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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) De sacerdotio libri 1-6

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Treatise concerning the christian priesthood

5.

Great is the conflict which recluses undergo, and much their toil. 1 But if any one compare their exertions with those which the right exercise of the Priesthood involves, he will find the difference as great as the distance between a king and a commoner. For there, if the labor is great indeed, yet the conflict is common to body and soul, or rather the greater part of it is accomplished by the condition of the body, and if this be not strong, the inclination remains undeveloped, and is unable to come out into action. For the habit of intense fasting, and sleeping on the ground, and keeping vigil, and refraining from the bath, and great toil, and all other means which they use for the affliction of the body are given up, when the body to be thus disciplined is not strong. But in this case purity of soul is the business in hand, and no bodily vigor is required to show its excellence. For what does strength of body contribute towards our being not self-willed, or proud, or headstrong, but sober and prudent, and orderly, and all else, wherein St. Paul filled up the picture of the perfect Priest? But no one could say this of the virtues of the recluse.


  1. The following descriptions of monastic life were no doubt drawn from the habits of the monks in the neighbourhood of Antioch, who dwelt on the mountainous heights of Silpius and Casius, south of the city. They lived in separate huts or cabins, but were subject to an abbot and a common rule, probably very similar to that which Pachomius had recently established in Egypt, and which became very generally adopted in the East. There are frequent allusions to the habits of these monks in Chrysostom's Homilies. See especially St. Matt. Hom. LXVIII. c. 3, and LXIX. c. 3; also Life of St. Chrysostom by the translator, pp. 59-68, 3d ed. ↩

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Traité du Sacerdoce

5.

Ces qualités tendent toutes, malgré leur diversité à une même fin, la gloire de Dieu et l’édification de l’Eglise. Les solitaires, il est vrai, ont de grands combats à soutenir, leur vie est pénible; mais que l’on compare leurs travaux avec les fonctions bien remplies du sacerdoce, on trouvera autant de différence qu’il y en a entre un roi et un simple particulier. Si les exercices d’un solitaire sont rudes, en revanche l’esprit et le corps y travaillent de concert, on peut même dire que le corps y participe plus largement que l’esprit. Lorsqu’il est mal constitué, toute la force de l’esprit demeure concentrée en elle-même , ne trouvant pas d’oeuvre dans laquelle elle puisse se déployer extérieurement. En effet, jeûner toujours, coucher sur la dure, veiller, se priver du bain, ne tremper ses membres que de sueurs abondantes, et les autres pratiques qu’on observe pour mortifier le corps; il faut renoncer à tout cela, du moment que le corps n’a pas la force de supporter le châtiment auquel on veut le soumettre. L’art de gouverner l’Eglise, au contraire, ne relève que de l’âme, qui n’a même pas besoin de la santé du corps pour montrer toute sa vertu. En quoi la vigueur corporelle contribue-t~elle à faire que nous ne soyons point orgueilleux, point colères, point incontinents; mais sobres, tempérants, pleins de décence et de toutes les qualités que saint Paul réunit pour en composer le portrait du prêtre accompli. (I. Tim. III, 2.) On n’en pourrait pas dire autant du solitaire, ni de la perfection qui lui est propre.

Un jongleur a besoin de divers instruments, tels que des roues, des cerceaux, des épées, mais le philosophe, au contraire, porte tout son art dans son esprit, et se passe de tout secours extérieur : telle est la différence entre le solitaire et le prêtre; il faut au premier de la santé et une demeure appropriée au genre de vie qu’il doit mener, pour n’être pas trop éloigné de la société des hommes, ni privé de la tranquillité que procure la solitude. Il faut aussi qu’il vive sous un climat tempéré; car rien n’est plus contraire au corps épuisé par le jeûne, qu’une température sujette à des (616) anomalies tant soit peu considérables. Je n’ai pas besoin de parler ici de la peine qu’il est forcé de prendre pour se procurer le vêtement et la nourriture, jaloux qu’il est de pourvoir à tout par ses propres mains.

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Traité du Sacerdoce
Treatise concerning the christian priesthood
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Einleitung Über das Priestertum
Introduction to the treatise on the priesthood

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