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Discours Catéchétique
2.
[5] Tout être une fois mort a un séjour approprié, qui lui est fixé par la nature ; c'est la terre où il est étendu et enseveli. Or il y a une étroite affinité entre la terre et l'eau ; ce sont les seuls éléments doués de pesanteur et portés à descendre ; seuls ils subsistent l'un dans l'autre et sont absorbés l'un par l'autre. Puisque le guide de notre vie est descendu sous la terre en mourant, suivant la condition commune, l'imitation de sa mort que nous poursuivons est figurée dans l'élément qui s'en rapproche. [6] Et de même que Lui, l'Homme venu d'en haut, après avoir accepté l'état de cadavre et avoir été déposé dans la terre, est revenu à la vie le troisième jour, de même quiconque se trouve uni à lui selon la nature charnelle, s'il a en vue le même résultat heureux, je veux dire s'il a la vie pour but, reproduit, en répandant sur lui de l'eau, en guise de terre, et en se plongeant à trois reprises dans cet élément, la grâce obtenue après le troisième jour.
[7] On a déjà dit plus haut que la mort a été introduite à dessein dans la nature humaine par la prévoyance divine, pour que le vice s'étant une fois écoulé dans la séparation du corps et de l’âme l'homme reconstitué par la résurrection se retrouvât intact, libre de passions, pur et exempt de tout mélange avec le vice. Mais le dessein que se proposait en mourant l’auteur et le guide de notre salut s'est réalisé d'une façon parfaite, il a été entièrement rempli suivant son propre but. [8] Les éléments qui étaient unis ont été en effet séparés par la mort, et les éléments séparés ont été de nouveau rapprochés, pour que la nature ayant été purifiée par la décomposition des parties unies ensemble, je veux dire l'âme et le corps, le retour à la vie de ces éléments séparés se trouvât exempt du mélange qui les altérait. Au contraire, pour ceux qui suivent ce guide, la nature ne permet pas une imitation exacte en tous points, mais elle l'admet maintenant dans la mesure de ses forces, et réserve le reste pour le temps à venir.
[9] En quoi consiste donc cette imitation? A faire disparaître le vice mélangé à la nature, dans le simulacre de mortification exécuté au moyen de Peau ; ce n'est pas à la vérité une disparition complète, mais comme une solution de la continuité du mal ; deux causes contribuent à la destruction du vice: le repentir du pécheur et l'imitation de la mort; c'est par elles que l’homme est délivré on quelque sorte de son union avec le mal : le repentir l'amène à haïr et à éloigner le vice, et la mort opère la destruction du mal.
[10] S'il était possible dans cette imitation de subir une mort complète, il n'y aurait pas imitation, mais condition identique, et le mal disparaîtrait absolument de notre nature, de sorte que, suivant la parole de, l'Apôtre, nous mourrions une fois pour toutes au péché. Mais, comme on l'a dit, nous imitons la puissance supérieure dans la mesure où le permet la pauvreté de notre nature; en versant sur nous l'eau à trois reprises, et en nous élevant hors de l'eau, nous figurons l'ensevelissement salutaire et la résurrection opérée en trois jours, dans la pensée que si l'eau est à notre disposition, si nous sommes libres de nous y plonger et d'en ressortir, de même le souverain de l'univers avait le moyen, après s'être plongé dans la mort comme nous dans l'eau, de revenir à la condition bienheureuse qui lui est propre.
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Große Katechese (BKV)
2.
Wie schon oben ausgeführt, verhängte die göttliche Natur über die menschliche Natur den Tod gemäß der Heilsordnung in der Absicht, daß durch die Trennung des Körpers von der Seele das Böse ausgeschieden und der Mensch bei der Auferstehung in einem ganz neuen Zustande wieder hergestellt werde, gesund, leidlos, unversehrt und frei von allem Bösen. Dieses Endziel, welches die Heilsordnung hinsichtlich des Todes verfolgt, wurde bei dem Urheber des Lebens vollständig erreicht, indem sie ihre damit verbundene besondere Absicht restlos zur Erfüllung brachte: was verbunden war, wurde durch den Tod getrennt und dann das also Getrennte wieder vereinigt und zwar so, daß zuerst durch die Trennung der miteinander verbundenen Bestandteile, nämlich des Leibes und der Seele, eine Läuterung der Natur stattfand und infolgedessen eine Wiedervereinigung der Getrennten unter Ausscheidung alles Fremdartigen und Unvollkommenen erfolgen konnte. Bei den Jüngern dagegen gestattet die menschliche Natur nicht eine durchgängige Nachahmung des Meisters, sondern sie übernimmt jetzt von ihm nur soviel als möglich ist, und verspart das noch Übrige auf eine spätere Zeit.
Was ist es nun, was sie jetzt schon nachahmt? Dies, daß sie durch den Tod, welcher durch das Wasserbad versinnbildet wird, die Vernichtung des ihr beigemischten Bösen bewirkt, freilich nicht eine vollständige Vernichtung, aber immerhin sozusagen eine Durchschneidung des engen Zusammenhangs, in welchem wir mit dem Bösen stehen, indem zur Entfernung des Bösen ein Zweifaches zusammenhilft: nämlich die Reue des Sünders und die Nachahmung des Todes; hiedurch wird der Mensch aus seiner Verbindung mit dem Bösen befreit, indem er durch die Reue zum Haß und zur Verabscheuung der Sünde kommt und durch den Tod auf die S. 72 Vernichtung des Bösen hinarbeitet. Freilich wenn der Nachahmende in den völligen Tod gehen könnte, so würde dies nicht mehr eine bloße Nachahmung, sondern die ganz gleiche Handlung darstellen, und das Böse wäre gänzlich aus unserer Natur entfernt, so daß er, wie der Apostel sagt (Röm. 8, 4), der Sünde ein für allemal absterben würde. Da wir aber, wie gesagt, die allerhabene Macht nur soviel nachahmen können, als die Armseligkeit unserer Natur es gestattet, so ahmen wir durch die dreimalige Eintauchung in das Wasser und die Wiedererhebung aus demselben das Begräbnis unseres Heilbringers und seine nach drei Tagen erfolgte Auferstehung nach; dabei erinnern wir uns, daß, wie uns die Kraft zukommt, sowohl in das Wasser ein- als auch aus demselben emporzutauchen, ebenso der Träger der Herrschaft über alle Dinge, die Macht besaß, einerseits in den Tod, wie wir ins Wasser, unterzutauchen, anderseits aber auch in seine Herrlichkeit zurückzukehren.