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Discours Catéchétique
2.
[4] Le fait suivant lui-même peut être donné aux Juifs comme une preuve suffisante du passage sur la terre de celui auquel ils refusent de croire. Jusqu'à la manifestation divine du Christ, ils virent resplendir en effet le palais de Jérusalem, ce temple renommé au loin, les sacrifices célébrés chaque année conformément à la loi; tout ce qui avait été fixé par la loi sous une forme voilée, pour les esprits capables d'entendre le sens mystique, jusqu'à ce moment-là se développa sans obstacle, suivant les rites religieux qui avaient été prescrits dès l'origine. [5] Mais quand ils eurent vu celui qui était attendu, celui qui leur avait été enseigné auparavant par la voix des prophètes et par la loi, et quand, au lieu de croire à sa révélation, ils lui eurent préféré ce qui était désormais une superstition entachée d'erreur, et dont l'interprétation mauvaise leur faisait conserver la lettre de la loi, avec un attachement servile a la coutume plutôt qu'à l'esprit, alors ils ne surent pas accueillir la grâce qui s'était manifestée, et du caractère auguste de leurs cérémonies il ne subsiste plus que des récits : le temple ne nous est plus même connu par ses traces, de cette ville brillante, il ne reste que des ruines, et des antiques prescriptions de la loi, les Juifs n'ont rien gardé ; l'accès du lieu saint dans la ville même de Jérusalem a été interdit par décret des souverains.
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Große Katechese (BKV)
2.
Das nämliche können wir auch gegen die Juden als genügendes Zeugnis dafür verwenden, daß derjenige auf Erden erschienen ist, an den sie nicht glauben. Denn bis zur Gotteserscheinung Christi hatten sie in Jerusalem ihren glänzenden Königsthron, ihren hochberühmten Tempel, ihre alljährlichen Feste; und alles, was sonst noch in Bildern für solche, welche mit dem tieferen, mystischen Verständnis noch nicht vertraut sind, vom Gesetze vorgeschrieben war, blieb ihnen nach ihrer altehrwürdigen, verordneten Religionsübung völlig unverwehrt. Da sie aber den Erwarteten und den durch die Propheten und durch das Gesetz Vorherverkündeten gesehen hatten und doch fernerhin dem Glauben an den Erschienenen jenen trügerischen Aberglauben vorzogen, welchen sie infolge falscher Auslegung der Gesetzesworte aufrechthielten, mehr der Gewohnheit als vernünftiger Erwägung gehorchend, und die erschienene Gnade nicht annahmen, so sind die Feierlichkeiten ihres Kultus nur noch in Erzählungen vorhanden, welche keine Verwirklichung mehr finden, ihr Tempel vollends ist kaum mehr in seinen S. 42 Spuren zu erkennen, von jener herrlichen Stadt aber sind nur Trümmer vorhanden, so daß also den Juden von ihrem Nationalkultus nichts mehr geblieben ist, ja sogar ihre Kultusstätte in Jerusalem durch den Befehl der Herrscher ihnen unzugänglich gemacht wurde.