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Traité de la virginité
73.
Eh ! quel rapport, direz-vous, cette parole offre-t-elle avec le mariage? un rapport intime: car, puisque d'un côté le mariage n'est institué que pour la vie présente, et qu'il sera inconnu dans le ciel, et puisque de l'autre le cours des siècles se précipite vers son terme,
et que la résurrection est pour ainsi dire à nos portes, ce n'est plus le moment de rechercher les plaisirs, ni d'amasser des richesses. Toute notre préoccupation doit être de nous acquérir les biens réels de l'éternité. La jeune fille qui n'a point encore quitté le toit paternel, ni le regard de sa mère, peut se livrer aux amusements de son âge, et donner à des puérilités et à des jouets une grave attention, et une sévère vigilance. Elle les tient sous clé, et elle en dispose à son gré. On dirait une mère de famille occupée d'affaires importantes. Mais le mariage lui amène bien d'autres sollicitudes. Elle abandonne la maison paternelle, rejette. tous les amusements de son enfance, et se livre tout entière à la surveillance de sa maison, de ses domaines et d'un nombreux domestique. Désormais tous ses soins seront de plaire à son époux, et de remplir ses devoirs d'épouse. Et nous aussi, nous avons atteint l'âge des occupations sérieuses; il nous faut donc dire adieu à tous ces intérêts terrestres qui furent comme les jouets de notre jeune âge, et ne plus songer qu'à la gloire du ciel, et aux splendeurs de l'éternité. Car nous sommes fiancés à un époux qui pour preuve de notre amour exige le sacrifice de tous ces frivoles amusements et même celui de notre vie. Nous devons bientôt quitter ce monde, pourquoi donc nous attacher à ces biens périssables ? Bientôt nous échangerons l'humble demeure de la terre contre le palais brillant des cieux; et nous nous préoccuperions encore de quelques ustensiles de bois, ou d'argile ! Oui, le moment est venu de ne plus songer aux choses d'ici-bas, et de concentrer toute notre attention sur les choses d'en-haut. N'entendez-vous pas cette parole de l'Apôtre : Nous sommes plus prés de notre salut que lorsque nous avons reçu la foi : la nuit est déjà avancée, et le jour s'approche. Le temps est court; ainsi il faut que ceux mêmes qui .? ont des femmes, soient comme s'ils n'en avaient point. (Rom. XIII, 11, 12; I Cor. VII, 29.) Pourquoi donc tant se préoccuper de contracter par le mariage des liens qui bientôt seront brisés? pourquoi amasser des richesses, acheter de, vastes domaines et s'entourer de toutes les jouissances de la vie, puisqu'ici-bas tout est éphémère et caduc? Le criminel qui doit comparaître devant le tribunal où se décidera pour lui une question de vie, ou de mort, oublié la tendresse d'une épouse, les besoins du corps, et toute autre affaire, afin de ne songer qu'à sa défense; de même le chrétien qui doit comparaître devant le Seigneur, et lui rendre compte de ses pensées, de ses paroles et de ses actions, serait insensé de s'attacher encore aux . biens de ce monde, à ses joies ou à ses tristesses. L'attente de ce jour terrible peut seule occuper sagement son esprit.
Jésus-Christ a dit : Si quelqu'un vient avec moi, et ne hait point son père et sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple; et celui qui ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. (Luc. XIV, 26, 27.) Vous, cependant, vous recherchez les plaisirs de la chair, et les délicatesses d'une vie molle et efféminée. Le Seigneur est proche, nous dit l'Apôtre, ne vous inquiétez donc de rien (Phil. IV, 5, 6); et la soif des richesses tourmente votre âme ! Le royaume des cieux approche; et vous n'ambitionnez que le luxe de la table, les vastes palais et toutes les jouissances de la vie ! La figure de ce monde passe; et, oublieux des biens de l'éternité, vous vous fatiguez à ramasser ceux de la terre ! Oui, bientôt il n'y aura pour tous les hommes ni mariage, ni famille, ni plaisirs de la chair, ni union conjugale; bientôt s'évanouiront leurs trésors et leurs possessions; et les arts eux-mêmes, l'agriculture, le commerce et la navigation disparaîtront sous les ruines de nos demeures et de nos cités. La face de l'univers sera renouvelée, et tout ce qui est mortel périra, car la figure de ce monde passe. Pourquoi donc, comme si la vie de la terre devait être éternelle, nous consumer inutilement pour acquérir des biens que peut-être nous quitterons avant la fin du jour? Pourquoi préférer le travail et la fatigue au calme et au repos que Jésus-Christ nous promet? N'est-ce pas lui qui nous dit par la bouche de l'Apôtre : Je veux que vous soyez sans inquiétudes; celui qui n'est point marié s'occupe du soin des choses du Seigneur ? (I Cor. VII, 32.)
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Vom jungfräulichen Stande (BKV)
73. Diese Zeit ist keine Zeit zur Ehe.
Und was hat das mit der Ehe zu schaffen? möchte vielleicht Jemand fragen. Wahrlich sehr viel; denn wenn sie mit diesem Leben aufhört, und wenn man in dem künftigen weder heirathet noch geheirathet wird, und diese Zeit zu Ende geht, und die Auferstehung gleichsam vor der Thüre steht, dann ist keine Zeit der Ehe und des Geldes, sondern der Armuth und jeder andern Lebensweisheit, welche uns dort nützen wird. Denn so wie eine Jungfrau, so lange sie zu Hause bei der Mutter bleibt, sich große Sorge um alle kindischen Dinge macht, eine Kiste in ihrer Kammer aufstellt und für das, was darin verborgen ist, S. 263 sowohl selbst den Schlüssel hat als alle Macht darüber besitzt und eine gleiche Sorge für die Bewachung jener kleinen und werthlosen Sachen übernimmt, wie jene, welche ein großes Hauswesen verwalten; wenn sie aber sich verloben soll, und die Zeit der Heirath sie nöthigt, das väterliche Haus zu verlassen und sie dann, dieser Kleinigkeiten und Spielereien entledigt, die Verwaltung des Hauses, das Vermögen und eine zahlreiche Dienerschaft, die Pflege des Mannes und andere noch größere Dinge besorgen muß: ebenso müssen auch wir, wenn wir erwachsen und in das Mannesalter getreten sind, alles Irdische und alle kindischen Spielereien bei Seite setzen und dafür an den Himmel und die ganze Herrlichkeit und Glorie des dortigen Aufenthalts denken; denn auch wir sind einem Bräutigam verlobt, der eine solche Liebe von uns fordert; daß wir nicht blos den irdischen, kleinlichen und werthlosen Dingen, sondern nöthigenfalls dem Leben um seinetwillen entsagen. Da wir nun dorthin gehen müssen, so laßt uus diese nichtige Sorge verbannen. Denn da wir aus einem armen Hause in ein Königreich versetzt werden sollen, so dürfen wir uns nicht um thönerne Geschirre, Holz, Hausgeräthe und andere armselige im Hause erforderliche Dinge bekümmern. Sorgen wir daher nicht mehr für Irdisches; denn die Zeit ruft uns schon zum Himmel, wie auch der heilige Paulus an die Römer schreibt: „Denn jetzt ist unser Heil näher, als da wir gläubig wurden. Die Nacht ist vorgerückt; der Tag aber hat sich genaht“,1 und wiederum: „Die Zeit ist kurz“,2 so daß jene, welche Weiber haben, ebenso sein sollen, als hätten sie keine. Was soll aber die Ehe denen, welche sich ihrer nicht bedienen, sondern so sein sollen, als hätten sie dieselbe nicht? Wozu Vermögen? Wozu Landgüter? Wozu Lebensmittel, deren Gebrauch überdieß hinfällig und unzeitig ist? Denn wenn bei uns diejenigen, welche vor Gericht erscheinen, sich wegen ihrer S. 264 Vergehen vertheidigen sollen, sobald der entscheidende Tag nahe ist, nicht blos die Sorge für die Frau, sondern auch für Speise und Trank sowie jede andere aufgeben und nur an ihre Vertheidigung denken: so müssen auch wir, die wir nicht vor einem irdischen Forum, sondern vor dem himmlischen Richterstuhl erscheinen und über unsere Worte Handlungen und Gedanken Rechenschaft ablegen müssen, noch weit mehr von Allem sowohl von der Freude als auch von der Trauer über die gegenwärtigen Dinge uns enthalten und nur um jenen schrecklichen Tag uns bekümmern. Denn „wenn Jemand“, heißt es, „zu mir kommt und hasset nicht seinen Vater und Mutter und Weib und Kinder und Brüder und Schwestern, ja auch sogar seine eigene Seele, der kann nicht mein Jünger sein. Und wer sein Kreuz nicht trägt und mir nachfolgt, der kann mein Jünger nicht sein.“3 Du aber pflegest der Ruhe und gibst dich der Begierlichkeit nach dem Weibe, dem Lachen, der Weichlichkeit, der Schwelgerei hin? „Der Herr ist nahe, verwickelt euch nicht in Sorgen.“4 Du machst dir Sorge und Kummer um Schätze? „Das Himmelreich ist nahe.“ Du hast Gebäude, Luxus und sonstiges Vergnügen im Auge? „Es vergeht die Gestalt dieser Welt.“ Was quälest du dich mit den vergänglichen und hinfälligen Dingen, während du dich um die bleibenden und beständigen nicht kümmerst? Es werden keine Ehe, keine Geburtsschmerzen, keine Wollust, kein Beischlaf, keine Anhäufung von Schätzen, keine Sorge für Landgüter, keine Speise, keine Kleidung, kein Ackerbau und keine Schifffahrt, keine Künste, keine Bauten, keine Städte, keine Wohnungen, es wird vielmehr ein anderer Zustand und ein anderes Leben folgen: alles dieses wird bald nachher zu Grunde gehen; denn das bedeuten die Worte: „Die Gestalt dieser Welt vergeht.“ Warum geben wir uns also, als wenn wir durch die ganze Ewigkeit hier bleiben sollten, alle Mühe um S. 265 solche Dinge, von denen wir oft schon, ehe der Abend eintritt, scheiden müssen? Warum wählen wir ein mühevolles Leben, während uns Christus zu einem ruhigen ruft? Denn es heißt: „Ich wünsche, daß ihr ohne Sorge seid. Wer ohne Weib ist, sorgt nur für das, was des Herrn ist.“5