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Œuvres Basile de Césarée (330-379) Homiliae in Hexaemeron

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Homélies sur l'Hexaeméron

7.

Que les eaux produisent des reptiles animés, et des oiseaux; qui volent sur la terre dans le firmament du ciel. Les oiseaux ont reçu l'ordre de voler sur la terre, parce qu'ils trouvent leur nourriture sur la terre. Dans le firmament du ciel , c’est-à-dire, comme nous l'avons déjà expliqué plus haut, dans cet air qui est au-dessus de notre tête, qui nous enveloppe et qui est appelé firmament, parce que, vu les exhalaisons qui s'élèvent d'en bas , il est plus épais et plus condensé que l'éther qui le domine.

Vous voyez donc le ciel décoré, la terre embellie, la mer pleine des productions qui lui sont propres, l’air rempli des oiseaux qui le traversent. Auditeur attentif , examinez par vous-même tous les êtres qui ont passé par l’ordre de Dieu du néant à l'existence , tant ceux dont nous avons parlé , que ceux que nous avons omis , dans la crainte de nous arrêter trop longtemps sur ces objets et de passer les bornes; examinez-les, dis-je , par vous-même , et vous pénétrant de la sagesse divine qui éclate dans tous, ne cessez point de l'admirer, ne vous lassez point de glorifier le Créateur par toutes les créatures. Vous avez des espèces d'oiseaux qui vivent la nuit, au milieu des ténèbres ; d’autres volent pendant le jour , en pleine lumière. Les chauves-souris, les hiboux et autres, sont des oiseaux de nuit. Ainsi donc, dans le calme d'une nuit tranquille, lorsque le sommeil ne ferme pas vos yeux, il vous suffira de vous occuper de ces espèces, et de considérer les propriétés de chacune pour glorifier celui qui les a faites. Vous verrez comment, lorsqu'il couve ses oeufs1 , le rossignol veille, et continue toute la nuit ses chants mélodieux : comment la chauve-souris est en même-temps un quadrupède et une volatile; comment, seule des oiseaux, elle a des dents et enfante un animal; comment elle s'élève dans l’air , non avec des ailes de plumes, mais avec une membrane de chair; comment enfin les mêmes chauves-souris sont unies naturellement entre elles. suspendues l'une à 1iuitre, et formant comme une chaîne dont tous les anneaux se tiennent2, union qu'il est si difficile de rencontrer parmi les hommes , dont la plupart aiment mieux s'isoler et ne songer qu'à eux-mêmes, que de s’attacher à la société et de travailler pour elle. Vous verrez comment ceux qui se livrent à de vaines sciences ressemblent aux yeux du hibou. La vue de cet oiseau est aussi perçante pendant la nuit que faible et obscure quand le soleil brille: l'esprit des faux sages est aussi vif et aussi clairvoyant pour contempler de vains objets, que pesant et obtus pour comprendre la véritable lumière. Pendant le jour , il vous sera fort aise de recueillir de toutes parts de quoi admirer le Créateur. Vous voyez comment un oiseau domestique vous excite au travail par ses cris aigus qui annoncent de loin le lever dit soleil, qui réveillent le voyageur, et appellent le laboureur à la moisson. Vous voyez combien les oies sont une espèce vigilante; combien ils sont subtils pour sentir ce qui se cache , eux qui jadis ont sauvé la ville impériale, en décelant des ennemis3 qui s'avançaient par de secrets souterrains pour s’emparer de la citadelle de Rome. Dans quelle espèce d'oiseaux la nature ne vous montre-t-elle pas quelque merveille particulière? Qui est-ce qui annonce aux vautours la mort d'un grand nombre d'hommes, lorsque deux armées marchent l’une contre l'autre? Des milliers de vautours alors suivent ces armées, et prévoient l'événement par les préparatifs. Cela approche beaucoup de l’intelligence humaine. Comment vous raconterai-je les terribles expéditions des sauterelles, qui, partant toutes au même signal et fondant ensemble sur une grande étendue de pays ne touchent pas aux fruits avant qu'elles aient reçu l’ordre de l'Etre suprême? Elles sont suivies de l'oiseau seleucis , qui remédie à la plaie par la faculté dévorante, continuelle et insatiable, qu'un Dieu bienfaisant lui a donnée pour l’utilité des hommes. Vous dirai-je quelle est la nature du chant des cigales ; comment elles sont plus mélodieuses à midi , parce qu'alors leur estomac se relâchant renvoie un air qui forme un son plus étendu: Mais il semble que je suis plus loin de pouvoir expliquer par mes discours toutes les merveilles des volatiles, que de pouvoir, par mes pieds, atteindre à leur légèreté naturelle. Lorsque vous voyez les volatiles appelées insectes, telles que les abeilles et les guêpes. et qui sont ainsi nommées parce qu’elles offrent des cercles ou anneaux qui semblent les couper en plusieurs parties , songez qu'elles n’ont ni respiration, ni poumon ; mais qu'elles vivent de l’air par toutes les parties de leur corps. Aussi , quand elles sont humectées d’huile, elles tombent presque mortes , parce que leurs pores sont fermés. Si on les arrose sur-le-champ de vinaigre, elles revivent , parce que leurs pores se rouvrent. Dieu n'a rien fait de Superflu, et il a donné à chaque animal ce qui lui est nécessaire. Si vous considérez aussi les volatiles qui se plaisent dans l'eau, vous trouverez une autre conformation. Leurs pieds ne sont, ni fendus comme ceux de la corneille, ni crochus comme ceux des oiseaux carnivores, mais larges et accompagnés de membranes , afin qu'ils nagent aisément, se servant des membranes de leurs pieds, comme de railles pour s'avancer dans l'eau. Si vous remarquez comment le cygne, plongeant son cou, tire du fond lie l'eau sa nourriture, vous verrez la sagesse du Créateur, qui lui a donné un cou plus long que ses pieds , afin que le jetant dans l'eau comme la ligne du pêcheur , il y prenne sa nourriture que le fond recèle.


  1. C'est la femelle du rossignol qui couve les œufs; et le mâle chante tandis qu'elle couve , jusqu'à ce que les petits soient éclos. ↩

  2. Les chauve-souris restent engourdies pendant l'hiver, accrochées les unes aux autres, et suspendues aux voûtes des souterrains. ↩

  3. Ces ennemis étaient les Gaulois , qui, s'étant rendus maîtres de la ville , voulaient s'emparer de la citadelle. Personne n'ignore ce trait de l'histoire romaine. ↩

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Homilien über das Hexaemeron (BKV)

7.

„Die Wasser bringen hervor kriechende Tiere mit lebendiger Seele und geflügelte Tiere, die über der Erde S. 134 am Firmamente des Himmels dahinfliegen.” „Über der Erde” zu fliegen ward ihnen geboten, weil sie alle von der Erde ihr Futter bekommen, am „Firmamente des Himmels” aber, weil, wie schon oben dargelegt, hier die Luft οὐϱανός (= Himmel) genannt wird - vom Worte ὁϱσϑαι (= gesehen werden). „Firmament” aber heißt es, weil die Luft zu unsern Häupten im Vergleiche mit dem ätherischen Körper etwas dichter und mit den von unten aufsteigenden Dünsten gesättigt ist. Du hast also einen Himmel mit seinem Schmucke, eine Erde mit ihrer Schönheit, ein Meer mit seiner reichen Fauna, eine Luft voll Vögel, die sie durchfliegen. Das alles ist auf Gottes Befehl aus dem Nichts ins Dasein gerufen worden. Was alles aber unsere Rede übergangen hat, um nicht zu weit und zu breit zu werden, das erwäg als eifriger Christ bei dir selbst, lern' in allem die Weisheit Gottes kennen, und hör' nie auf, sie zu bewundern und den Schöpfer in jeglicher Kreatur zu verherrlichen!

Du hast in der Dunkelheit die Arten der Nachtvögel, beim Lichte die Tagesvögel. Die Fledermäuse, Nachteulen und Nachtraben gehen bei Nacht auf Nahrung aus. Kannst du also einmal nicht zeitig einschlafen, so darfst du nur bei diesen verweilen und ihre Eigentümlichkeiten betrachten, und du hast Grund genug zum Lobpreis auf Gott: (Erwäg) wie die Nachtigall nicht schläft, wenn sie auf den Eiern sitzt und die ganze Nacht hindurch ihr Singen nicht einstellt1 wie die Fledermaus zugleich ein vierfüßiges und fliegendes Tier ist, wie sie allein unter den Vögeln Zähne hat und wie die vierfüßigen Tiere Junge wirft; wie sie in der Luft schwärmt, aber nicht mit Fittichen, sondern mittels eines ledernen Häutchens sich aufschwingt; wie auch diese Art von Natur in gegenseitiger Liebe zueinander steht, wie nämlich die Fledermäuse sich gleich einer Kette aneinanderschließen und aneinanderhängen, was bei uns Menschen nicht leicht der Fall ist; denn den meisten stehen ihre Sonder- und Privatinteressen höher als Gemeinwohl und Einigkeit. Wie gleichen doch den S. 135 Augen der Eule die, welche mit der eitlen Weisheit sich beschäftigen! Auch ihr Gesicht ist bei Nacht scharf, wird aber stumpf, sobald die Sonne aufleuchtet. So ist auch der Verstand solcher Leute in eitler Wissenschaft sehr scharf, aber für die Erkenntnis des wahren Lichtes abgestumpft.

Auch am Tage hast du immer und überall reichlich Anlaß zur Bewunderung des Schöpfers. Wie weckt dich der Haushahn zur Arbeit, der mit lautem Geschrei kräht und das Nahen der noch weitabstehenden Sonne ankündigt, mit dem Wanderer aufwacht und den Landmann zur Ernte hinaustreibt! Wie wachsam ist das Geschlecht der Gänse und wie scharf deren Sinn für die schleichende Gefahr! Haben sie doch einst die Kaiserstadt gerettet, als sie die Feinde, die durch unterirdische, verborgene Gänge der Burg Roms nahten und sie schon nehmen wollten, verrieten. Bei welcher Vogelart zeigt nicht die Natur ein besonderes Wunder? Wer kündigt den Geiern den Tod der Menschen an, wenn diese widereinander zu Felde ziehen? Du siehst ja unzählige Scharen Geier den Heeren folgen, die aus der Waffenrüstung auf den Ausgang schließen2. Das kommt aber menschlichem Schließen recht nahe. Oder soll ich dir von den furchtbaren Heereszügen der Heuschrecken erzählen? Wie auf ein Zeichen hin erhebt sich ein solcher Schwärm und lagert auf weitem Felde, rührt aber die Früchte nicht eher an, als bis ihm der göttliche Befehl dazu erteilt wird. Wie kommt es, daß der Seleukis3 den Heuschrecken folgt - als Befreier von der Plage, dem eine unersättliche Freßlust eigen ist, mit der der gütige Gott seine Natur der Menschen wegen bedacht hat4. Wie eigenartig ist doch das Zirpen der Zikade5? Warum ist es am Mittage lauter, da sie doch durch das Einziehen der Luft in die Panzerhöhlung den Laut hervorbringt?

S. 136 Doch mir scheint, ich vermag noch weniger mit Worten die Wunder in der Vogelwelt zu schildern als mit meinen Füßen ihre Schnelligkeit zu erreichen. Wenn du von den Geflügelten die sogenannten Insekten - so heißen sie von den Einschnitten, die sie überall zeigen -, wie die Bienen und Wespen siehst, so beherzige, daß sie keinen Atem haben noch eine Lunge, sondern am ganzen Körper mit Luft genährt werden6. Werden sie also mit Öl benetzt, und werden so die Poren verstopft, dann kommen sie um7. Begießt man sie aber dann sofort mit Essig, dann öffnen sich die Poren, und sie leben wieder auf. Nichts Überflüssiges hat unser Gott erschaffen, aber auch nichts vergessen, was notwendig ist. Betrachtest du sodann die Wasservögel, so wirst du bei ihnen einen anderen Körperbau finden, nämlich weder gespaltene Füße wie bei den Krähen, noch Krallen wie bei den Fleischfressern, sondern breite, häutige Füße, damit sie leicht auf dem Wasser schwimmen, indem sie mit den Fußhäuten wie mit Rudern das Wasser von sich stoßen. Wenn du aber beobachtest, wie der Schwan seinen Hals in die Tiefe taucht und sich vom Grunde das Futter heraufholt, so wird dir die Weisheit des Schöpfers klar werden, der ihm deshalb einen Hals gegeben hat, der länger ist als die Füße, damit er ihn wie eine Angel hinabtauche und die in der Tiefe verborgene Nahrung heraufhole8.


  1. vgl. Arist., hist. anim. VIII,75; Plinius 1. c. X,43 ↩

  2. d.h. auf das Massensterben und damit auf die Menge Aas. Vgl. Hierzu Aelian, de nat. anim. II,46 ↩

  3. eine Art Häher ↩

  4. vgl. Oppianus, de aucupio I,19; Plinius 1. c. XI,103; X,75 ↩

  5. Aelian, 1. c. I,20 ↩

  6. Plinius, 1. c. XI,2 ↩

  7. vgl. Aelian, 1. c. IV,18 ↩

  8. Arist., de part. anim. IV,11 ↩

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