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Homilien über das Hexaemeron (BKV)
10.
Auch folgendes sei dir ein deutliches Zeichen für die Größe. So zahllos auch die Sterne am Himmel sind, all ihr Licht reicht nicht aus, die Düsterkeit der Nacht zu verscheuchen. Wenn aber sie allein aufsteigt am Horizonte, oder vielmehr erst erwartet wird, also überhaupt noch nicht über der Erde steht, zerstreut sie (schon) die Finsternis, überstrahlt die Sterne und erweicht und zerteilt die bisher verdichtete und dicke Luft über der Erde. Daher auch die Morgenwinde und der Tau, der bei heiterer Witterung die Erde benetzt. Wie könnte sie aber in einem Augenblick diese weite Welt ganz erleuchten, wenn sie nicht aus einem großen Kreise das Licht entsendete? Hier schau mir an des Schöpfers Weisheit, wie er diesem Abstande angemessen der Sonne ihre Wärme gab! Ebenso stark ist ihre Brennkraft, daß die Erde einerseits durch ein Zuviel sich nicht entzünde und anderseits durch ein Zuwenig nicht starr und unfruchtbar bleibe.
Ganz ähnliche Gedanken wie die ausgesprochenen mache dir auch vom Monde! Groß ist ja auch sein Körper und der leuchtendste nach der Sonne. Nicht immer zwar sichtbar bleibt seine Größe; bald scheint er voll in seinem Kreise, bald abnehmend, kleiner werdend, und zeigt bald auf dieser, bald auf jener Seite die lichtlose Stelle. Nimmt er nämlich zu, dann ist er auf der einen Seite dunkel; und die andere Seite tritt ins Dunkel zur Zeit der Abnahme.
S. 106 Eine geheime Absicht des weisen Schöpfers liegt in diesem bunten Wechsel der Gestalten. Er wollte uns ein deutliches Bild von unserer Natur geben mit der Lehre: Nichts Menschliches hat Bestand; das eine gelangt aus dem Nichts zur Vollendung, das andere, zu seiner Blüte gekommen und zum Höchstmaß seiner Kraft, nimmt allmählich wieder ab, vergeht, verdirbt und geht zugrunde. So lassen wir uns durch den Anblick des Mondes belehren über unser Los, und machen wir uns unsere Gedanken über den raschen Wechsel der menschlichen Dinge, auf daß wir nicht übermütig werden in guten Tagen, nicht unserer Macht uns rühmen, nicht pochen auf unsicheren Reichtum, auf daß wir verachten das Fleisch mit seiner Veränderlichkeit, aber für die Seele sorgen, deren Gut unerschütterlich ist. Wenn aber der Mond dich betrübt, weil er durch allmähliches Abnehmen seinen Glanz verliert, dann soll dich noch mehr betrüben die Seele, die es zur Tugend gebracht hat, aber in Lauheit das Gut verliert, die nie in derselben Gesinnung verharrt, sondern häufig sich wandelt und ändert - schuld des unbeständigen Sinnes. In der Tat, wie geschrieben steht, „es verändert sich der Tor wie der Mond1”.
Ich glaube aber auch, daß zur Konstitution der Tiere wie zur Entwicklung der Vegetation die Wandlungen des Mondes nicht wenig beitragen. Anders steht es um die Organismen bei abnehmendem Monde, anders bei zunehmendem. Bei abnehmendem werden sie dünn und leer; nimmt er aber zu und nähert er sich dem Zustande des Vollmondes, dann werden auch sie wieder voller, und zwar deshalb, weil er eine Feuchtigkeit, mit Wärme gemischt, unvermerkt in das Innere (der Lebewesen) fließen läßt. Dies bezeugen die, welche bei Mondschein unter freiem Himmel schlafen und die Höhlungen ihres Hauptes reichlich mit Feuchtigkeit voll bekommen, auch das frisch geschlachtete Fleisch, das sich im Mondschein schnell verändert2, ferner das Gehirn der Landtiere und die Weichteile der Wassertiere, sowie S. 107 das Mark der Bäume. All diese Wesen könnte der Mond durch seinen Wechsel nicht umgestaltend beeinflussen, wenn er nicht eine ungewöhnliche und außerordentliche Kraft hätte, die ihm die Schrift bezeugt.
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Homélies sur l'Hexaeméron
10.
Ce qui doit être encore pour vous une preuve manifeste de la grandeur du soleil, c'est que, malgré cette multitude d'astres qui décorent le firmament, toute leur lumière ensemble ne peut suffire à dissiper la tristesse de la nuit; au lieu que le soleil seul, lorsqu'il parois sur l'horizon , ou plutôt lorsqu'il est simplement attendu, et avant de se montrer réellement à la terre, fait disparaître l'obscurité, éclipse tous les astres, raréfie et résout en eau l'air épaissi et condensé qui nous enveloppe. De-là les vents du matin et ces rosées abondantes1 qui tombent sur la terre dans un beau jour. Et comment pourvoit-il en un instant éclairer tout notre globe, qui est d'une si grande étendue, si le disque d'où part sa splendeur n'était immense? Ici admirez la sagesse de l'Ouvrier suprême ; comment dans une si grande distance, il lui a donné de la chaleur dans une si juste proportion, que les feux qu'il lance ne sont ni assez forts pour brûler la terre, ni assez faibles pour la laisser froide et stérile.
On peut dire à peu près la même chose de la lune. C'est aussi un grand corps lumineux, et le plus éclatant après le soleil. Toute sa grandeur néanmoins n'est pas toujours visible; mais tantôt son disque est entier; tantôt, dans son décours, elle n'en montre qu'une partie. Une partie, lorsqu'elle croît, est obscurcie par les ténèbres ; et la partie éclairée, lorsqu'elle décroît, disparaît à la fin et se cache entièrement. Dans toutes ces variations de figures, le sage Ouvrier a eu sans doute des vues secrètes. En effet, ou il a voulu nous donner un exemple frappant de la fragilité de notre nature, nous apprendre qu'aucune des choses humaines n'est stable, mais que, parmi elles, les unes sortent du néant pour parvenir à leur perfection; que les autres ,lorsqu'elles se sont accrues et qu'elles sont arrivées à leur plus haut point, s'altèrent par des diminutions insensibles et finissent par se détruire. Ainsi la vue de la lune nous instruit de ce que nous sommes; et nous faisant concevoir une juste idée du changement rapide des choses humaines , elle nous enseigne à ne pas nous enorgueillir des prospérités de ce siècle; à ne pas nous applaudir de la puissance, à ne pas être fiers de posséder des richesses qui sont passagères, à mépriser notre corps qui est sujet à la corruption, et à avoir soin de notre âme qui est immortelle. Si vous êtes fâché de voir la lune décroître peu à peu et perdre enfin sa lumière, soyez plus fâché encore de voir votre âme, lorsqu'elle est décoré de la vertu, perdre sa beauté par votre négligence, ne pas rester dans la même situation, mais varier et changer fréquemment par l'inconstance de votre esprit. L’insensé, dit avec vérité l’Ecriture, est changeant comme la lune (Eccl. 27. 12 ). Je crois aussi que les variations de la lune sont fort utiles pour la constitution des animaux et pote. es productions de la terre: car les corps sont disposés différemment lorsqu'elle croit ou lorsqu'elle décroît. Lorsqu'elle décroît, ils se raréfient et deviennent vides2; lorsqu'elle croit, et qu'elle s'avance vers la plénitude de son disque, ils se remplissent de nouveau, parce que sans doute elle leur communique insensiblement un certain humide mêlé de chaud qui pénètre jusqu'à l'intérieur. Nous en avons une preuve dans ceux qui dorment au clair de la lune, dont la capacité de la tête se remplit d'une humidité abondante; dans les chairs d'animaux récemment tués, qui changent dès que la lune paraît; dans les cerveaux des animaux terrestres, dans les plus humides des animaux maritimes, enfin dans la moelle des arbres. La lune ne pourvoit produire tous ces changements par ses variations, si elle n'ai oit une vertu puissante et extraordinaire.
Saint Basile tombe ici dans l'erreur des personnes peu instruites en physique , qui croient que la rosée toms, au lever du soleil. Les physiciens savent que la rosée s'est autre chose que les vapeurs aqueuses volatilisées par la chaleur du jour , et qui , condensées par le froid de la nuit, retombent sur la surface de la terre, ↩
Ces effets de la lune, ainsi que tous ceux qui suivent, crus par quelques personnes, sont regardés comme faux par les bons physiciens. ↩