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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In Matthaeum homiliae I-XC

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Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu

7.

C’est pour la même raison que l’ange apporte du ciel à Joseph le nom qu’il faudra donner à l’enfant.; il montre ainsi combien admirable devait être Celui que Dieu lui-même prenait le soin de nommer. Et le nom qu’il lui donne n’est pas un nom ordinaire, mais c’est un nom qui renferme comme dans un trésor la somme de tous les biens. C’est pourquoi l’ange l’interprète, pour exciter encore la foi de Joseph par l’espérance des grands biens qu’il lui promet. Car l’homme se porte naturellement à ce qui lui plaît, et il croit aisément ce qu’il désire.

Après donc que l’ange pour persuader Joseph, (32) s’est servi du présent, du passé et de l’avenir, et de la gloire infinie de l’enfant qu’il lui prédit, il scelle tout ce qu’il a dit par le témoignage des prophètes. Mais il le fait précéder de l’annonce des grands biens que cette naissance devait apporter au monde. Et quels sont ces grands biens? C’est la réconciliation des hommes avec Dieu, et la destruction du péché.

« Parce que ce sera lui, » dit-il, « qui sauvera son peuple de leurs péchés (22). » Cette grâce qu’il promet est une grâce bien nouvelle. Il ne promet point d’apaiser les guerres, et de défaire les barbares et les ennemis visibles, il promet de détruire et de guérir le péché, dont la plaie a toujours été incurable à tous les hommes.

Mais, dites-vous, pourquoi ce mot, « son peuple? » Que n’étend-il cette grâce à toutes les nations? C’était afin de ne point causer un étonnement trop fort; du reste ce terme, si l’on y prend bien garde, comprend aussi toutes les nations de la terre. Car ce ne sont pas les Juifs seuls qui sont le peuple de Jésus-Christ, mais tous ceux qui viennent à lui, et qui connaissent son nom. Remarquez encore comment l’ange présage la grandeur de Jésus-Christ en disant « qu’il sauvera son peuple de leurs péchés. » C’était déclarer on ne peut plus expressément que l’enfant dont il parle, n’est point un roi de la terre, mais un Roi du ciel, et qu’il est le Fils de Dieu, puisqu’il n’appartient qu’à Dieu de remettre les péchés.

Puis donc que Dieu nous a comblés de tant de grâces, vivons de telle sotte que nous ne déshonorions pas un si grand don. Car si même avant que d’avoir reçu une faveur si ineffable nous méritions d’être punis pour nos péchés, combien le mériterons-nous davantage après l’avoir reçue ? Je ne vous dis point ceci sans sujet. Je vous le dis, parce que j’en vois plusieurs qui vivent d’une manière plus relâchée après le baptême que ceux même qui ne l’ont point reçu, et qui ne font voir par aucune marque qu’ils sont chrétiens. On ne peut distinguer aujourd’hui ni dans les assemblées publiques ni dans l’Eglise même celui qui est fidèle d’avec celui qui ne l’est pas. Tout ce qui les distingue l’un de l’autre, c’est que lorsqu’on est près de célébrer les saints mystères, les uns sont chassés du temple, et que les autres y demeurent. Cependant ce ne devrait point être le lieu, mais la vie de chacun qui fît remarquer quel il est.

Les dignités du monde se font reconnaître par des marques extérieures: mais les signes de ce que nous sommes, nous chrétiens, doivent venir de l’âme et du fond du coeur. Un fidèle doit faire voir ce qu’il est, non par la seule participation des choses saintes, mais par la sainteté et par le renouvellement de sa vie. Il faut qu’un chrétien, selon l’Evangile, soit la lumière et le sel du monde. Si donc vous ne vous éclairez pas vous-même, et si vous n’empêchez pas votre propre corruption, à quoi pourrai-je juger que vous êtes un chrétien? Sera-ce parce que vous avez été régénéré dans les eaux sacrées du baptême? C’est ce qui vous rend encore plus coupable. Car plus ce qu’on a reçu est excellent, plus il attire de supplices sur celui dont la vie ne répond pas à la dignité d’un si grand don. Il faut qu’un chrétien montre ce qu’il est, non-seulement parce qu’il n reçu de Dieu, mais encore parce qu’il offre lui-même à Dieu. Il faut que sa vertu éclate au dehors par sa démarche, par ses regards, par sa contenance, par ses paroles.

Je vous dis ceci afin que nous soyons réglés en toutes choses, non pour plaire aux hommes, mais pour les édifier. Mais lorsque je cherche en vous des marques de ce que vous êtes, j’en trouve de toutes contraires. Si j’en juge par le lieu, je vous vois passer les jours dans les spectacles, dans le cirque, dans le théâtre, dans les assemblées publiques, et dans la compagnie de personnes toutes corrompues. Si je considère votre extérieur, je vois des ris immodérés, et des effusions de joie semblables à celles des femmes perdues. Que si je m’arrête à vos habits, je ne puis les discerner d’avec les habits des comédiens. Si je juge de vous par ceux qui vous suivent, je ne vois que des flatteurs et des gens de bonne chère. Si j’examine vos paroles, je n’y vois rien d’utile, rien de sérieux, ni rien qui ressente ce que nous sommes. Enfin si j’en juge par votre table, c’est encore où je trouve plus de sujet de vous accuser.

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

7.

Deshalb brachte auch der Engel den Namen vom Himmel und hat auch dadurch gezeigt, dass es sich um eine wunderbare Geburt handle; denn es war ja Gott selbst, der durch den Engel dem Joseph den Namen1 vom Himmel sandte. Das war durchaus nichts Nebensächliches, sondern eine Quelle unendlicher Gnaden. Darum hat auch der Engel diesen Namen genauer erklärt, weckt so große Hoffnungen, und bringt Joseph auch dadurch zum Glauben. Solche Dinge gefallen uns ja meistens schnell; darum setzen wir auch lieber unser Vertrauen auf sie. Nachdem er ihn also mit all diesen Dingen auf den Glauben vorbereitet hat, mit dem Vergangenen, dem Zukünftigen und Gegenwärtigen, ja sogar durch die Ehre, die er ihm erwies, führt er zur rechten Zeit auch noch den Propheten ein, der allem dem die letzte Entscheidung gibt. Noch ehe er ihn aber zum Wort kommen lässt, kündigt er selbst an, welche Gnaden der Welt durch ihn zuströmen sollten. Was sind dies für Gnaden? Die Befreiung und Erlösung von den Sünden. „Denn er“, sagt der Engel, „wird sein Volk erlösen von dessen Sünden.“ Auch hier weist er auf etwas Wunderbares hin. Nicht Befreiung von sichtbaren Feinden, von Barbaren S. 72verheißt er ihm; nein, etwas viel Größeres, die Erlösung von Sünden; das hatte noch niemand zuvor vermocht. Warum aber, fragst du, sagte er: „Sein Volk“ und fügte nicht auch die Heiden hinzu? Um den Zuhörer nicht jetzt schon zu erschrecken. Für den, der den tieferen Sinn der Worte verstand, hatte er ohnehin auch die Heiden mit inbegriffen „Sein Volk“ sind eben nicht bloß die Juden, sondern alle, die zu ihm kommen und den Glauben annehmen. Beachte aber, wie er uns auch auf seine Würde aufmerksam macht, indem er die Juden sein Volk nennt. Das bedeutet nichts anderes, als dass das Kind der Sohn Gottes ist, und dass es sich hier um den König des Himmels handelt. Sünden nachzulassen steht ja in keines anderen Macht, außer der göttlichen allein.

Da uns also ein so herrliches Geschenk zuteil geworden, so wollen wir auch alles tun, uns einer so großen Wohltat nicht unwürdig zu zeigen. Denn wenn schon die Sünden, die vor der Menschwerdung vorkamen, strafbar waren. um wieviel mehr diejenigen, die man nach dieser so unaussprechlichen Gnade begeht? Das sage ich euch nicht ohne Grund, sondern weil ich sehe, dass viele nach der Taufe viel leichtsinniger leben als Ungetaufte, so dass man ihnen den Christen ganz und gar nicht mehr ansieht. Darum kann man weder auf der Straße, noch in der Kirche recht wissen, wer getauft ist und wer nicht, es sei denn, man wohne zur rechten Zeit den Mysterien bei und passe auf, wen man hinausweist und wer drinnen bleibt. Es sollte aber eigentlich nicht der Ort, sondern das praktische Leben einen kenntlich machen. Weltliche Würden erkennt man ja schon mit Recht an äußeren Abzeichen; die unsrigen aber zeigen sich nur durch die Seele. Den Getauften sollte man nicht bloß an seiner Gabe2 erkennen, sondern auch daran, dass er ein neues Leben beginnt. Der Gläubige soll das Licht der Welt sein und das Salz S. 73der Erde. Wenn du aber nicht einmal in dir selber Licht hast, und deine eigene Fäulnis nicht hintanhalten kannst, woran sollen wir dich dann erkennen? Vielleicht daran, dass du in die heiligen Fluten hinabgestiegen3 . Aber gerade das wird dir Strafe zuziehen. Je größer die Gnade, um so größer die Strafe für diejenigen, die in ihrem Leben der Gnade nicht entsprachen. Der4 Christ soll eben nicht bloß mit den Talenten glänzen, die er von Gott erhalten, sondern auch mit den Zinsen, die er aus ihnen genommen. An allem soll man ihn erkennen, am Gang, am Blick, an der Haltung, an der Stimme. Damit will ich aber nicht sagen, dass wir uns so verhalten sollen, bloß um gesehen zu werden, sondern um diejenigen, die uns sehen, zu erbauen. Woran immer ich dich nun aber auch zu erkennen suche, immer finde ich, dass du durch das Gegenteil auffällst. Wenn ich dich an deinem Platz5 zu erkennen suche, so finde ich, dass du im Zirkus, im Theater und mit sonstigen unerlaubten Dingen den Tag zubringst, mit bösen Reden auf der Straße oder in Gesellschaft verdorbener Menschen. Will ich dich am Ausdruck deines Gesichtes erkennen, so sehe ich nur immer ausgelassenes Lachen, wie man es höchstens bei einer verkommenen, frechen Dirne gewöhnt ist; wenn aber an deinen Kleidern, so finde ich dich nicht besser als Schauspieler; wenn an deinen Freunden, so ziehst du nur mit Schmarotzern und Schmeichlern herum; wenn an deinen Reden, so höre ich da kein gesundes Wort, keines, das nicht überflüssig, keines, das lebenspendend wäre; schaue ich endlich auf deine Tafel, so finde ich da noch weit mehr Stoff zu Vorwürfen.


  1. des Kindes ↩

  2. jeder Getaufte brachte bei der hl. Messe seine Gabe dar ↩

  3. Anspielung auf die Taufe durch Untertauchen in fließendem Wasser ↩

  4. Gläubige ↩

  5. in der Kirche ↩

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

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