerken übereinander gebaut. Denn die Biene hütet sich, nur einen fortlaufenden Zellenbau zu machen, damit nicht die Flüssigkeit infolge der Schwere nach außen abfließt. Und sieh, wie die Erfindungen der Geometrie eine Zugabe der so weisen Biene sind: Alle Röhren der Waben sind sechseckig und gleichseitig7; auch liegen sie nicht direkt übereinander, damit nicht der gemeinsame Boden der leeren und vollen Zellen Schaden leide8; vielmehr sind die Winkel des unteren Sechseckes Stütze und Fundament für das darüberliegende und tragen so sicher die Last darüber, und der Honig bleibt in den einzelnen Waben gesondert.


  1. Arist. 1. c. I,1 ↩

  2. Basilius redet von einem Bienenkönig (wie auch Ambrosius, Hexaemeron V,21,68; cfr. Vergil, Georg. IV,201) ↩

  3. vgl. Arist. hist. anim. V,21, und Plinius, hist. nat. XI,17 ↩

  4. vgl. röm 12,17.21 ↩

  5. vgl. Arist., hist. anim. V,22 ↩

  6. 1 Spr 6,6.8 nach LXX ↩

  7. vgl. Aelian, 1. c. V,18 ↩

  8. der Druck der vollen Zelle auf den mit der leeren gemeinsamen Boden würde letzteren durchstoßen ↩

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