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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) De virginitate

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Traité de la virginité

53.

Mais laissons-là, je le veux bien, tous les inconvénients du mariage, et parlons de ce qu'il offre de plus séduisant, et de ce que presque tous recherchent. Un homme est pauvre, d'une famille obscure et d'une condition vulgaire; et voilà que tout-à-coup il épouse une femme noble, riche et puissante. Eh bien ! cette union qui vous paraît si belle, ne lui apporte en réalité que les plus amères déceptions. Car si l'orgueil est le vice commun de tous les hommes , on peut assurer que dans la femme il s'accroît en raison même de la faiblesse de son sexe. C'est pourquoi elle est plus facilement orgueilleuse, et dès qu'un motif plausible semble l'excuser, elle franchit toutes limites. Comme la flamme qui dévore un bois sec et aride, elle tend toujours à s'élever, renverse toute subordination, et trouble toute harmonie. C'est en vain que Dieu a établi l'homme chef de la femme; son orgueil fier et hautain se révolte et change les rôles. L'époux devient un serviteur humble et soumis , tandis que l'épouse marche en reine et en maîtresse. Mais n'est-ce point pour u n homme la pire des conditions , sans parler des injures, des affronts et de mille dégoûts qu'il lui faut essuyer?

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Vom jungfräulichen Stande (BKV)

53. Man soll keine reiche Frau suchen, da eine solche Ehe lästiger ist, als die mit einer armen.

Laßt uns nun, wenn du willst, von dem Unglücke absehen, dagegen das, was das höchste Glück zu sein scheint und was Viele oder vielmehr Alle zu erlangen wünschen, zur Sprache bringen und untersuchen. Was ist aber das? Daß der Arme, Niedrige und Verachtete eine Frau aus einem großen, mächtigen und reichen Hause heirathe. Denn wir werden sehen, daß dieses ersehnte Glück nicht geringern Uebelständen ausgesetzt sei, als das, was verabscheuet wird. Denn das Menschengeschlecht ist schon ohnehin sehr übermüthig, und um so mehr das der Frauen, je schwächer es ist, weßhalb sie auch um so leichter von dieser Krankheit befallen S. 241 werden. Wenn sie aber noch dazu manchen Grund zum Uebermuth haben, so vermag sie nichts in Schranken zu halten, sondern gleichwie eine Flamme, die Brennstoff erhalten, werden sie zu einer unermeßlichen Höhe fortgerissen, verkehren die Ordnung und werfen, was unten ist, nach oben. Denn das Weib läßt den Mann nicht die Stelle des Hauptes einnehmen, sondern nachdem sie ihn mit der ihr eigenthümlichen Hartnäckigkeit und Keckheit von seiner Stelle verstoßen und auf die ihr gebührende, nämlich zur Unterwerfung gedrängt hat, wird sie selbst Haupt und Führerin. Und was könnte schlimmer sein, als diese Anomalie? Ich schweige von den Vorwürfen, dem Uebermuthe, von der Unfreundlichkeit, die von Allem das Härteste sind.

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Traité de la virginité
Vom jungfräulichen Stande (BKV)
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