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Works Gregory of Nyssa (335-394) Oratio catechetica magna

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Discours Catéchétique

2.

En quoi la doctrine du mystère sort-elle donc de la vraisemblance, si celui qui est debout se penche sur celui qui gît pour le relever de sa chute? D'autre part, la croix renferme-t-elle encore un enseignement plus profond? C'est ce que savent peut-être ceux qui sont versés dans l'interprétation du sens caché. En tout cas, celui qui nous vient de la tradition, le voici.

[5] C'est suivant le sens le plus élevé et plus divin que tout a été dit et s'est passé dans l'Evangile ; d'autre part, rien n'y échappe à ce caractère de se révéler absolument comme un mélange du divin et de l'humain, la parole et les faits se déroulant d'une façon humaine, et le sens caché révélant la présence du divin. Dans ces conditions, il serait logique de ne pas considérer non plus sur ce point particulier l'un des deux éléments en négligeant l'autre, mais de voir dans la mort le côté humain, et de rechercher avec soin, dans la façon dont elle s'est produite, l'élément divin. [6] Or le propre de la Divinité c'est de se répandre à travers tout, et de s'étendre dans toutes ses parties à la nature de ce qui existe ; rien ne peut en effet subsister dans l'être, sans rester dans le sein de celui qui a l'être; et la nature divine est ce qui existe par excellence et avant tout. Qu'elle soit partout dans l'univers, c'est ce que la permanence du monde nous oblige de toute nécessité à croire. Nous apprenons par la croix, dont la forme se partage en quatre, et nous donne à compter, à partir du centre vers lequel converge l'ensemble, quatre prolongements, nous apprenons, dis-je, que celui qui y fut étendu au moment où le plan divin s'accomplissait par sa mort, est celui qui unit étroitement et ajuste à lui-même l'univers, en ramenant par sa propre personne à un seul accord et à une seule harmonie les diverses natures du monde. [7] Ce que la pensée conçoit dans le monde est en effet soit en haut, soit en bas, à moins qu'elle n'arrive, en le traversant, aux limites qui bornent les côtés. Si donc elle réfléchit à l'organisation des êtres célestes ou souterrains, ou de ceux qui sont aux deux extrémités de l'univers, partout la divinité se présente d'abord à la réflexion ; seule, elle s'observe en toutes les parties du monde et maintient toutes choses dans l'existence.

[8] Cette nature, doit-on la nommer divinité, raison, puissance, sagesse, ou lui donner quelque autre appellation sublime, capable de désigner plus clairement l'être souverain? Notre doctrine ne dispute nullement sur un nom ou sur une forme de langage. Donc puisque toute la création se ramène à cet être et tourne autour de lui, et tient de lui sa cohésion, le haut y étant, grâce à lui, étroitement uni avec le bas, et les côtés l'un avec l'autre, nous devions être non seulement amenés par l’ouïe à la connaissance de la divinité, mais encore être instruits par la vue des conceptions supérieures. C'est de là qu'est parti le grand Paul quand il initie le peuple d'Ephèse, et lui donne par son enseignement le moyen de connaître ce que représentent la profondeur, la hauteur, la largeur et la longueur. [9] Il désigne en effet par un mot spécial chaque prolongement de la croix; il nomme hauteur la partie supérieure, profondeur la partie inférieure, largeur et longueur les bras latéraux. Et il rend cette idée encore plus claire, à mon avis, quand il s'adresse aux Philippiens: « Au nom de Jésus-Christ, dit-il, tout genou fléchira dans le ciel, sur la terre, et sous la terre. » Ici, il comprend dans une seule et même appellation la traverse centrale, désignant par ces mots : sur la terre, tout l'intervalle entre les habitants du ciel et ceux qui sont sous la terre.

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Große Katechese (BKV)

2.

Ob aber das Kreuz noch einen anderen und tieferen Sinn enthalte, werden wohl alle wissen, welche sich mehr auf die Deutung der Geheimnisse verstehen. Folgendes aber erfahren wir durch die Überlieferung. Da nämlich allen Handlungen und Reden, welche uns durch das Evangelium berichtet werden, eine höhere und göttliche Absicht zugrunde liegt und sich nichts findet, was nicht außer den menschlichen Zügen auch den göttlichen Charakter trüge, so daß, auch wenn die Reden S. 64 und Handlungen rein menschliches Gepräge aufzuweisen scheinen, der verborgene Sinn die göttliche Grundlage entdecken kann, so verlangt die Folgerichtigkeit auch hier die eine Seite ins Auge zu fassen, die andere aber nicht zu übersehen, sondern beim Tode das Menschliche zu betrachten, in der Art und Weise desselben aber die göttliche Bedeutung, die noch klarer hervortritt, mit allem Ernste in Erwägung zu ziehen. Da es nämlich der Gottheit zukommt, alles zu durchdringen und sich, der Natur der Dinge entsprechend, in alle Teile derselben auszudehnen (denn nichts vermag im Sein zu verharren, wenn es nicht in dem Seienden verbleibt; das selbständig und zuerst Seiende ist aber die göttliche Natur, von der wir, durch die Fortdauer der Dinge genötigt, annehmen müssen, daß sie in allem sei), so will uns das Kreuz durch seine Gestalt, die nach vier Seiten auseinandergeht, indem von seinem Mittelpunkt, durch den es zusammengehalten wird, deutlich vier Balken vorspringen, die Lehre geben, daß er, der da im Augenblicke seines nach dem göttlichen Heilsplan erlittenen Todes daran ausgestreckt war, derjenige ist, welcher das Universum in sich eint und harmonisch verbindet, indem er die verschiedenartigen Dinge zu einem einheitlichen Ganzen zusammenfaßt. Denn bei den Dingen blicken wir entweder nach oben oder nach unten, oder unser Forschen bezieht sich auf die beiden Seiten. Magst du nun an das denken, was am Himmel oder was unter der Erde oder was zu beiden Seiten ist, überall tritt deinem betrachtenden Blick die Gottheit entgegen, welche allein an den Dingen und zwar an jedem Teil derselben erkannt wird, und die alle in ihrem Sein erhält. Ob wir nun diese allgegenwärtige Natur Gott oder Wort oder Weisheit oder Allmacht nennen sollen oder sonst etwas, was erhaben ist und den Allerhöchsten besser zu bezeichnen vermag, unser Glaube führt wegen Worte und Ausdrücke und bildlicher Wendungen keinen Streit. Da nun die ganze Schöpfung auf ihn hinsieht und um ihn ist und durch ihn ihre Einheit und Geschlossenheit erhält, so sollten wir nicht allein durch das Ohr zur rechten Erkenntnis Gottes gebracht werden, sondern auch das Auge sollte ein Lehrer der höheren Wahrheiten werden.

S. 65 Auf das Kreuz Bezug nehmend, erteilt auch der große Paulus der Gemeinde von Ephesus einen tieferen Unterricht, indem er sie durch seine Belehrung befähigen will, zu verstehen, was die Tiefe und die Höhe, die Breite und die Länge sei (Eph. 3, 18). Denn jeden Kreuzesbalken führt er mit einem besonderen Namen vor Augen: den nach oben gehenden Balken bezeichnet er als Höhe, den nach unten gehenden als Tiefe, die Seitenbalken aber als Breite und Länge. Noch deutlicher setzt er diese Auffassung anderwärts auseinander, wie ich glaube, im Briefe an die Philipper, denen er also schreibt: „Im Namen Jesu Christi sollen sich die Knie aller beugen: derer, die im Himmel, auf Erden und unter der Erde sind“ (Phil. 2, 10). Hier gebraucht er für den mittleren Balken und den in der Quere liegenden nur ein Wort (ἐπίγειον) [epigeion], indem er alles, was zwischen den Himmlischen und Unterirdischen sich befindet, zur Erde zählt (ἐπίγειον) [epigeion].

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