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Works John Chrysostom (344-407) In Matthaeum homiliae I-XC

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

4.

Eben dies könnten uns diejenigen bezeugen, die tagtäglich wegen solcher Sorgen jammern und das Leben für unerträglich halten. Jene anderen dagegen sind nicht so. Sie lachen und sind fröhlich, und sie sind stolzer auf ihre Armut, als Könige auf ihr Diadem. Ebenso ist es bei genauem Zusehen leichter, auch die andere Wange hinzuhalten, als den anderen wider zu schlagen; denn mit dem einen nimmt der Krieg den Anfang, mit dem anderen findet er sein Ende; auf die eine Art entflammst du sogar fremdes Feuer, auf diese Weise löschest du dagegen auch deinen eigenen Brand aus. Dass es aber angenehmer ist, nicht verbrannt zu werden, als verbrannt zu werden, das sieht jedermann ein. Wenn dies aber schon beim Leibe zutrifft, dann noch viel mehr bei der Seele. Was ist nun aber leichter, zu kämpfen oder die Siegespalme zu erhalten? Den Faustkampf mitzumachen, oder den Kampfespreis entgegenzunehmen? Die Sturmeswogen über sich ergehen zu lassen, oder in den Hafen einzulaufen. So ist also auch der Tod besser als das Leben. Denn der Tod befreit aus Sturm und Gefahr, das Leben hingegen vermehrt sie und setzt sich so vielen Fährlichkeiten und Nöten aus, dass du ihretwegen sogar das Leben für unerträglich hältst. Wenn du aber meinen Worten nicht glauben willst, so höre nur, was jene erzählen, die die Märtyrer zur Zeit der Verfolgung noch persönlich kannten, wie sie trotz Geißeln und Schlägen heiter und fröhlich waren, ja sich mehr freuten und frohlockten, als jene, die auf Rosen gebettet sind. Darum sagte auch Paulus, als er im Begriffe war, aus dieser Welt zu scheiden und sein Leben durch einen gewaltsamen Tod zu beenden: "Ich freue mich und freue mich mit euch allen; in gleicher Weise sollt auch ihr euch freuen und euch freuen mit S. d565 mir1 .Siehst du, in welch überschwenglicher Form er den ganzen Erdkreis zur Teilnahme an seinem Glück aufruft! Für einen so großen Gewinn hielt er das Hinscheiden aus dieser Welt; für so begehrenswert, ja für liebwert und willkommen den sonst so schrecklichen Tod.

Dass aber das Joch der Tugend angenehm und leicht ist, lässt sich auch sonst noch aus vielfachen Gründen erweisen. Doch fassen wir jetzt, wenn es euch gefällt, auch das Beschwerliche der Sünde ins Auge. Nehmen wir die Habsüchtigen als Beispiel, die Verkäufer und Wiederverkäufer schamloser Schuldverschreibungen. Was könnte es doch Härteres geben als ein solches Geschäft? Wieviel Trauer, wieviel Sorgen, wieviel Misshelligkeiten, wieviel Gefahren, Feindschaften und Streitigkeiten entstehen nicht Tag für Tag aus solchem Erwerb? Wieviel Verwirrung und Unruhe? Wie man das Meer niemals ohne Wellen antreffen kann, so trifft man auch eine solche Seele niemals ohne Sorgen, Kämpfe, Furcht und Verwirrung; vielmehr löst eine Sorge die andere ab und folgen immer neue, und ehe noch diese verschwunden, tauchen schon wieder andere auf. Oder möchtest du die Seelen der Streitsüchtigen und der Zornmütigen schauen? Aber was gibt es Schlimmeres als diese Folter? Was Schmerzlicheres als diese innerlichen Wunden? Was Brennenderes als diesen immer brennenden Glutofen und dieses Feuer, das niemals erlöscht? Oder wolltest du die Seelen derer schauen, die der Fleischeslust und den irdischen Lebensfreuden ergeben sind? Was gäbe es aber wohl Schwereres als diese Sklaverei? Sie leben ein wahres Kainsleben, wandeln im ewigen Zittern und in Furcht und beweinen im Tode eines jeden Geliebten mehr noch als in dem ihrer Angehörigen ihr eigenes Ende. Und was gibt es Unruhigeres und Wilderes als die Hochmütigen? Denn "lernet von mir", sagt der Herr, "ich bin sanftmütig und demütig von Herzen und ihr werdet Ruhe finden für eure Seelen". Die Geduld im Leiden ist eben die Quelle alles Guten. Fürchte dich also nicht und S. d566 fliehe nicht einem Joch, das dich von all diesen Leidenschaften befreit; nimm es vielmehr voll Mut auf dich, dann wirst du erst seine Süßigkeit wirklich erkennen. Es drückt deinen Nacken nicht, es ist dir nur der Ordnung wegen auferlegt, damit es dich den rechten Weg einhalten lehre, dich auf der königlichen Straße führe und dich vor den Abgründen zu beiden Seiten des Weges schütze und bewirke, dass du mit Leichtigkeit den engen Pfad wandelst. Da also sein Nutzen so groß ist, so groß die Sicherheit, die es dir bietet, so groß das Glück, so wollen wir dieses Joch mit ganzer Seele, mit allem Eifer tragen2 , um nicht bloß hienieden Ruhe und Friede für unsere Seele zu finden, sondern auch diese zukünftigen Güter zu erlangen durch die Gnade und Liebe unseres Herrn Jesus Christus, der die Ehre und die Macht besitzt jetzt und immer und in alle Ewigkeit. Amen!


  1. Phil 2,17-18 ↩

  2. wörtlich: ziehen ↩

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Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu

4.

Considérez aussi combien la pratique des conseils de l’Evangile peut contribuer à notre repos, puisqu’il est plus aisé de tendre l’autre joue à celui qui nous a donné un soufflet, que de se mettre en état de le lui rendre. L’un est la source des divisions et des guerres, l’autre apaise toutes les querelles. L’un allume encore davantage le feu de la passion qui brûlait dans notre frère, l’autre l’éteint, et dans lui et dans nous-mêmes. Or il est indubitable qu’il est plus doux de ne point brûler que d’être consumé du feu. Et si cela est vrai du corps, c’est encore plus vrai de l’âme.

Vous regardez de même la mort comme un grand mal, et cependant elle est un bien pour. les serviteurs de Dieu. Car lequel est le plus agréable de lutter dans le combat, ou d’être déjà vainqueur; de courir dans la carrière, ou d’être déjà couronné; de combattre encore contre les flots, ou d’être déjà arrivé au port ? La mort donc est préférable à la vie. L’une délivre de la tempête, l’autre en ajoute toujours de nouvelles, et nous expose à mille périls et mille malheurs qui nous rendent insupportables à nous-mêmes.

Si vous ne me croyez pas, demandez à ceux qui ont été témoins de la constance des martyrs; Ils savent que ces saints ont été battus de verges et déchirés par des ongles de fer, avec un visage serein et tranquille, qu’ils se sont étendus sur des grils brûlants, comme s’ils se fussent couchés sur des roses, et qu’ils ont trouvé les délices et une joie toute céleste dans les supplices les plus effroyables, et dans la mort même. C’est pourquoi saint Paul, près de mourir, et d’une mort violente, dit : « Je me réjouis et je me conjouis pour vous tous, et vous, réjouissez-vous de même, et conjouissez-vous avec moi. » (Philip. II, 16, 17.) Qui n’admirera le zèle avec lequel ce grand apôtre exhorte toute la terre à prendre part à sa joie? Tant il croyait que c’est un grand avantage de sortir bientôt de cette vie, et que la mort qui paraît si terrible n’a rien que d’aimable et de désirable à un disciple de Jésus-Christ!

On pourrait prouver encore par beaucoup d’autres raisons combien le joug du Sauveur est doux et léger, mais considérons maintenant combien celui du péché est dur et insupportable. Examinons ces avares qui ne rougissent point de leurs rapines et de leurs usures. Qu’y a-t-il de plus pénible que ce commerce infâme? combien de soins, combien d’afflictions, combien de périls, combien de piéges, combien de guerres naissent tous les jours de ce désir d’amasser? Comme la mer n’est point sans agitation, ainsi ces personnes ne sont jamais sans trouble et sans crainte. Les peines et les inquiétudes se succèdent les unes aux autres, et avant que les unes soient finies les (315) autres recommencent, et trouvant l’âme déjà blessée, lui font encore de nouvelles plaies.

Que si vous passez des avares aux personnes colères et insolentes, où trouverez-vous un supplice aussi grand que le leur? Combien se blessent eux-mêmes en blessant les autres, et combien est ardente cette fournaise qu’ils allument sans cesse dans leur coeur, dont la flamme secrète et intérieure ne s’éteint jamais?

Qu’y a-t-il encore de plus misérable que ceux qui sont possédés d’une passion brutale et honteuse? ils vivent comme Cala, toujours dans l’agitation, toujours dans la crainte; et ils sont plus touchés de la mort des personnes qu’ils aiment criminellement, qu’ils ne le sont de celles de leurs plus proches.

Qu’y a-t-il aussi de plus inquiet et de plus furieux que l’orgueilleux? Venez donc, venez tous à moi, dit Jésus-Christ : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos de vos âmes. » Car la douceur qui est humble est la mère de tous les biens. Ne craignez donc point ce joug, ne fuyez point ce fardeau, qui vous décharge de ces autres infiniment plus pesants. Soumettez-vous à ce joug de tout votre coeur, et vous reconnaîtrez combien il est doux. Il ne vous accablera point. Il vous sera un ornement plutôt qu’une charge. Il vous conduira dans la voie droite et royale sans tomber dans les précipices, à droite et à gauche, et il vous fera marcher avec plaisir et avec liberté dans le sentier de Jésus-Christ.

Puis donc que ce joug est si doux, qu’il nous met dans une si grande assurance, et qu’il nous remplit d’une joie ineffable, embrassons-le de tout notre coeur, et portons-le avec ardeur et avec zèle, afin que nous trouvions ici le repos de nos âmes, et dans le ciel les biens éternels, par la grâce et par la miséricorde de Notre-Seigneur Jésus-Christ à qui est la gloire et l’empire maintenant et toujours, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

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