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Discours Catéchétique
2.
Nous ne sommes pas en peine de trouver à cette objection encore une réponse en rapport avec la majesté divine. [2] Vous cherchez la raison pour laquelle Dieu a pris naissance dans l'humanité ? Si vous retranchez de la vie les bienfaits qui viennent de Dieu, vous ne pourrez dire à quels caractères vous reconnaissez le divin. Car ce sont les bienfaits que nous recevons qui nous font connaître le bienfaiteur; en considérant ce qui arrive, nous conjecturons par analogie la nature du bienfaiteur. Si donc l'amour de l'humanité est une propriété de la nature divine, vous tenez la raison que vous demandiez, vous tenez la cause de la présence de Dieu dans l'humanité.
[3] Il fallait en effet le médecin à notre nature tombée dans la maladie, il fallait le restaurateur à l'homme déchu, il fallait l'auteur de la vie à celui qui avait perdu la vie, il fallait celui qui ramène au bien à celui qui s'était détaché de la participation au bien ; l'homme enfermé dans les ténèbres demandait la présence de la lumière, le captif cherchait le rédempteur, le prisonnier, le défenseur, l'esclave retenu sous le joug de la servitude, le libérateur. Etaient-ce là des raisons sans importance, qui ne méritaient pas de blesser la vue de Dieu, et de le faire descendre, pour la visiter, vers la nature humaine, placée dans une situation si pitoyable et malheureuse ?
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Große Katechese (BKV)
2.
[Forts. v. S. 34 ] Hast du nun auf diesem Wege gefunden, daß die Liebe zu uns Menschen ein besonderes Merkmal der göttlichen Natur ist, so hast du damit auch den Grund, nach dem du fragest, hast die Ursache, warum Gott unter den Menschen weilte. Es bedurfte ja des Arztes unsere kranke Natur, es bedurfte des Aufhebers der gefallene Mensch, es bedurfte des Lebendigmachers der des Lebens Verlustige; es bedurfte des Zurückführers zum Guten der der Verbindung mit dem Guten Beraubte; es sehnte sich nach der Ankunft des Lichtes der in Finsternis Gehüllte, es verlangte nach dem Retter der Gefangene, nach dem Erlöser der Gebundene, nach dem Befreier der vom Sklavenjoch Niedergedrückte. Sind dies zu geringfügige und zu unbedeutende Dinge als daß sie hätten Gott bestimmen dürfen, wie ein Arzt zum Besuche der menschlichen Natur herabzusteigen, nachdem nun einmal die Menschheit in einer so kläglichen und armseligen Lage sich befand?Kapitel 15. Warum erlöste uns Gott nicht durch einen bloßen Willensakt?