LIVRE TROISIÈME
ANALYSE
Saint Jean Chrysostome continue sa justification. — Son refus ne vient pas de l’orgueil, et ceux qui le disent, parlent contre eux-mêmes, car accuser les autres de mépriser le sacerdoce, c’est montrer que l’en n’en a pas soi-même mie assez haute idée. —Son refus ne vient pas davantage de la vaine gloire. — L’amour de la gloire l’eût bien plutôt porté à accepter. — Il insiste par des raisons tirées de la nature du sacerdoce. — Le sacerdoce est d’une nature céleste. — Quel appareil terrible entourait le prêtre de l’ancienne loi! Cependant le sacerdoce antique n’était que l’ombre de celui de la loi de grâce. — Excellence de nos saints mystères vivement représentés. — Le prêtre est plus puissant que les anges. — De quels biens son pouvoir est la source? — Les prêtres de l’ancienne Loi constataient seulement la guérison de la lèpre corporelle, ceux de la loi nouvelle guérissent la lèpre de l’âme. — Si nos parents nous donnent la vie du corps , les prêtres nous communiquent la vie de l’âme; ils peuvent même nous la rendre quand nous l’avons perdue. — Baptême. — Pénitence. — Pan! lui-même tremblait, en considérant la grandeur de son ministère. — C’est aussi ce qui a effrayé saint Jean Chrysostome. — La claire vue de l’excellence du ministère sacerdotal d’eue part, et de l’autre la conscience de sa faiblesse, voilà ce qui a motivé son refus. — Autres motifs tirés des dangers et des difficultés que l’on rencontre dans l’exercice des fonctions sacerdotales. — Ecueil de la vaine gloire avec tout son cortège de passions déréglées. — Plus le sacerdoce est excellent, plus l’abus qu’on en fait est détestable. — On peut désirer le sacerdoce, mais non l’élévation et la puissance attachées au sacerdoce. — Un prêtre doit être maître de lui-même; funestes effets de la colère. — Les fautes des prêtres sont aussitôt rendues publiques scandale qui en résulte. — Mauvaises élections fortement décrites. — Direction des veuves, conduite des vierges, juridiction ecclésiastique, difficultés qui y sont attachées. — L’excommunication, prudence qu’elle demande.