• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Gregor von Nyssa (335-394) Oratio catechetica magna

Übersetzung ausblenden
Discours Catéchétique

2.

[6] La cause de la dissolution est éclaircie par l'exemple que nous avons donné. Comme les sens ont une étroite affinité avec l'élément épais et terrestre, et que la nature de l'intelligence est supérieure aux mouvements de la sensation et plus élevée qu'eux, voilà pourquoi le discernement du bien, lorsque les sens en ont fait l'essai, a été égaré par eux, et cette méconnaissance du bien a déterminé la formation de l'état contraire ; c'est ainsi que la partie de nous-mêmes devenue inutile pour avoir accueilli l'élément contraire est livrée à la dissolution. Voici quel est le sens de l'exemple. [7] Supposons le cas suivant: un vase fait d'argile a été rempli par malveillance de plomb fondu, et le plomb une fois versé s'est solidifié de sorte qu'il est désormais impossible de le faire couler hors du vase. Le propriétaire du vase le réclame, et connaissant l'art du potier, il brise l'enveloppe tout autour du plomb ; puis il modèle le vase de nouveau en le ramenant à sa première forme, en vue de son usage propre, une fois qu'il l'a eu vidé de la matière qui s'y était mélangée. Ainsi procède l'artiste qui modèle notre propre vase. Le mal ayant été mélangé à la partie sensible, je veux dire à l'élément corporel, le Créateur, ayant décomposé la matière qui renfermait le mal, pour modeler de nouveau le vase purifié de l'élément contraire, au moyen de la résurrection, le restaurera, par la reconstitution de ses éléments, dans sa beauté primitive.

[8] Or il y a entre l’âme et le corps une certaine union, une participation commune aux maux qui accompagnent la faute, et la mort du corps présente une certaine analogie avec celle de l'âme. De même en effet que, pour la chair, le fait d'être séparée de la vie sensible prend chez nous le nom de mort, de même aussi pour l'âme, nous appelons mort sa séparation d'avec la véritable vie. Dans ces conditions, étant donné, comme on l'a dit plus haut, qu'une seule et même participation au mal s'observe pour l'âme et pour le corps, puisque l'un et l’autre contribuent à donner au mal sa force active, voici ce qui en résulte : La mort par voie de dissolution, qui résulte de l'application des peaux mortes, n'atteint pas l'âme. Et en effet comment pourrait se dissoudre ce qui n'est pas composé? [9] Mais comme l'âme aussi a besoin d'être débarrassée par quelque traitement des souillures que ses fautes y ont fait naître, le remède de la vertu lui a été appliqué dans la vie présente pour traiter les plaies de cette nature, et si elle reste incurable, c'est dans la vie de l'au-delà que le traitement a été mis en réserve.

[10] Il y a pour le corps différentes sortes de maladies, qui se prêtent plus facilement que d'autres à un traitement, et pour ces dernières on a recours aux incisions, aux cautérisations, et aux potions amères pour détruire le mal qui a frappé le corps, C'est une méthode semblable que nous annonce expressément le jugement de l'au-delà pour la guérison des infirmités de l'âme. Pour les hommes frivoles, c'est une menace et un procédé de correction sévère, afin que la crainte d'une expiation douloureuse nous amène à fuir le mal et à devenir plus sages ; mais les esprits plus sensés y voient avec foi un procédé de guérison et de traitement appliqué par Dieu, qui veut ramener la créature formée par lui à sa grâce primitive. [11] Car ceux qui enlèvent par l'incision ou la cautérisation les excroissances et les verrues qui se sont formées sur le corps contre nature, n'arrivent pas à guérir sans douleur celui qu'ils soulagent ; mais ils ne pratiquent pas l'incision pour endommager le patient; de même toutes les callosités matérielles qui se forment sur nos âmes devenues charnelles par leur participation aux maladies, sont, au moment du jugement, coupées et retranchées par l'ineffable sagesse et par la puissance de celui qui est, selon le mot de l'Evangile, le médecin des méchants. « Ce ne sont pas en effet, dit-il, les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. »

[12] La grande affinité qui s'est établie entre l'âme et le mal a la conséquence suivante : L'incision de la verrue cause une vive douleur à la surface du corps, car ce qui s'est développé dans la nature contre la nature elle-même, tient à la substance par une sorte de sympathie, et il se produit un mélange inattendu de l'élément étranger avec notre propre être, en sorte que la séparation de l'élément contre nature entraîne une sensation douloureuse et aiguë ; de même aussi, quand l'âme s'exténue et se consume dans les reproches que lui attire sa faute, comme dit le prophète, à cause de son union profonde avec le mal, nécessairement doit se présenter un cortège de douleurs indicibles et inexprimables, dont la description est impossible au même titre que celle des biens que nous espérons. Ni les uns ni les autres en effet ne se prêtent aux moyens d'expression dont dispose le langage ni aux conjectures de la pensée.

Übersetzung ausblenden
Große Katechese (BKV)

2.

Die Ursache der Auflösung ergibt sich klar aus der angezogenen (biblischen) Erzählung. Weil nämlich die geistige Natur hoch über den Sinnesempfindungen steht, die Sinnlichkeit aber mit dem Gröberen und Irdischen verwandt ist und weil deshalb auf Grund der durch die Sinne vorgenommenen Prüfung die Entscheidung über das Gute in die Irre geführt wurde, dieser Irrtum hinsichtlich des Guten die Veränderung des ursprünglichen Zustandes in das gerade Gegenteil verschuldete, so wird der leibliche Teil von uns, weil er durch die Aufnahme des Bösen (= der verbotenen Frucht) von seiner Würde herabsank, der Auflösung preisgegeben. Der Gedanke, welcher der Erzählung zugrunde liegt, hat Ähnlichkeit mit folgendem: nehmen wir an, ein Gefäß bestehe aus Ton, dasselbe sei aber heimtückisch mit Blei ausgefüllt worden, welches sich dann, nachdem es hart geworden, nicht mehr entfernen lasse; wenn nun der Besitzer gerade dieses Gefäß wünscht und sich auf das Töpferhandwerk versteht, so kann er es zerbrechen und nach Beseitigung des Bleis in seine frühere Gestalt umformen, damit es seinem Gebrauche entspricht. Ähnlich wird der Bildner unseres Gefäßes, nachdem dem sinnlichen, das ist dem körperlichen Teile die Schlechtigkeit beigemischt ward, den Stoff, der das Böse in sich aufgenommen hatte, auflösen, von dem Beisatz reinigen und durch die Auferstehung neu formen, so daß das Gefäß wieder zur ersten Schönheit umgestaltet wird.

Da aber Leib und Seele an den sündhaften Affekten gemeinsam beteiligt sind und auch eine gewisse Ähnlichkeit zwischen dem Tod des Leibes und der Seele besteht ― wie wir bezüglich des Leibes dessen Trennung vom sinnlichen Leben allgemein Tod nennen, so geben wir S. 24 bezüglich der Seele der Trennung derselben vom wahren Leben den nämlichen Namen, weil nun, wie gesagt, die Beteiligung am Bösen für Leib und Seele die gleiche ist (durch beide tritt ja die Sünde in die Wirklichkeit), darum erfaßt zwar der Auflösungstod infolge des Anlegens jener Felle die Seele nicht (denn wie sollte das Nichtzusammengesetzte aufgelöst werden?), aber auch an ihr haften Sündenflecken, welche getilgt werden müssen, und deshalb ist ihr im gegenwärtigen Leben das Tugendstreben als Mittel zur Heilung solcher Wunden dargeboten. Bleibt sie aber ungeheilt, so wird die Kur im zukünftigen Leben vorgenommen.

Allein wie es verschiedene Krankheiten des Leibes gibt, von denen die einen leicht, die anderen schwieriger zur Heilung gelangen, wobei Schnitte, Brenneisen und bittere Tränke zur Hebung des dem Körper zugestoßenen Leidens angewendet werden, so stellt auch das künftige Gericht zur Heilung der Seelengebrechen Ähnliches in Aussicht was zwar für die Leichtfertigeren eine Androhung und Vorhaltung von Schrecknissen bedeutet, damit sie durch Furcht vor den schmerzlichen Gegenmitteln zur Besinnung gebracht werden und das Böse meiden, von den Einsichtigeren aber als ein Heil- und Kurverfahren von Seite Gottes angesehen wird, der sein Gebilde in den früheren Gnadenstand zurückversetzen will. Denn wie diejenigen, welche die am Körper widernatürlich entstandenen Hühneraugen und Warzen durch Schneiden und Brennen beseitigen wollen, zwar den von ihnen Behandelten nicht ganz schmerzlos die Heilung verschaffen, aber doch nicht zum Schaden der Patienten den Schnitt vornehmen, so werden auch alle Auswüchse der Materie, welche sich an unseren durch die Teilnahme an sündhaften Affekten verfleischlichten Seelen verhärtet haben, zur Zeit des Gerichtes ausgeschnitten und abgefeilt durch die unaussprechliche Weisheit und Macht dessen, der, wie das Evangelium sagt (Matth. 9, 12; Mark. 2, 17; Luk, 5, 31), die Kranken gesund macht; denn es heißt dort: „Nicht die Gesunden bedürfen des Arztes, sondern die Kranken.“

Weil aber die Seele enge mit dem Bösen verwachsen ist . . . ., gleichwie das Ausschneiden der Warzen die S. 25 Oberhaut schmerzt (denn der mit der Natur verwachsene Auswuchs hält mit einer Art Anhänglichkeit an seiner Grundlage fest, und es entsteht eine eigentümliche Verbindung des Fremdartigen mit unserem Körper, so daß, wenn der Auswuchs beseitigt wird, unser Gefühl Schmerz und Pein empfindet), ebenso stellen sich auch, wenn die Seele wegen der Vorwürfe über die Sünde, wie der Prophet irgendwo sagt (Ps. 39, 11 [hebr. Ps. 40, 11]), sich abhärmt und abquält, wegen der tiefgehenden Verknüpfung mit dem Bösen gewisse unaussprechliche und unbeschreibliche Schmerzen ein, die sich ebensowenig schildern lassen, wie die Natur der Güter, die wir hoffen; denn weder diese noch jene erreicht die Macht der Rede oder das Forschen des Verstandes.

  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Übersetzungen dieses Werks
Discours Catéchétique
Große Katechese (BKV)
Kommentare zu diesem Werk
Einleitung zur „Großen Katechese"

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung