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Œuvres Grégoire de Nysse (335-394) Oratio catechetica magna

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Discours Catéchétique

3.

[6] Quant à Dieu, nous soutenons qu'il a passé par les deux évolutions de notre nature, dont l'une met l'âme en contact avec le corps, et dont l'autre sépare le corps de l'âme ; et nous affirmons que s'étant mêlé à chacun des deux éléments, je veux dire à la partie sensible et à la partie intelligible du composé humain, il a, grâce à cette combinaison ineffable et inexprimable, exécuté son dessein : l'union durable, et même éternelle, des éléments une fois unis, c'est-à-dire de l'âme et du corps.

[7] Notre nature ayant été en effet entraînée, même en la personne de Dieu, vers la dissociation de l'âme et du corps, en vertu de Tordre qui lui est propre, il a réuni de nouveau les parties séparées comme avec une colle, je veux dire avec la puissance divine, en rajustant dans une union indestructible ce qui avait été divisé. Et c'est là la résurrection, le retour, après la dissolution, des éléments qui avaient été accouplés, à une union indissoluble, pour que la grâce première attachée au genre humain pût être rappelée, et que nous pussions revenir à la vie éternelle, une fois que se serait écoulé dans la décomposition le vice uni à notre nature, comme il arrive pour un liquide qui se répand et disparaît, quand on a brisé le vase où il est renfermé, et que rien n'est là pour le contenir.

[8] Or, de même que la mort, s'étant une fois produite pour le premier homme, s'était transmise en même temps à toute la nature humaine, de même le principe de la résurrection s'étend, grâce à un seul, à l'humanité entière. Celui qui a de nouveau uni à son propre corps l'âme qu'il avait revêtue, grâce à sa puissance, communiquée à l'un et à l'autre dès leur origine, a mêlé, sur une échelle plus générale, la substance intelligible à l'élément sensible, parce que l'impulsion donnée a suivi sans peine jusqu'au bout une marche logique.

[9] En effet, dans l'humanité qu'il avait revêtue, l'âme est retournée au corps après la décomposition, et c'est là, pour ainsi dire, le point de départ d'un mouvement qui étend en puissance à toute la nature humaine également, l'union de ce qui avait été séparé. Et voilà le mystère du dessein de Dieu touchant la mort et de la résurrection d'entre les défunts : si Dieu n'a pas empêché la mort de séparer l'âme du corps selon l'ordre inévitable de la nature, il les a de nouveau réunis l'un à l'autre par la résurrection, afin d'être lui-même le point de rencontre de la mort et de la vie, en arrêtant en lui la décomposition de la nature produite par la mort, et en devenant lui-même un principe de réunion pour les éléments séparés.

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Große Katechese (BKV)

3.

Da ferner das Menschengebild aus Zweifachem, aus Sinnlichem und Geistigem zusammengesetzt ist, so traf Gott bei jener geheimnisvollen und unaussprechlichen Verbindung, die er einging, die Einrichtung, daß das einmal Verbundene, nämlich Leib und Seele, auch für immer verbunden bleibe. Denn da unsere Natur nach dem ihr gegebenen Gesetze auch in ihm zur Scheidung des Leibes und der Seele fortschritt, so verband er das Geschiedene durch die göttliche Macht wie mit einem Leim, indem er das Getrennte zu unauflösbarer Einheit zusammenführte. Und dies ist die Auferstehung, bei der die zuerst schon verbundenen, aber dann voneinander getrennten Bestandteile zu einer Einheit zurückkehren oder sozusagen verschmolzen werden, die keine Lösung mehr kennt, damit der ursprüngliche Gnadenstand der Menschennatur wieder hergestellt wird und die Menschen das ewige Leben zurückgewinnen, nachdem das Böse, das in unsere Natur eindrang, durch unsere Auflösung gleichsam ausrann, ähnlich wie die Flüssigkeit, sobald das Gefäß zerbricht, ausläuft und verschwindet, weil nichts mehr da ist, was sie zusammenhält. Wie aber der Tod bei einem Menschen begann und dann auf alle Menschen überging, so fing auch die Auferstehung bei Einem an und verbreitet sich von demselben auf die ganze Menschheit. Wie er nämlich die von ihm angenommene Seele wieder mit ihrem Leib vereinigt auf Grund jener höheren Macht, die vom ersten Augenblick des Lebens zu beiden gehörte, so vereinigte er in allumfassender Weise die geistige Substanz mit der sinnlichen, so daß sich, was bei ihm begann, sich bis zum Letzten der Menschen fortsetzt. Da nämlich in dem von ihm angenommenen menschlichen Doppelwesen die Seele nach dem Tode wieder in den Leib zurückkehrte, so geht von ihm wie von einem Urquell die Vereinigung des Getrennten durch göttliche S. 39 Macht auf die ganze Menschheit über. Und darin liegt das Geheimnis der göttlichen Heilsordnung hinsichtlich des Todes und der Auferstehung, daß auch bei ihm, weil er dem gewöhnlichen Gang der Natur nicht hindernd in den Weg trat, durch den Tod zwar die Seele vom Leibe sich trennte, dann aber bei der Auferstehung beide wieder miteinander vereinigte, damit er selbst die Grenzscheide von beiden werde, des Todes und des Lebens, indem er einerseits in sich der weiteren natürlichen Auflösung des von der Seele getrennten Körpers Stillstand gebot, andererseits der Anfang der Wiedervereinigung der getrennten menschlichen Wesensbestandteile wurde.

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