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Werke Eusebius von Caesarea (260-339) Historia Ecclesiastica

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Histoire ecclésiastique

CHAPITRE IX : LES MIRACLES DE NARCISSE

[1] Cependant les fidèles de celle église rapportent beaucoup d'autres miracles de Narcisse qu'ils ont appris par tradition des frères, de génération en génération 179 parmi ces faits, ils racontent le prodige suivant qu'il a opéré. [2] Un jour, pendant la grande veille de la nuit de Pâques, l'huile, dit-on, manqua aux diacres : tout le peuple en conçut une vive inquiétude; Narcisse ordonna à ceux qui préparaient les lampes, de tirer de l'eau avec une courroie et de l'apporter près de lui. [3] Cela fut exécuté sur-le-champ, il pria sur l'eau et commanda avec une loi véritable au Seigneur de la verser dans les lampes. On lit encore cela, et par une puissance au-dessus de tout discours, miraculeuse et divine, il transforma la nature de l'eau et l'amena à être de l'huile. Beaucoup de frères de ce pays ont, pendant très longtemps, depuis cette époque et même jusqu'à notre temps, gardé un peu de cette huile comme preuve du prodige d'alors.1

[4] On énumère encore, de la vie de cet homme, beaucoup d'autres faits dignes de mémoire, parmi lesquels celui-ci. Sa droiture et la fermeté de sa vie étaient insupportables à certains individus méchants : par crainte qu'une fois pris, ils ne subissent un châtiment, car ils avaient conscience de leurs très nombreux méfaits, ceux-ci prennent les devants, ourdissent ensemble contre lui une machination et lancent sur lui une calomnie terrible. [5] Ensuite, pour donner une garantie à ceux qui les entendaient, ils corroborent leurs dires par des serments : l'un jure de périr par le feu, l'autre de voir son corps dévoré par une maladie funeste et le troisième de perdre la vue. Mais même avec cela, quoiqu'ils eussent juré, personne parmi les fidèles ne fut de leur avis, à cause de la modestie de Narcisse qui avait toujours brillé aux yeux de tous et 181 de .sa vie tout à fait vertueuse.2 [6] Lui cependant ne supporta pas la malice de ces allégations ; d'ailleurs depuis longtemps il recherchait avec amour la vie philosophique. Il laissa clone foui à lait le peuple de l'église, alla se cacher dans les déserts et des lieux inconnus, et y passa de nombreuses années.3

[7] Mais l'œil puissant de la justice ne resta pas, lui non plus, oisif sur ce qui avait été accompli et celle-ci abandonna très rapidement les impies aux imprécations qu'ils avaient prononcées avec serment contre eux-mêmes. En ce qui concerne le premier, une petite étincelle tomba, sans cause aucune, purement et simplement, sur la maison qu'il habitait, la brûla entièrement pendant la nuit et lui-même lut entièrement consumé. Le second fut subitement, du bout des pieds à la tête, rempli du mal auquel il s'était condamné. [8] Le troisième, voyant l'accomplissement des premières imprécations et tremblant devant l'inéluctable justice du Dieu qui voit tout, avoua à tous les machinations ourdies entre eux. Dans son repentir il s'épuisa tellement en gémissements et ne cessa de pleurer avec une telle abondance qu'il perdit les deux yeux. et voilà quel châtiment ils reçurent de leur mensonge.


  1. Voy. PULLER, The anoiting of the sick (Londres, 1904) , p. 149 suiv. ; BOUDINHON, Revue catholique des Eglises, t. II (1905), p. 404; PARGOIRE, l'Eglise byzantine , Paris, 1905) , p. 96 et 337.  ↩

  2. σκαιᾷ νόσῳ, : regio morbo, RUFIN; la lèpre.  ↩

  3. τὸν φιλόσοφον βίονv : voy. plus haut, iii, 9, note. ↩

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Kirchengeschichte (BKV)

9. Kap. Die Wunder des Narcissus.

Neben vielen anderen auffallenden Dingen, die die Bürger jener Gemeinde auf Grund einer durch die Brüder von Mund zu Mund fortgepflanzten Überlieferung von diesem Narcissus erzählen, berichten sie auch das folgende von ihm gewirkte Wunder. Einmal soll den Diakonen während der großen österlichen Nachtfeier das Öl ausgegangen sein. Da das ganze Volk deswegen von großer Trauer erfaßt wurde, habe Narcissus denen, welche für das Licht zu sorgen hatten, befohlen, Wasser zu schöpfen und es ihm zu bringen. Dieser Be- S. 274 fehl wurde sofort ausgeführt Narcissus aber gab, nachdem er über das Wasser gebetet hatte, im festen Vertrauen auf den Herrn die Anweisung, es in die Lampen zu gießen. Als auch dies geschehen war, soll sich wider alle Erwartung durch ein göttliches Wunder die Natur des Wassers in die des Öles verwandelt haben. Noch heute sollen sehr viele der dortigen Brüder ein bißchen von diesem Öle als kleinen Beweis des damaligen Wunders aufbewahren. Noch sehr viele andere erwähnenswerte Ereignisse erzählen sie aus dem Leben dieses Mannes, darunter folgende Geschichte. Da einige nichtswürdige Leute sein gesetztes, charaktervolles Wesen nicht leiden konnten, schmiedeten sie aus Furcht, sie möchten wegen der unzähligen Missetaten, deren sie sich bewußt waren, verhaftet und bestraft werden, gegen ihn einen Anschlag, um ihm zuvorzukommen, und streuten eine schlimme Verleumdung gegen ihn aus. Sodann bekräftigten sie, um sich bei denen, die davon hörten, Glauben zu verschaffen, ihre Beschuldigung mit Eiden. Der eine von ihnen schwur (zur Bekräftigung), er wolle durch Feuer umkommen; ein anderer, sein Körper möge von abscheulicher Krankheit zerfressen werden; ein dritter, er möge des Augenlichtes beraubt werden. Allein trotz ihrer Schwüre schenkte ihnen keiner der Gläubigen Aufmerksamkeit, weil die Enthaltsamkeit und der tugendhafte Wandel des Narcissus von jeher vor aller Augen glänzte. Da aber Narcissus die Gemeinheit dieser Aussagen nicht ertragen konnte und übrigens schon längst ein mönchisches Leben führte, verließ er die ganze kirchliche Gemeinde und verbrachte viele Jahre in Verborgenheit in wüsten und entlegenen Gegenden. Jedoch das große Auge der Gerechtigkeit schaute diesen Vorgängen nicht ruhig zu und bestrafte gar schnell die Gottlosen mit den Verwünschungen, an welche sie sich durch die Eide gebunden hatten. Der erste von ihnen verbrannte mit seiner ganzen Familie, als ein kleiner Funke zufällig ohne alles Zutun auf das Haus S. 275 fiel, in welchem er wohnte, und es nachts vollständig in Asche legte. Der zweite wurde plötzlich von der Fußsohle bis zum Kopfe von der Krankheit befallen, die er sich selbst bestimmt hatte. Als der dritte das Schicksal der anderen sah und vor dem unentrinnbaren Gerichte des allwissenden Gottes zitterte, bekannte er zwar vor allen die Sünde, die er gemeinsam mit jenen begangen hatte, härmte sich aber in Reueschmerz so sehr ab und weinte unablässig so viel, daß er beide Augen verlor. In solcher Weise wurden diese Männer für ihre Lügen bestraft.

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