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Werke Gregor von Nyssa (335-394) Oratio catechetica magna Discours Catéchétique
XXXII.

1.

Que mettent encore en avant les adversaires? Que la nature souveraine devait, avant tout, ne se prêter en aucune façon à l'épreuve de la mort, mais qu'elle aurait pu, sans en venir là, réaliser facilement son dessein par la surabondance de son pouvoir. En admettant même qu'il dût absolument en être ainsi en vertu de quelque raison mystérieuse, Dieu devait du moins ne pas accepter l'ignominie d'une mort infâme. Car quelle mort pourrait être plus infâme, dit-on, que celle de la croix?

[2] A ces objections, que répondrons-nous? Que la naissance rend la mort inévitable. Celui qui avait une fois décidé de partager la condition humaine, devait, passer par tous les états qui caractérisent notre nature. Or la vie humaine étant enfermée entre deux limites, si, après avoir franchi l'une, il n'avait pas pris contact avec la suivante, son dessein fût resté inachevé, puisqu'il n'aurait pas touché à l'un des deux états qui distinguent notre nature.

[3] Peut-être la connaissance exacte du mystère permettrait-elle de dire avec plus de vraisemblance que la naissance n'est pas la cause de la mort, mais que c'est au contraire à cause de la mort que Dieu a accepté de naître. Ce n'est pas en effet le besoin de vivre qui amène l'Eternel à se soumettre à la naissance, mais le désir de nous rappeler de la mort à l'existence. Il fallait ramener de la mort à la vie notre nature entière ; Dieu s'est donc penché sur notre cadavre afin de tendre, pour ainsi dire, la main à l'être qui gisait; il s'est approché de la f mort, jusqu'à prendre contact avec l'état de cadavre, et à fournir à la nature, au moyen de son propre corps, le point de départ de la résurrection, en ressuscitant l'homme entier par sa puissance.

[4] L'homme en qui s'était incarné Dieu, l'homme qui s'était élevé, par sa résurrection, avec la divinité, n'était en effet tiré que de notre limon. Or, de même que dans notre corps l'activité d'un seul des sens entraîne une sensation commune pour l'ensemble de l'organisme qui est uni au membre, de même, la nature tout entière formant pour ainsi dire un seul être vivant, la résurrection du membre s'étend à l'ensemble, et de la partie se communique au tout, en vertu de la continuité et de l'unité de la nature.

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