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Discours Catéchétique

3.

[7] De même ici, la mort, la corruption, les ténèbres, et tous les fruits du vice étant attachés à l'auteur du mal, l'approche de la puissance divine détruit, à la façon du feu, l'élément contraire à la nature, purification bienfaisante pour la nature, quoique le partage soit pénible. L'adversaire lui-même ne saurait mettre en doute la justice et le caractère salutaire du procédé employé, si toutefois il pouvait comprendre le bienfait.

[8] Ceux qu'on traite par les coupures et les cautérisations s'impatientent contre les médecins, sous la douleur aiguë de la coupure, mais si ces soins leur procurent la santé, et si la souffrance causée par la brûlure disparaît, c'est de la reconnaissance qu'ils auront pour les auteurs du traitement. De même la nature ayant été, par ces moyens détournés et longs, débarrassée du mal qui s'y était mêlé et attaché, quand seront rétablis dans leur condition primitive ceux qui sont maintenant plongés dans le vice, le concert d'actions de grâces s'élèvera de toute la création, et de la bouche de ceux qui auront été châtiés au cours de cette purification, et de la bouche de ceux qui n'auront pas même eu besoin, d'être purifiés.

[9] Ce sont ces enseignements et d'autres du même genre que nous donne le grand mystère de l'incarnation divine. C'est en se mêlant à l'humanité, en revêtant tous les caractères propres à la nature, la naissance, l'éducation, la croissance, et en franchissant toutes les étapes jusqu'à l'épreuve de la mort, que Dieu a exécuté tout ce dont nous avons parlé plus haut, délivrant l'homme du vice, et guérissant l'auteur même du vice. C'est en effet guérir une infirmité que tic faire disparaître, même au prix de souffrances, la maladie.

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Große Katechese (BKV)

3.

Nicht einmal bei dem Widersacher dürfte daher ein Zweifel darüber bestehen, daß das Geschehene nicht gerecht und heilsam sei, wenn anders er zur Erkenntnis der Wohltat gelangt. Jetzt ist (dies noch nicht der Fall); denn wie diejenigen, welche bei einer Kur geschnitten und gebrannt werden, dem Arzt darüber böse sind, solange der Schmerz des Schneidens sie durchzuckt, später aber, sobald die Genesung eintritt und der Schmerz des Brennens vorüber ist, allen, welche die Kur an ihnen vorgenommen haben, Dank wissen, ebenso wird die Danksagung, wenn schließlich nach langer Zeit das jetzt mit der Natur vermischte und verwachsene Böse aus ihr entfernt ist und die Wiederherstellung der jetzt im argen Liegenden zum Urstand stattgefunden hat, in der ganzen Schöpfung einmütig dargebracht werden, sowohl von Seiten jener, welche bei der Reinigung Züchtigung ausstanden, als auch von Seiten jener, welche von Anfang einer Reinigung nicht bedürftig waren.

Dies und Ähnliches lehrt uns das große Geheimnis der Menschwerdung Gottes. Denn gerade dadurch, daß er sich mit der Menschennatur so innig vereinigte und dabei allen Eigentümlichkeiten derselben wie der Geburt, der Ernährung, dem Wachstum, ja selbst dem Tode sich unterzog, hat er alles soeben Erwähnte bewirkt, indem er sowohl den Menschen vom Bösen erlöste, als auch den Urheber des Bösen selbst heilte. Denn wahre Heilung von Krankheit bedeutet Beseitigung des Krankheitsstoffes, wenn sie auch mit Mühseligkeiten verbunden ist.