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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In Matthaeum homiliae I-XC

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

6.

Wann willst du also imstande sein, auf den hl. Paulus zu hören? Wann willst du deiner Fehltritte bewusst werden, wenn du immer und unaufhörlich von jenen Schauspielen trunken bist? Dass du hierher gekommen bist, ist gar nichts Bewundernswertes und Großes; oder vielmehr, es ist zum Verwundern. Denn hierher kommst du eben gewohnheits- und anstandshalber; dorthin gehst du dagegen voll Eifer, in Eile und mit dem S. d551 größten Interesse. Das erkennt man an dem, was du beim Weggehen von dort nach Hause trägst. Den ganzen Schmutz, der dort über euch ausgeschüttet wurde durch Worte, durch Gesang, durch Gelächter, trägt da ein jeder von euch nach Hause; ja nicht bloß in sein Haus, sondern jeder auch in seine eigene Seele. Von dem, was keinen Abscheu verdient, wendest du dich ab; was dagegen Abscheu verdient, das hassest du nicht, nein, du liebst es sogar. Da pflegen viele sich zu waschen, wenn sie von Gräbern zurückkommen; wenn sie dagegen von den Theatern heimkehren, seufzen die nicht und vergießen keine Ströme von Tränen. Und doch ist ein Toter nichts Unreines, wohl aber verursacht die Sünde einen solchen Makel, dass du diesen auch mit tausend Wasserbächen nicht abwaschen kannst, sondern nur mit Tränen und reuigem Bekenntnis. Doch ist keiner, der diesen Makel empfindet, weil wir eben das nicht fürchten, was wir fürchten sollten; deshalb erschrecken wir auch vor dem, wovor wir nicht zu erschrecken brauchten.

Was soll auch dieses Getöse, was soll dieser Lärm, das höllische Geschrei und die teuflichen Spuckgestalten? Da hat ein Jüngling langes Haar nach rückwärts hängen, macht sich selbst zum Weibe und bemüht sich durch Blick, Haltung, Kleider, kurz durch alles, den Eindruck eines zarten Mädchens hervorzurufen. Ein anderer, der schon im Greisenalter steht, lässt sich im Gegensatz zu diesem Jüngling die Haar scheren, gürtet sich die Lenden, legt früher noch als die Haare die Scham ab, und steht bereit, Backenstreiche zu empfangen und alles mögliche zu sagen und zu tun. Da stehen Weiber mit entblößtem Haupte, allen Schamgefühles bar; sie reden zum Volke und legen ihren ganzen Eifer in solche Schamlosigkeit, und teilen den Seelen ihrer Zuhörer ihre ganze eigene Frechheit und Zügellosigkeit mit. Ihr einziges Bestreben ist darauf gerichtet, alle Schamhaftigkeit mit der Wurzel auszurotten, die Natur zu schänden, die Lust des bösen Dämons zu befriedigen. Da sind schamlose Worte, noch schamlosere Kleidungen und ebensolche Frisuren; der Gang, das Gewand, die Stimme, Gliederverrenkungen, Augenverdrehungen, S. d552 Pfeifen, Flöten, Dramen, Vorträge überhaupt alles ist da voll Wollust. Wie willst du also noch keusch bleiben, sag mir, wenn der Teufel dir diesen ungemischten Trank der Unzucht kredenzt, dir so viele Becher der Schamlosigkeit bereitet? Da gibt es ja Ehebrüche und Buhlerinnen, Hurenweiber und männliche Hetären, entmannte Jünglinge, alles, was gegen Gesetz und Natur ist, alles, was nur Schande und Schmach heißt. Also nicht lachen sollten die Zuschauer über derartige Dinge, sondern weinen und bitterlich seufzen.

Nun denn, fragst du, sollen wir das Theater schließen und soll ob deiner Predigt ein allgemeiner Umsturz folgen? O, es ist vielmehr jetzt alles auf den Kopf gestellt. Denn sag mir, woher kommen denn die Verführer der Ehen? Nicht etwa von diesem Theater? Woher diejenigen, die das Brautgemach entweihen? Nicht etwa von jener Bühne? Kommen nicht daher die Männer, die für ihre Frauen unerträglich geworden sind; kommen nicht daher die Frauen, die von ihren Männern verachtet werden? Kommen nicht von dort die meisten Ehebrecher? Wer also alles in Verwirrung bringt, ist derjenige, der ins Theater geht; er ist's, der diesen schrecklichen Tyrannen1 herbeiführt. Aber nein, sagst du, das ist vielmehr durch die Gesetze so angeordnet und sanktioniert worden. Also Weiber rauben, Knaben schänden, Familien ruinieren ist Sache derer, die im Senat sitzen!? Und wer, fragst du, ist je ob solchen Schauspiels zum Ehebrecher geworden? Ja, wer ist es nicht geworden? Wenn es jetzt erlaubt wäre, Namen anzuführen, so würde ich dir zeigen, wie viele Männer dieses Schauspielhaus von ihren Frauen getrennt, wie viele durch jene Dirnen in Fesseln geschlagen wurden, und wie sie die einen vom Ehebett selbst losrissen, die anderen gleich von Anfang an am Ehebund hinderten. Wie nun, sag mir, sollen wir jetzt alle Gesetze umstürzen? Ja, es heißt vielmehr die Gesetzlosigkeit umstürzen, wenn man diese Theater auflöst. Aus ihnen stammen alle jene, die die Städte verderben; das sind die Brutnester der Empörungen und Unruhen. Ja, diejenigen, die unter solchen Spielen aufwachsen, die ihre Stimme der Sinnenlust opfern, deren Beschäftigung es S. d553 ist, Beifall zu schreien und jede Schändlichkeit zu tun, die sind es auch zumeist, die die Bevölkerung aufreizen und die in den Städten Unruhen verursachen. Ja, wenn einmal die Jugend sich dem Nichtstun ergeben hat, und unter solcher Schlechtigkeit aufwächst, dann wird sie schlimmer als alle wilden Tiere.


  1. der Unzucht ↩

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Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu

6.

Que si vous ne laissez pas néanmoins de venir en ce lieu, je ne m’étonne pas que vous vous acquittiez encore de ces devoirs extérieurs, ou plutôt je m’en étonne. Car vous ne venez ici que froidement et comme par coutume, au lieu que vous courez au théâtre avec une ardeur et une avidité insatiable. On n’en voit que trop les malheureux effets, lors. que vous retournez chez vous. C’est là que chacun de vous remporte toutes ces ordures dont les paroles licencieuses, les vers impudiques et les ris dissolus ont rempli vos âmes. Toutes ces images honteuses demeurent dans votre esprit et dans votre coeur. De là vient que vous n’avez que de l’aversion pour ce que vous devriez aimer, et que vous aimez ce que vous devriez avoir en horreur.

Il y en a parmi vous qui entrent dans le bain, lorsqu’ils reviennent d’un enterrement; et lorsqu’ils reviennent de la comédie, ils ne pleurent point, au lieu qu’ils devraient verser des torrents de larmes. Un corps mort n’a rien d’impur, et ne souille point celui qui en approche. Mais le péché infecte l’âme de telle sorte, et y imprime des taches si horribles que toutes les eaux de la mer ne suffiraient pas pour les effacer. Il n’y a que les larmes et la pénitence qui le puissent faire. Mais comme ces taches sont invisibles, on n’y pense point. Ainsi nous ne craignons pas ce qui serait véritablement à craindre, et nous craignons ce qui n’est rien.

Mais que dirai-je du bruit et du tumulte de ces spectacles? de ces cris et de ces applaudissements diaboliques? de ces représentations (308) et de ces habits qu’il n’y a que le démon qui ait inventés? On y voit un jeune homme, qui, les cheveux rejetés derrière la tête, prend des airs de femme et s’étudie à paraître une fille dans ses habits, dans son marcher, dans ses regards et dans sa parole. On y voit un vieillard qui, après avoir quitté toute honte avec ses cheveux qu’il a fait couper, se ceint d’une ceinture, s’expose à toute sorte d’insultes, et est prêt à tout dire, à tout faire, et à tout souffrir. On y voit des femmes, qui, la tête nue, paraissent hardiment sur un théâtre devant un peuple; qui ont fait une étude de l’impudence, qui par leurs regards et par leurs paroles répandent le poison de l’impudicité dans les yeux et dans l’oreille de tous ceux qui les voient et qui les écoutent, et qui semblent conspirer par tout cet appareil qui les environne à détruire la chasteté, à déshonorer la nature, et à se rendre les organes visibles du démon, dans le dessein qu’il a de perdre les âmes. Enfin tout ce qui se fait dans ces représentations malheureuses ne porte qu’au mal les paroles, les habits, la démarche, la voix, les chants, les regards des yeux, les mouvements du corps, le son des instruments, les sujets mêmes et les intrigues des comédies, tout y est plein de poison, tout y respire l’impureté.

Comment donc espérez-vous de demeurer chaste après que le diable vous a fait boire de ce calice de l’impudicité; qu’il en a enivré votre âme, et que par ses noires fumées il vous a obscurci la raison? Car c’est là qu’il vous fait voir tout ce que le vice a de plus honteux, la fornication, l’adultère, le déshonneur du mariage, la corruption des femmes, des hommes et des jeunes gens, enfin le règne de l’abomination et de l’infamie. Toutes ces choses devraient donc porter ceux qui les voient, non à rire, mais à pleurer.

Quoi! me direz-vous : voulez-vous que nous fermions le théâtre pour jamais, et que nous renversions tout pour vous obéir? Tout est déjà renversé, mes frères. Car d’où viennent tous ces piéges que l’on tend tous les jours à la chasteté des mariages, sinon de ces représentations honteuses? N’est-ce pas de là que naissent ces adultères, dont tout est plein aujourd’hui ? N’est-ce pas de là que viennent ces maris insupportables à leurs femmes, et ces femmes qui se rendent si justement méprisables à leurs maris ? Il est donc visible que c’est le théâtre qui perd tout, et qu’il détruit l’autorité des rois légitimes pour introduire celle d’un tyran.

Vous me direz peut-être que le théâtre est autorisé par les lois, et qu’ainsi on n’y peut rien trouver de violent et de tyrannique. Mais je vous demande si les tyrans ne sont pas ceux qui s’emparent injustement des villes, qui séparent les femmes d’avec leurs maris, qui violent la loi de la nature, et qui font servir tout à leur passion détestable?

Qui est-ce, me direz-vous, que le théâtre a rendu adultère? Et moi je vous demande au contraIre, qui est celui qu’il n’a point rendu adultère? Si je pouvais ici citer des noms propres, je vous ferais voir combien ces femmes prostituées, qui paraissent sur le théâtre, ont perdu d’hommes ou en les séparant de celles avec qui Dieu les avait unis, ou en leur faisant préférer l’avantage honteux du vice et de l’infamie au lien sacré du mariage. Quoi donc! me direz-vous, renverserons-nous les lois en détruisant le théâtre qu’elles autorisent ? Quand vous aurez détruit le théâtre, vous n’aurez pas renversé les lois, mais le règne de l’iniquité et du vice. Car le théâtre est la peste des villes. C’est de là que naissent toutes les séditions et tous les troubles. Ceux qui sont accoutumés à cette vie de théâtre, qui vendent leur voix pour avoir rie quoi vivre, qui n’ont point d’autre occupation ni d’autre étude que de dire et de faire des folies, sont les plus propres à exciter des séditions, et à causer des troubles parmi le peuple. Tous ces jeunes gens accoutumés à l’oisiveté, et nourris à cette vie de divertissements et de plaisir, sont les premiers à se soulever et deviennent plus cruels que les bêtes les plus farouches.

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