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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In Matthaeum homiliae I-XC

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

2.

S. d726 Der Herr sagte also nicht „1 der Alten“, sondern „wegen eurer“ Überlieferung; und „ihr sagt“, spricht er, nicht „die Alten sagten“, um so seine Rede schonender zu gestalten. Denn da sie seine Jünger als Gesetzesübertreter hinstellen wollten, zeigt er, dass sie diesen Vorwurf nicht verdienen, während gerade jene selbst tun, was sie anderen vorwerfen. Denn was von Menschen bestimmt wird, und noch dazu von solchen, die so sehr selbst gegen das Gesetz verstoßen, das ist kein Gesetz2 . Und weil es nicht gegen das Gesetz war, wenn man befahl, die Hände zu waschen, so führt er eine andere Überlieferung an, die wirklich dem Gesetze zuwiderlief. Was er aber sagt, ist das: Sie lehrten die Jugend unter dem Vorwande der Gottesverehrung ihre Väter verachten. Wie? Auf welche Weise? Wenn eines von den Eltern zu dem Kinde sagte: Gib mir das Schaf, das du hast, oder das Kalb oder etwas anderes der Art, so erwiderten sie: Was du von mir haben willst, ist eine für Gott bestimmte Gabe, du kannst es daher nicht erhalten. Dadurch wurde das Böse verdoppelt: denn sie brachten es Gott nicht dar, und ihren Eltern versagten sie es ebenfalls, unter dem Vorwand, es sei ein Opfer; so frevelten sie an den Eltern, indem sie sich auf Gott beriefen, und an Gott, indem sie sich auf die Eltern beriefen. Er sagt das aber nicht ohne weiteres, sondern führt zuerst das Gesetz an, durch welches er zeigt, es sei sein ausgesprochener Wille, dass die Eltern geehrt werden. Er sagt: „Du sollst Vater und Mutter ehren, auf dass du lange lebst“, ferner: „Wer seinem Vater oder seiner Mutter flucht, der soll des Todes sterben.“ Er übergeht jedoch den Lohn, der denen verheißen ist, die ihre Eltern ehren, und hebt dafür das Schreckenerregende hervor, nämlich die Strafe, die den Verächtern ihrer Eltern angedroht ist; er will sie dadurch erschüttern und die Vernünftigen an sich ziehen; auch zeigt er damit, dass jene des Todes schuldig sind. Wenn schon derjenige gestraft wird3 , der die Eltern mit einem Worte verunehrt, wieviel mehr ihr, die ihr es im Werke tut, die ihr sie nicht bloß selber verunehrt, sondern auch noch S. d727 andere dazu anleitet. Ihr solltet demnach nicht einmal mehr am Leben sein; wie dürftet ihr da meine Jünger anklagen? Indes, was darf man sich wundern, wenn ihr gegen mich so frevelt, der ich euch bisher unbekannt geblieben bin, da man euch sogar gegen den eigenen Vater so handeln sieht? Überall sagt und zeigt er nämlich, dass daher ihre Frechheit rühre. Den Satz: „Ein Geschenk, was dir zum Nutzen sein soll“, legen manche anders aus, nämlich: Ich schulde dir keine Ehrfurcht, sondern ich erweise dir einen Gefallen, wenn ich dich ehre. Aber eine solche Frechheit hätte Christus gar nicht erwähnt. Markus legt diese Sache klarer dar, indem er sagt: „Corban ist, was immer dir von mir her zum Nutzen sein soll“4 . Corban heißt nämlich nicht Gabe oder Geschenk schlechthin, sondern im eigentlichen Sinne Opfergabe.

Nachdem er also gezeigt, dass sie nicht berechtigt waren, die Übertreter der Überlieferung der Alten anzuklagen, weil sie ja selbst das Gesetz übertraten, beweist er dasselbe auch aus den Propheten. Nachdem er sie gründlich überführt hat, geht er jetzt einen Schritt weiter. So macht er es übrigens jedesmal: Er führt die Hl. Schrift an und beweist durch sie, dass er mit Gott übereinstimmt. Was sagt nun der Prophet?

V.8: „Dieses Volk ehrt mich mit den Lippen, ihr Herz aber ist weit von mir5 .

V.9: Umsonst aber verehren sie mich, indem sie6 Lehren lehren, Menschengebote.“

Siehst du, dass die Weissagung genau zu dem passt, was Christus gesagt hatte, und dass ihre Bosheit schon lange zuvor vorausgesagt worden? Denn was Christus ihnen jetzt vorhält, das hat Isaias schon früher gesagt, nämlich, dass sie die Gebote Gottes verachten. Denn „umsonst verehren sie mich“, spricht er; ihre eigenen Satzungen halten sie hoch, denn „sie lehren Gebote, Lehren der Menschen“. Mit vollem Rechte braucht man sie daher nicht zu beobachten. Da er ihnen so einen S. d728 tödlichen Schlag versetzt und seine Anklage gegen sie aus den Tatsachen, aus ihrem eigenen Urteile und aus den Propheten erhärtet hat, so richtet Jesus das Wort nicht weiter an sie, da sie ja doch unverbesserlich waren, sondern wendet sich an die Volksscharen, um eine Lehre vorzutragen, die erhaben und groß und voll tiefer Weisheit ist. Er nimmt den vorliegenden Fall zum Anlass, um etwas Größeres daran anzuknüpfen: er hebt das Speisegebot auf. Beachte zunächst, wann er dies tut. Nachdem er den Aussätzigen gereinigt, nachdem er den Sabbat aufgehoben, sich selbst als König der Erde und des Meeres gezeigt, Gesetze gegeben, Sünden nachgelassen, Tote erweckt und viele andere Beweise seiner Gottheit ihnen gegeben, da spricht er über die Speisen.


  1. wegen der Überlieferung ↩

  2. darum heißt er es auch nur Überlieferung ↩

  3. so will er sagen ↩

  4. Mk 7,11 ↩

  5. Jes 29,13 ↩

  6. ihre eigenen ↩

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Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu

2.

Il ne dit pas par la tradition de vos anciens; mais « par votre tradition » : comme il n’a pas dit: Vos anciens ont dit, mais « vous dites » ; afin que ce terme les offensât moins. Comme les pharisiens voulaient montrer que les apôtres violaient la loi, Jésus-Christ leur montre au contraire qu’ils tombaient eux-mêmes dans ce crime, et que ses disciples étaient innocents. Car on ne peut donner pour loi ce qui n’est ordonné que par les hommes (c’est pourquoi Jésus-Christ dit ici tradition et non pas loi) et surtout par des hommes qui ont été les plus grands violateurs de la loi. Et comme cette tradition qui commandait de laver ses mains avant que de se mettre à table n’était point formellement contraire à la loi de (396) Dieu, Jésus-Christ en rapporte une autre qui lui était entièrement opposée. Voici ce que c’est :

Ils avaient appris aux jeunes gens à mépriser leur père et leur mère sous prétexte de piété. Ils avaient pour cela inventé cet artifice. Lorsque le père demandait à son fils une brebis ou un veau, ou quelque autre chose semblable, cet enfant lui répondait: Ce que vous désirez de moi, mon père, n’est plus en ma puissance. Il est déjà consacré à Dieu et je ne puis vous le donner. Ils commettaient ainsi un double crime. Car d’un côté ils n’offraient rien à Dieu et ils trompaient de l’autre -l’attente de leurs parents sous prétexte de piété. Ainsi ils déshonoraient leur père à cause de Dieu , et ils déshonoraient Dieu dans leurs pères.

Cependant Jésus-Christ ne leur fait point d’abord ce reproche. Il leur rapporte premièrement la loi de Dieu, par laquelle il leur fait voir jusqu’où doit aller le respect des enfants envers leurs pères: « Honorez », dit-il, « votre père et votre mère, afin que vous viviez longtemps sur la terre. » Et ailleurs : « Que celui qui maudira son père ou sa mère, meure de mort! »

Mais il ne s’arrête pas aux seules récompenses que Dieu promet à ceux qui honoreraient leur père. Il passe à une matière plus effrayante et parle de la punition qui serait inévitable aux enfants qui déshonoreraient ceux dont ils ont reçu la vie. Il voulait par ce moyen les frapper de crainte et faire rentrer

en eux-mêmes ceux d’entre eux qui auraient encore quelque reste de sentiment. En un mot, il leur fait voir à tous qu’ils avaient mérité la mort. Si celui qui déshonore son père par ses paroles en est puni, combien plus le doit être celui qui le déshonore par ses actions, ou plutôt qui non-seulement le déshonore lui-même, mais qui apprend encore aux autres à le déshonorer? Comment donc, vous qui êtes indignes de vivre, osez-vous accuser mes disciples? Faut-il s’étonner que vous me traitiez si outrageusement, moi qui vous suis inconnu, puisque vous ne traitez pas mieux mon Père en violant ses ordonnances? Ainsi il leur montre partout que le mépris qu’ils font de lui découle comme de sa source, du mépris qu’ils font de son Père.

Quelques-uns expliquent autrement ces paroles : Dõron, õ eàn éXs õpheletès, et ils prétendent (396) qu’elles veulent dire ceci : Je ne vous dois aucun honneur, et, si je vous en rends, c’est par un don pur et gratuit. Mais Jésus-Christ n’a pas témoigné parler d’un si grand outrage. Saint Marc s’explique plus clairement, car il se sert du mot « Corban » qui ne signifie proprement ni pardon ni présent, mais « offrande ». (Marc, VI, 11.)

Après donc que Jésus-Christ leur a montré qu’il n’était pas raisonnable que ceux qui foulaient aux pieds la loi de Dieu accusassent avec tant de chaleur ceux qui ne violaient que les traditions des hommes, il confirme ce qu’il leur a dit par un passage des prophètes. Comme il les a déjà confondus, il le fait encore davantage, et s’appuie, comme il fait presque partout, sur l’autorité de l’Ecriture, pour montrer qu’il s’accordait en toutes choses avec Dieu. Mais que dit le Prophète? « Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé de vous quand il a dit (7) : Ce peuple est proche de moi en paroles, et il m’honore des lèvres, mais son coeur est bien éloigné de moi. Et c’est en vain qu’ils « m’honorent, publiant des maximes et des ordonnances humaines (8). » On ne peut assez admirer le rapport qui se trouve entre les paroles du prophète et celles de l’Evangile, et comment Isaïe a prédit si longtemps auparavant la corruption de ce peuple. Car il avait longtemps auparavant fait aux Juifs le même reproche que Jésus-Christ leur fait ici : « Vous violez les commandements de Dieu, » leur dit Jésus-Christ : Ils m’honorent en vain, avait dit le Prophète : « Vous suivez, » dit Jésus-Christ, vos propres maximes de préférence aux lois de Dieu: Ils publient, dit le Prophète, des maximes et des ordonnances humaines.

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

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