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Works Eusebius of Caesarea (260-339) Historia Ecclesiastica

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Histoire ecclésiastique

CHAPITRE XI : ALEXANDRE

[1] Comme il n'était plus capable de remplir sa charge à cause de sa vieillesse avancée, la Providence de Dieu appela Alexandre, dont nous avons parlé et qui était evêque d'une autre église, à partager le pontificat avec Narcisse, et cela dans une révélation et une vision qui se produisit pendant la nuit.1 [2] Ce fut donc ainsi comme sur l'indication d'un oracle, qu'il quitta le pays des Cappadociens où tout d'abord il avait été honoré de l'épiscopat, et il entreprit le voyage de Jérusalem pour prier et visiter les lieux : les gens du pays l'accueillirent avec une très grande bienveillance, mais ils ne lui permirent pas de retourner chez lui, à cause d'une autre révélation qu'ils avaient vue pendant la nuit, et d'une voix qui l'avait fait savoir très clairement aux plus vertueux d'entre eux ; elle leur avait appris qu'ils devaient aller hors des portes et recevoir l'evêque qui leur avait été choisi par Dieu. Ils firent cela, et 185 d'un commun accord avec les evêques qui gouvernaient les villes voisines, ils contraignirent Alexandre par la force à rester auprès d'eux.2

[3] Lui-même du reste rappelle dans ses propres lettres aux Antinoïtes qui sont encore conservées parmi nous que Narcisse fut évêque avec lui ; voici ce qu'il écrit textuellement à la fin de son épître : « Narcisse vous salue, il a gouverné avant moi l'église de ce pays et maintenant il exerce encore l'épiscopat conjointement avec moi par ses prières, il achève ses cent seize années et il vous exhorte comme moi à être dans la concorde. »3 [4] C'est ainsi qu'il s'exprime.

Sérapion mort, Asclépiade lui succéda au siège de l'église d'Antioche et se distingua lui aussi dans les confessions au temps de la persécution.4 [5] Alexandre raconte encore l'ordination de cet évêque, lorsqu'il écrit ceci aux gens d'Antioche : « Alexandre, serviteur et prisonnier de Jésus-Christ, à la bienheureuse église d'Antioche, salut dans le Seigneur. Le Seigneur a rendu mes liens supportables et légers lorsque j'ai appris au temps de ma prison,qu'Asclépiade, si sympathique à cause du mérite de sa foi, avait, selon la divine Providence, reçu la charge épiscopale de votre sainte église d'Antioche. »5 [6] Il indique qu'il envoie cette lettre par Clément et voici ce qu'il dit vers la fin : « Je vous envoie cet écrit, mes seigneurs et mes frères, par Clément, le prêtre saint, l'homme vertueux et estimé que vous 187 savez et que vous connaîtrez. Sa présence ici a, selon la providence et la vigilance du Maître, fortifié et fait accroître l'Église du Seigneur.6


  1. Sur la translation des évêques, voy. THOMASSΙN, Ancienne et nouvelle discipline de l'Eglise, IIe partie, liv. II, ch. LX suiv. ; BINGHAM, Antiqu., VI, iv, 6 ; sur la coexistence de deux évêques dans une cité, BINGHAM, II, XIII, 2-4.  ↩

  2. ἐκ τῆς Καππαδοκῶν γῆς : la cité n'est pas connue; Valois et Tillemont (Mém. hist. eccl., t. III, p. 415) désignent Flaviopolis, d'après les Basiliques (Jur. Graeco-rom., t. I, p. 295, éd. J. LEUNCLAVIUS et FREHER) ; mais cette ville était en Cilicie.  ↩

  3. Ἀντινοίτας : habitants d'Antinoé en Egypte, la ville fondée par Hadrien en l'honneur de son favori. — La Chronique d'Eusèbe fixe la translation d'Alexandre à la seconde année de Caracalla (212-213).  ↩

  4. L'élection d'Asclépiade au siège d'Antioche est placée par la Chronique à la première année de Caracalla (211-212).  ↩

  5. κατὰ τὸν καιρὸν τῆς εἱρκτῆς : le temps de l'emprisonnement d'Alexandre est fixé par la Chronique à 203. Cette date est fausse, ou il faut admettre qu'Alexandre a été emprisonné de nouveau à la fin du règne de Sévère, de manière à se trouver encore enfermé lors de l'élection d'Asclépiade. Une troisième hypothèse pourrait être proposée, un emprisonnement de huit ans ; mais cette longue durée est en désaccord avec ce que nous savons des persécutions sous Sévère. La fin des persécutions paraît avoir été seulement amenée par l'amnistie rendue en 212 par Caracalla, après le meurtre de Géta, (DION CASSIUS, LXXVII, 3).  ↩

  6. Clément d'Alexandrie, qui a dédié son Canon ecclésiastique a l'évêque Alexandre; voy. XIII, 3. ↩

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Kirchengeschichte (BKV)

11. Kap. Alexander.

Da Narcissus infolge seines hohen Alters nicht mehr imstande war, das Amt zu verwalten, berief die göttliche Vorsehung den erwähnten Alexander, der Bischof einer anderen Diözese war, durch Offenbarung in einem nächtlichen Gesichte dazu, das bischöfliche Amt mit Narcissus zu teilen. Als Alexander auf Grund dieser Offenbarung, welche er als göttlichen Befehl ansah, aus Kappadozien, wo er zuerst des bischöflichen Amtes gewürdigt worden war, nach Jerusalem reiste, um hier zu beten und die (heiligen) Stätten zu besuchen, nahmen ihn die Bewohner der Stadt aufs freundlichste auf und ließen ihn nicht mehr nach Hause zurückkehren. Denn S. 276 auch sie hatten nachts eine Offenbarung geschaut, und an die eifrigsten unter ihnen war ein sehr deutlicher Gottesspruch ergangen, welcher verlangte, sie sollten zu den Toren hinausgehen und den ihnen von Gott bestimmten Bischof begrüßen. Dies taten sie und zwangen ihn in Übereinstimmung mit den benachbarten Bischöfen mit Gewalt zum Bleiben. Alexander selbst erwähnt in seinem noch jetzt bei uns erhaltenen Schreiben an die Bewohner von Antinoë1 seine mit Narcissus geteilte bischöfliche Tätigkeit, indem er am Schlüsse des Briefes wörtlich schreibt: „Es grüßt euch der 116 Jahre alte Narcissus, der vor mir das hiesige bischöfliche Amt verwaltet hatte und jetzt betend mir zur Seite steht. Gleich mir mahnt er euch, in Eintracht zu leben.“ So verhielt sich die Sache.

Nach dem Tode des Serapion erhielt die bischöfliche Würde in der Kirche zu Antiochien Asklepiades, der sich ebenfalls während der Verfolgung als Bekenner ausgezeichnet hatte. Seiner Einsetzung gedenkt Alexander in dem Schreiben an die Bewohner von Antiochien mit folgenden Worten: „Alexander, Diener und Gefangener Jesu Christi, grüßt im Herrn die selige Gemeinde von Antiochien. Erträglich und leicht hat mir der Herr meine Ketten gemacht, da ich in meiner Gefangenschaft erfuhr, daß Asklepiades, der infolge seines Glaubens vorzüglich dazu geeignet war, durch die göttliche Vorsehung zur bischöflichen Würde in eurer heiligen Gemeinde zu Antiochien erwählt wurde.“ Alexander bemerkt dabei, daß er diesen Brief durch Klemens2 übersandt habe. Denn am Schlüsse desselben schreibt er also: „Dieses Schreiben schicke ich euch, meine Herren3 Brüder, durch den seligen Priester Klemens, einen tüchtigen, bewährten Mann, den auch ihr kennt und noch kennenlernen werdet. Er ist nach dem Willen und der Fügung des Herrn hier S. 277 gewesen und hat die Gemeinde des Herrn gestärkt und vergrößert.


  1. in Ägypten. ↩

  2. d. i. Klemens von Alexandrien. ↩

  3. „Herr“ ist hier Höflichkeitsattribut ebenso wie unten Kap. 14 in einem anderen aus Alexander entnommenen Zitat. ↩

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