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Über das Priestertum (BKV)
KAPITEL I.
So steht es hier auf Erden, wie du nun vernommen hast. Wie aber werden wir das, was dort [im Jenseits] kommen wird, ertragen, wenn wir für jeden, der uns anvertraut ist, Rechenschaft abzulegen haben? Denn dort besteht unser Mißgeschick nicht in bloßer Schande, sondern es erwartet uns auch ewige Strafe. Jenen Ausspruch: "Gehorchet euren Vorstehern und seid ihnen Untertan; denn sie wachen als solche, die Rechenschaft geben sollen, über eure Seelen"1, habe ich zwar im vorausgehenden2 schon angeführt, kann ihn aber auch jetzt nicht verschweigen. Erschüttert doch die Furcht vor dieser Drohung meine Seele beständig. Denn wenn es für den, der nur einem einzigen, und sei es auch der Geringste, Ärgernis gibt, das Beste wäre, daß ein Mühlstein an seinen Hals gehängt und er in die Tiefe des Meeres versenkt würde3, und wenn alle, die das Gewissen der Brüder verletzen, gegen Christus selbst sündigen4, was werden dann erst die erleiden müssen, welche Strafe wird dann denen bevorstehen, die nicht bloß eine, zwei oder drei Personen, sondern viele Scharen zugrunde richten? Dann nämlich kann man sich nicht mit Unerfahrenheit entschuldigen, auch nicht zu Unwissenheit seine Zuflucht nehmen, noch Zwang und Gewalt vorschützen. Eher noch könnte ein Untergebener, wenn es überhaupt anginge, bei seinen eigenen Vergehen sich solcher Ausflüchte bedienen als die Vorsteher bei den Verfehlungen anderer. Warum das? Weil derjenige, der dazu aufgestellt ist, anderen in ihrer S. 222 Unwissenheit aufzuhelfen und den Beginn der Angriffe des Teufels im voraus zu verkünden, nicht selbst Unwissenheit vorschützen und sagen kann: Ich habe die Trompete nicht gehört; ich habe den Kampf nicht vorhergesehen. Dazu ist er ja da, wie Ezechiel mahnt5, daß er mit der Trompete den anderen das Zeichen gebe und das herannahende Unheil im voraus verkünde. Und darum ist seine Bestrafung unvermeidlich, wenn auch nur einer verloren geht. "Denn wenn", sagt ferner Ezechiel6, "der Wächter beim Nahen des Schwertes dem Volke nicht trompetet und kein Zeichen gibt, und dann das Schwert kommt und eine Seele hinwegrafft, so wird diese zwar wegen ihrer eigenen Bosheit getroffen, aber ihr Blut werde ich fordern von der Hand des Wächters."
Höre deshalb auf, mich in ein so unentrinnbares Strafgericht hineinzustoßen! Handelt es sich doch hier nicht um das Amt eines Feldherrn, auch nicht um die Regierung eines Königreichs, sondern um eine Tätigkeit, welche die Vollkommenheit eines Engels erfordert.
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Traité du Sacerdoce
1.
Voilà, pour la vie présente, les épreuves que doit traverser un prêtre. Mais qu’est-ce que cela, en comparaison de ce que nous aurons à subir ailleurs, quand il nous faudra rendre compte de toutes les âmes qui nous auront été confiées, oui de toutes, les unes après les autres? La honte n’est pas le seul danger que nous ayons à courir, mais après la honte, il y va encore pour nous d’un supplice éternel. Il y a une parole que j’ai déjà citée : Obéissez à ceux qui ont mission de vous conduire, et demeurez-leur soumis, parce qu’ils veillent pour le bien de vos âmes, comme devant en rendre compte (Heb. XIII, 17); mais je ne puis m’empêcher de la répéter, parce qu’elle contient une menace qui bouleverse continuellement mon âme. S’il est vrai qu’il vaudrait mieux pour celui qui scandalise le moindre de ses frères, que l’on suspendît à son cou une meule de moulin et qu’on le précipitât au fond de la mer (Matth. XVIII, 6), si, tous ceux qui blessent la conscience de leurs frères, pèchent contre Jésus- Christ lui-même (I. Cor. VIII, 12), à quel sort doivent donc s’attendre ceux qui perdent non pas une, deux, trois âmes, mais des peuples tout entiers? Oui, je te le demande, à quel supplice sont-ils réservés? Il n’y a pas lieu de s’excuser sur son inexpérience, d’alléguer son ignorance, de prétexter la nécessité ou la violence des autres. Si ces moyens étaient recevables, les simples fidèles pourraient plutôt y avoir recours pour excuser leurs propres fautes, que les pasteurs pour obtenir le pardon des péchés qu’ils ont fait commettre aux autres.
Pourquoi cela? Parce que celui qui est chargé de corriger l’ignorance des peuples, et de les avertir de la guerre qu’ils ont à soutenir contre le démon, aurait mauvaise grâce de dire qu’il n’a pas entendu sonner la charge, qu’il n’avait (613) pas même prévu la guerre, puisqu’il n’est établi, comme dit le prophète Ezéchiel, que pour sonner de la trompette à tout le peuple et l’avertir des malheurs qui le menacent. (Ezech. XXXIII, 3.) Ainsi le châtiment est inévitable, n’y eût-il qu’une seule âme de perdue. Si la sentinelle, dit encore le Prophète, quand l’épée s’avance, ne sonne point de la trompette pour donner l’alerte au peuple, et que l’épée arrivant ôte la vie à un seul homme, cet homme à la vérité est tombé pour son iniquité; néanmoins, je réclamerai son sang de la main de la sentinelle. (Ezech. XXXIII, 6.) Cesse donc de me pousser à un châtiment inévitable. Il ne s’agit point ici du commandement d’une armée ou d’un empire, mais d’un ministère qui demande la vertu d’un ange.