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Discours Catéchétique
2.
[2] La notion de personne distingue en effet l’Esprit du Verbe, et les distingue à leur lourde celui qui possède le Verbe et l'Esprit. Mais quand on a compris ce qui les sépare, on voit que l'unité de la nature n'admet pas de partage. Ainsi le pouvoir de la souveraineté unique ne se divise pas en un morcellement de divinités différentes, et d'autre part, la doctrine ne se confond pas avec la croyance juive, mais la vérité tient le milieu entre les deux conceptions, elle purge de ses erreurs chacune de ces écoles, et tire de chacune ce qu'elle renferme de bon. La croyance du Juif est redressée par l'adjonction du Verbe et la foi au Saint-Esprit. La croyance erronée des païens au polythéisme se trouve effacée par le dogme de l'unité de nature, qui annule l'idée fantaisiste d'une pluralité. [3] Gardons de la conception juive la notion de l'unité de nature, et de la croyance païenne retenons seulement la distinction des personnes, en corrigeant de part et d'autre l'impiété par le remède correspondant. Le dénombrement de la Trinité est, pour ainsi dire, le remède de ceux qui s'égarent au sujet de l'unité, et la doctrine de l'unité, celui des esprits que disperse leur croyance à la pluralité.
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Große Katechese (BKV)
2.
[Forts. v. S. 9 ] Darum geht die Macht des einen höchsten Wesens1 nicht in verschiedene Gottheiten auseinander, indem man es spalten würde, noch trifft unsere Lehre mit dem Glauben der Juden zusammen, sondern die Wahrheit hat ihren Platz in der Mitte zwischen beiden Anschauungen, indem sie die Häresie, welche in jeder der zwei Religionen enthalten ist, verwirft, das Wahre aber, was jede hat, aufnimmt. Die jüdische Lehre schließt sie nämlich durch die Annahme des Wortes und durch den Glauben an den Heiligen Geist aus; der vielgötterische Irrtum der Heiden wird dadurch beseitigt, daß die Einheit hinsichtlich der Natur das Trugbild der Vielheit aufhebt. Andererseits muß von der jüdischen Auffassung die Einheit, nämlich der Natur, festgehalten, desgleichen aus dem Heidentum nur die Unterscheidung hinsichtlich der Personen; hiedurch wird der unwürdigen Vorstellung von Gott, die auf beiden Seiten besteht, die entsprechende Heilung zuteil. Denn sozusagen bewährt sich als Heilmittel für die, welche bezüglich der Einheit sich irren, die Dreizahl, und für die, welche bezüglich der Vielheit auf Abwege kamen, die Lehre von der Einheit.
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μοναρχία [monarchia] hier kaum: Alleinherrschaft. ↩