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Œuvres Grégoire de Nysse (335-394) Oratio catechetica magna

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Discours Catéchétique

1.

Mais les adversaires tournent en ridicule notre nature; ils reviennent sans cesse sur le caractère de la naissance, et s'imaginent par là ridiculiser la religion, comme s'il était indigne de Dieu d'entrer par un lel moyen en contact avec la vie humaine. Sur ce sujet, on a déjà dit précédemment qu'il n'y a d'avilissant par sa propre nature que le mal et tout ce qui a une affinité avec le vice. L'ordre de la nature, réglé par un acte de la volonté de Dieu, et par une loi divine, échappe à l'accusation du mal; sans quoi l'accusation portée contre la nature atteindrait le Créateur, si quelqu'une des choses qui s'y rattachent était accusée d'être avilissante et indigne.

[2] Si donc la divinité ne s'est séparée que du vice, et si la nature n'a pas le caractère du vice; si, d'autre part, c'est dans l'homme et non dans le vice que Dieu a pris naissance, et s'il n'y a pour l'homme qu'une façon d'entrer dans la vie, celle qui introduit dans l'existence la créature engendrée, quelle autre manière d'entrer dans la vie décrètent-ils pour Dieu ? Ils trouvent raisonnable que la nature affaiblie par le mal du vice ait été visitée par la puissance divine, mais la forme de cette visite les mécontente; ils ignorent que la structure du corps a dans toutes ses parties la même importance, et que rien de ce qui y contribue à l'organisation de la vie n'est accusé d'être méprisable ou défectueux.

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Große Katechese (BKV)

1.

Aber sie witzeln über unsere Natur und setzen die Art unserer Geburt herab und meinen, dadurch unser Geheimnis lächerlich zu machen, als ob es für Gott unschicklich wäre, in das menschliche Leben einzutreten. Allein dagegen wurde schon früher betont, daß nur die Sünde und was mit ihr in Zusammenhang steht, für das göttliche Wesen unwürdig und unpassend ist. Die Ordnung in der Natur aber, die durch Gottes Gesetz und Willen festgestellt wurde, ist über den Vorwurf der Sündhaftigkeit hoch erhaben; außerdem würde die Anklage gegen die Natur auf den Schöpfer zurückfallen, falls man etwas an ihr als an sich schon schmählich und schimpflich tadeln wollte. Wenn also nur das Böse von Gott fernbleiben muß und keine Natur etwas aufweist, was an sich böse wäre, das Geheimnis aber ferner lehrt, Gott sei als Mensch, jedoch nicht als Sünder befunden worden, und wenn es endlich für den Menschen nur einen einzigen Eintritt in das Erdenleben gibt, mit welchem Recht verlangen sie von Gott einen anderen Eintritt in das Menschenleben, sie, die es einerseits für durchaus angezeigt halten, daß Gott unser krankes Geschlecht heimsuche, anderseits aber mit der Art und Weise, wie er diese Heimsuchung antrat, unzufrieden sind, ohne zu bedenken, daß die ganze Ausstattung des Leibes an sich den gleichen Wert hat und nichts an ihm, was zur Lebenserhaltung beiträgt, als schändlich und böse Tadel verdient?

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